Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, s’est exprimé, vendredi, au moment où Washington met la pression sur les autorités libanaises pour qu’elles poussent le mouvement à remettre les armes.
‘’Nous ne permettrons à personne de désarmer le Hezbollah ou de désarmer la résistance. Il faut supprimer cette idée de désarmement du dictionnaire’’, a dit le numéro 1 du Hezbollah dans un discours annoncé seulement quelques heures auparavant, rapporte le quotidien libanais L'Orient-Le Jour.
Le chef du Hezbollah a indiqué que son mouvement était prêt à engager un ‘’dialogue’’ voulu par l’Etat libanais et encadré par le président Joseph Aoun sur une ‘’stratégie de défense’’, ‘’mais pas sous la pression de l’occupation et de l’agression israéliennes’’.
‘’Israël doit se retirer [du sud du Liban] et cesser son agression, et l’Etat libanais doit commencer le processus de reconstruction’’ de ce qui a été détruit durant la guerre, a insisté Naïm Qassem.
‘’Est-ce qu’on attend de nous qu’on discute d’une stratégie de défense alors que les avions [israéliens] volent au-dessus de nos têtes, que le sud est occupé et que l’Amérique exerce des pressions ?’’, s’est interrogé le chef du Hezbollah. Et d’ajouter : ‘’Nous rejetons totalement la tutelle américaine sur le Liban’’.
Pas de discussion tant qu’Israël reste au sud du Liban
Naïm Qassem a estimé en outre que ‘’désarmer le Hezbollah par la force reviendrait à rendre service à l’ennemi’’.
Le président libanais avait affirmé la semaine dernière que ‘’la décision a été prise de garantir que l'État ait le monopole des armes’’.
Dans un entretien accordé au quotidien qatari al-Arabi al-Jadeed, Joseph Aoun est longuement revenu sur le processus de désarmement du Hezbollah.
‘’La décision de limiter les armes à l’État a été prise. Reste à déterminer les modalités d’exécution, que je conçois comme un dialogue bilatéral entre la présidence de la République et le Hezbollah’’, a expliqué l’ancien commandant en chef de l’armée libanaise.
‘’Les combattants du Hezbollah pourront rejoindre l’armée et suivre des formations d’intégration, comme cela a été fait à la fin de la guerre civile avec plusieurs partis’’, a-t-il soutenu.
Joseph Aoun a souligné que ‘’les Américains exigent que nous accélérions les efforts pour avoir le monopole des armes, mais je leur ai dit : Si vous voulez cela, faites pression sur Israël et laissez-nous le soin de traiter avec le Hezbollah’’.
Une source proche du Hezbollah a récemment déclaré à l'AFP que son mouvement avait déjà cédé environ 190 de ses 265 positions à l'armée libanaise dans le sud.
Le Etats-Unis font pression sur les autorités libanaises pour qu'elles poussent le mouvement à remettre ses armes.
Plus tôt, Wafic Safa, un haut responsable du mouvement islamiste, avait fait part du refus du Hezbollah de discuter de la question de son arsenal tant qu'Israël ne se sera pas totalement retiré du sud du Liban.
‘’Nous ne permettrons à personne de désarmer le Hezbollah ou de désarmer la résistance. Il faut supprimer cette idée de désarmement du dictionnaire’’, a dit le numéro 1 du Hezbollah dans un discours annoncé seulement quelques heures auparavant, rapporte le quotidien libanais L'Orient-Le Jour.
Le chef du Hezbollah a indiqué que son mouvement était prêt à engager un ‘’dialogue’’ voulu par l’Etat libanais et encadré par le président Joseph Aoun sur une ‘’stratégie de défense’’, ‘’mais pas sous la pression de l’occupation et de l’agression israéliennes’’.
‘’Israël doit se retirer [du sud du Liban] et cesser son agression, et l’Etat libanais doit commencer le processus de reconstruction’’ de ce qui a été détruit durant la guerre, a insisté Naïm Qassem.
‘’Est-ce qu’on attend de nous qu’on discute d’une stratégie de défense alors que les avions [israéliens] volent au-dessus de nos têtes, que le sud est occupé et que l’Amérique exerce des pressions ?’’, s’est interrogé le chef du Hezbollah. Et d’ajouter : ‘’Nous rejetons totalement la tutelle américaine sur le Liban’’.
Pas de discussion tant qu’Israël reste au sud du Liban
Naïm Qassem a estimé en outre que ‘’désarmer le Hezbollah par la force reviendrait à rendre service à l’ennemi’’.
Le président libanais avait affirmé la semaine dernière que ‘’la décision a été prise de garantir que l'État ait le monopole des armes’’.
Dans un entretien accordé au quotidien qatari al-Arabi al-Jadeed, Joseph Aoun est longuement revenu sur le processus de désarmement du Hezbollah.
‘’La décision de limiter les armes à l’État a été prise. Reste à déterminer les modalités d’exécution, que je conçois comme un dialogue bilatéral entre la présidence de la République et le Hezbollah’’, a expliqué l’ancien commandant en chef de l’armée libanaise.
‘’Les combattants du Hezbollah pourront rejoindre l’armée et suivre des formations d’intégration, comme cela a été fait à la fin de la guerre civile avec plusieurs partis’’, a-t-il soutenu.
Joseph Aoun a souligné que ‘’les Américains exigent que nous accélérions les efforts pour avoir le monopole des armes, mais je leur ai dit : Si vous voulez cela, faites pression sur Israël et laissez-nous le soin de traiter avec le Hezbollah’’.
Une source proche du Hezbollah a récemment déclaré à l'AFP que son mouvement avait déjà cédé environ 190 de ses 265 positions à l'armée libanaise dans le sud.
Le Etats-Unis font pression sur les autorités libanaises pour qu'elles poussent le mouvement à remettre ses armes.
Plus tôt, Wafic Safa, un haut responsable du mouvement islamiste, avait fait part du refus du Hezbollah de discuter de la question de son arsenal tant qu'Israël ne se sera pas totalement retiré du sud du Liban.