Tout au long du mois sacré, nos habitudes alimentaires connaissent un changement radical. Il en est de même pour notre rythme de vie, nos habitudes et notre sommeil qui est retardé et écourté. Tous ces changements auxquels se trouve confronté notre organisme, tels les repas rapprochés et tardifs et le sommeil insuffisant finissent par induire des troubles. Parmi ces modifications, il y a les troubles digestifs qui représentent un motif de consultations médicales non négligeable particulièrement durant le Ramadan.
« On jeûne pendant 16 heures, on ne mange rien, on ne boit rien et soudainement, au moment de la rupture du jeûne (Ftour), on se jette sur les différents plats qui ornent la table du Ftour. On se gave de nourriture. On avale tout à grande vitesse, on ne mastique pas bien et on s’allonge en attendant le dîner et le Shour », explique Dr. Yousra Moustafid, nutritionniste. « Ces changements peuvent avoir des incidences sur la vie quotidienne, entrainant dans leur sillage des réactions de l’organisme, des symptômes douleurs et crampes abdominales, des nausées, des ballonnements, des flatulences », ajoute-t-elle. Il s’agit, en fait, de problèmes liés à une digestion difficile ou au transit intestinal tels que le reflux gastro-œsophagien, brûlures d’estomac, la constipation et/ou la diarrhée, qui sont occasionnés par une alimentation trop riche en aliments gras, salés, sucrés ou épicés, ou encore une consommation importante de boissons gazeuses.
D’autres signes sont aussi présents tels des maux de tête, des nausées et vomissements, des brûlures d’estomac, des douleurs dorsales, des troubles du sommeil, ce qui finit par gêner sérieusement les activités professionnelles et sociales de ceux qui en souffrent.
Le syndrome de l’intestin irritable
Le diagnostic du syndrome de l’intestin irritable (SII) est clinique. Ce trouble se développe de façon graduelle chez les adolescents et les jeunes adultes. Dans la plupart des cas, le SII est chronique.
« Les changements des habitudes pendant le ramadan peuvent avoir des incidences sur la vie quotidienne des patients souffrants de troubles intestinaux. Répertoriée comme étant une maladie latente, le SII se manifeste de plus en plus clairement et peut même devenir très douloureux si un régime alimentaire strict n'est pas suivi pendant le jeûne. Il peut aussi gêner sérieusement les activités professionnelles et sociales de ceux qui en souffrent, appauvrir leur qualité de vie et entraîner anxiété et dépression. Les personnes dont le syndrome se caractérise surtout par des diarrhées peuvent également avoir une déficience en vitamines et en minéraux », détaille Dr. Moustafid.
La nutritionniste estime que parmi les causes et les facteurs déclenchants du syndrome de l’intestin irritable, il y a les troubles psychologiques (stress, anxiété …), dont les femmes sont plus sujettes et l’association fréquente et excessive d’aliments trop gras, trop sucrés, trop épicés, d’excitants (café, boissons gazeuses…). « Et comme c’est souvent le cas lors du mois de Ramadan, on assiste à un grand changement des habitudes alimentaires auxquels s’ajoutent des changements horaires qui vont modifier la qualité et la quantité des repas, ce qui n’est pas toujours le bon choix ».
Avant d’entreprendre un traitement, il est recommandé de noter pendant quelques semaines ce que l’on mange afin d’identifier les aliments qui déclenchent systématiquement les malaises et de les exclure de son menu. Les conseils d’un nutritionniste peuvent être d’un grand secours : ils permettent de continuer à manger de façon équilibrée malgré le jeûne.
Troubles digestifs : quelles solutions ?
Pour soulager l’estomac, il est fortement recommandé de fractionner les repas, manger équilibré en privilégiant les fruits et légumes, éviter les aliments trop gras et trop sucrés, réduire sa consommation d’excitants (le thé, café…). « Consommez des aliments faciles à supporter : riz, pain, flocons d’avoine, fruits et légumes cuits, jambon blanc, laitages. Evitez les épices, les fritures et les graisses. Réintroduisez les aliments par petites quantités en fractionnant vos repas. Pour satisfaire vos besoins hydriques et minéraux, veillez à boire suffisamment (eau, jus de fruits dilués, soupes) », conseille Dr. Moustafid.
