Environ un an après son lancement, le programme de formation « Charaka » a célébré, vendredi, la fin de son premier cycle. Dans une atmosphère à la fois festive et solennelle, 29 cadres du ministère de la Santé ont reçu leur diplôme universitaire de fin de formation sous les applaudissements des membres de leurs administrations.
Fruit d’un partenariat fructueux entre le ministère de la Santé et l’Université Euromed de Fès (UEMF), la Société Marocaine de l’Économie des Produits de Santé (SMEPS) et l’Agence nationale de l’Assurance maladie (ANAM), la formation a été axée sur l’Évaluation des Technologies de Santé (ETS). Cette approche scientifique, incontournable pour la prise de décisions éclairées, joue un rôle clé dans l’optimisation de l’allocation des ressources financières et dans la mise en place de stratégies d’achat plus efficaces et stratégiques pour les prestations de soins.
Les 29 bénéficiaires, exclusivement issus du ministère de la Santé et de la Protection Sociale et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ont suivi pendant des mois un programme riche et accéléré, composé de sessions théoriques et d'ateliers animés par des experts nationaux et internationaux en évaluation des technologies de santé. L’objectif ultime recherché est d’outiller les professionnels des compétences clés pour la prise de décision dans le cadre de la refonte du système de santé et la restructuration de l’administration, selon les termes de Mustapha Bousmina, Président de l'Université Euromed de Fès.
« Ce diplôme marque la concrétisation d’un aspect pratique de la réforme menée par notre pays, en s’appuyant sur l’ETS qui deviendra un levier crucial pour assurer la soutenabilité financière des régimes d’assurance maladie », a déclaré Nazih El Kouartey, participant à la formation.
Ainsi, les participants sont désormais en mesure d'utiliser les outils d’évaluation pour orienter les décisions en santé publique, garantissant ainsi le choix du soin approprié au juste coût. L’objectif final est d’assurer le déploiement efficace des outils d’évaluation des technologies de santé, permettant de rationaliser les dépenses en ciblant l’ensemble des biens et services de santé, ainsi que les dispositifs thérapeutiques, dans le but de prévenir tout risque d’abus.
Vers une stratégie nationale d'évaluation des technologies de santé
À l'issue de la formation, les participants ont été invités à travailler sur six thématiques de recherche liées aux outils d’évaluation des technologies de santé. Ces travaux ont permis de formuler des lignes directrices visant à établir une évaluation des technologies de santé (ETS) applicable dans le contexte marocain, élaborées par une communauté de professionnels déterminés à contribuer activement à la réforme du système de santé.
De ce fait, les Lauréats de « Charaka » pourront apporter une valeur ajoutée considérable dans l'élaboration d'une stratégie nationale d'évaluation des technologies de santé.
« La Haute Autorité de Santé pourra s’appuyer sur les avis de cette première promotion pour élaborer une stratégie nationale d’évaluation des technologies de santé adapté aux besoins de notre pays en vue d’assurer un déploiement optimal des diverses technologies de santé avec une assise scientifique », se félicite Nazih El Kouartey de l’Agence nationale de l’Assurance maladie (ANAM).
Après la réussite de la première édition, les professionnels aspirent que le prochain cycle de formation intègre désormais une composante pratique en proposant un diplôme universitaire en double diplomation avec une autre organisation internationale, déjà impliquée dans l’Evaluation des Technologies de Santé (ETS).
« Les participants pourront suivre une formation théorique sur place, complétée par un stage dans une institution d’un autre pays. Cela permettra de s’inspirer des bonnes pratiques adoptées par d'autres partenaires, afin d’enrichir leur formation théorique et de mener des recherches encore plus rationnelles et approfondies à ce sujet », recommande ce cadre, fort d'une solide expérience au ministère de la Santé et à l'A.
Fruit d’un partenariat fructueux entre le ministère de la Santé et l’Université Euromed de Fès (UEMF), la Société Marocaine de l’Économie des Produits de Santé (SMEPS) et l’Agence nationale de l’Assurance maladie (ANAM), la formation a été axée sur l’Évaluation des Technologies de Santé (ETS). Cette approche scientifique, incontournable pour la prise de décisions éclairées, joue un rôle clé dans l’optimisation de l’allocation des ressources financières et dans la mise en place de stratégies d’achat plus efficaces et stratégiques pour les prestations de soins.
Les 29 bénéficiaires, exclusivement issus du ministère de la Santé et de la Protection Sociale et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ont suivi pendant des mois un programme riche et accéléré, composé de sessions théoriques et d'ateliers animés par des experts nationaux et internationaux en évaluation des technologies de santé. L’objectif ultime recherché est d’outiller les professionnels des compétences clés pour la prise de décision dans le cadre de la refonte du système de santé et la restructuration de l’administration, selon les termes de Mustapha Bousmina, Président de l'Université Euromed de Fès.
« Ce diplôme marque la concrétisation d’un aspect pratique de la réforme menée par notre pays, en s’appuyant sur l’ETS qui deviendra un levier crucial pour assurer la soutenabilité financière des régimes d’assurance maladie », a déclaré Nazih El Kouartey, participant à la formation.
Ainsi, les participants sont désormais en mesure d'utiliser les outils d’évaluation pour orienter les décisions en santé publique, garantissant ainsi le choix du soin approprié au juste coût. L’objectif final est d’assurer le déploiement efficace des outils d’évaluation des technologies de santé, permettant de rationaliser les dépenses en ciblant l’ensemble des biens et services de santé, ainsi que les dispositifs thérapeutiques, dans le but de prévenir tout risque d’abus.
Vers une stratégie nationale d'évaluation des technologies de santé
À l'issue de la formation, les participants ont été invités à travailler sur six thématiques de recherche liées aux outils d’évaluation des technologies de santé. Ces travaux ont permis de formuler des lignes directrices visant à établir une évaluation des technologies de santé (ETS) applicable dans le contexte marocain, élaborées par une communauté de professionnels déterminés à contribuer activement à la réforme du système de santé.
De ce fait, les Lauréats de « Charaka » pourront apporter une valeur ajoutée considérable dans l'élaboration d'une stratégie nationale d'évaluation des technologies de santé.
« La Haute Autorité de Santé pourra s’appuyer sur les avis de cette première promotion pour élaborer une stratégie nationale d’évaluation des technologies de santé adapté aux besoins de notre pays en vue d’assurer un déploiement optimal des diverses technologies de santé avec une assise scientifique », se félicite Nazih El Kouartey de l’Agence nationale de l’Assurance maladie (ANAM).
Après la réussite de la première édition, les professionnels aspirent que le prochain cycle de formation intègre désormais une composante pratique en proposant un diplôme universitaire en double diplomation avec une autre organisation internationale, déjà impliquée dans l’Evaluation des Technologies de Santé (ETS).
« Les participants pourront suivre une formation théorique sur place, complétée par un stage dans une institution d’un autre pays. Cela permettra de s’inspirer des bonnes pratiques adoptées par d'autres partenaires, afin d’enrichir leur formation théorique et de mener des recherches encore plus rationnelles et approfondies à ce sujet », recommande ce cadre, fort d'une solide expérience au ministère de la Santé et à l'A.
Trois questions à Pr Chakib Nejjari : « Les travaux des lauréats de +Charaka+ serviront à la Haute Autorité de la Santé »
Vice-président, chargé du pôle Santé à l’Université Euro-Méditerranéenne de Fès, Pr Chakib Nejjari a répondu à nos questions sur la première édition de « Charaka ».
- Comment évaluez-vous l’importance du programme de formation « Charaka » ?
- Comment les travaux de recherche menés par les lauréats bénéficient-t-ils à la refonte du système de Santé ?
- Quelles sont vos ambitions par rapport à la prochaine édition ?