Les tisanes et autres plantes médicinales peuvent vous apporter une aide précieuse. Par exemple le fenouil, l’anis vert, le cumin, le thym et le basilic sont à prendre en compte comme antispasmodiques. Ils feront non seulement du bien à votre ventre, mais agrémenteront subtilement vos plats. Il faut aussi et surtout respecter le repas du Shour à condition de manger peu et léger tout en veillant à avoir une bonne hygiène de sommeil.
« On jeûne pendant 16 heures, on ne mange rien, on ne boit rien et soudainement, au moment de la rupture du jeûne (Ftour), on se jette sur les différents plats qui ornent la table du Ftour. On se gave de nourriture. On avale tout à grande vitesse, on ne mastique pas bien et on s’allonge en attendant le dîner et le Shour », explique Dr. Yousra Moustafid, nutritionniste. « Ces changements peuvent avoir des incidences sur la vie quotidienne, entrainant dans leur sillage des réactions de l’organisme, des symptômes douleurs et crampes abdominales, des nausées, des ballonnements, des flatulences », ajoute-t-elle. Il s’agit, en fait, de problèmes liés à une digestion difficile ou au transit intestinal tels que le reflux gastro-œsophagien, brûlures d’estomac, la constipation et/ou la diarrhée, qui sont occasionnés par une alimentation trop riche en aliments gras, salés, sucrés ou épicés, ou encore une consommation importante de boissons gazeuses.
D’autres signes sont aussi présents tels des maux de tête, des nausées et vomissements, des brûlures d’estomac, des douleurs dorsales, des troubles du sommeil, ce qui finit par gêner sérieusement les activités professionnelles et sociales de ceux qui en souffrent.
Le syndrome de l’intestin irritable
Le diagnostic du syndrome de l’intestin irritable (SII) est clinique. Ce trouble se développe de façon graduelle chez les adolescents et les jeunes adultes. Dans la plupart des cas, le SII est chronique.
« Les changements des habitudes pendant le ramadan peuvent avoir des incidences sur la vie quotidienne des patients souffrants de troubles intestinaux. Répertoriée comme étant une maladie latente, le SII se manifeste de plus en plus clairement et peut même devenir très douloureux si un régime alimentaire strict n'est pas suivi pendant le jeûne. Il peut aussi gêner sérieusement les activités professionnelles et sociales de ceux qui en souffrent, appauvrir leur qualité de vie et entraîner anxiété et dépression. Les personnes dont le syndrome se caractérise surtout par des diarrhées peuvent également avoir une déficience en vitamines et en minéraux », détaille Dr. Moustafid.
La nutritionniste estime que parmi les causes et les facteurs déclenchants du syndrome de l’intestin irritable, il y a les troubles psychologiques (stress, anxiété …), dont les femmes sont plus sujettes et l’association fréquente et excessive d’aliments trop gras, trop sucrés, trop épicés, d’excitants (café, boissons gazeuses…). « Et comme c’est souvent le cas lors du mois de Ramadan, on assiste à un grand changement des habitudes alimentaires auxquels s’ajoutent des changements horaires qui vont modifier la qualité et la quantité des repas, ce qui n’est pas toujours le bon choix ».
Avant d’entreprendre un traitement, il est recommandé de noter pendant quelques semaines ce que l’on mange afin d’identifier les aliments qui déclenchent systématiquement les malaises et de les exclure de son menu. Les conseils d’un nutritionniste peuvent être d’un grand secours : ils permettent de continuer à manger de façon équilibrée malgré le jeûne.
Troubles digestifs : quelles solutions ?
Pour soulager l’estomac, il est fortement recommandé de fractionner les repas, manger équilibré en privilégiant les fruits et légumes, éviter les aliments trop gras et trop sucrés, réduire sa consommation d’excitants (le thé, café…). « Consommez des aliments faciles à supporter : riz, pain, flocons d’avoine, fruits et légumes cuits, jambon blanc, laitages. Evitez les épices, les fritures et les graisses. Réintroduisez les aliments par petites quantités en fractionnant vos repas. Pour satisfaire vos besoins hydriques et minéraux, veillez à boire suffisamment (eau, jus de fruits dilués, soupes) », conseille Dr. Moustafid.
Les tisanes et autres plantes médicinales peuvent vous apporter une aide précieuse. Par exemple le fenouil, l’anis vert, le cumin, le thym et le basilic sont à prendre en compte comme antispasmodiques. Ils feront non seulement du bien à votre ventre, mais agrémenteront subtilement vos plats. Il faut aussi et surtout respecter le repas du Shour à condition de manger peu et léger tout en veillant à avoir une bonne hygiène de sommeil.