Alors que la mobilisation ne devrait démarrer officiellement que ce lundi, les agriculteurs français ont commencé dès dimanche à manifester pour exprimer notamment leur opposition à l'accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les pays latino-américains du Mercosur.
"On va rester ici toute la nuit. On verra demain matin ce qui ressort des discussions dans les ministères pour savoir si on lève le camp ou non", a expliqué le président des Jeunes agriculteurs de l'Essonne, Victor Rabier, relayé par BFMTV.
La présidente de l'Ile-de-France, Valérie Pécresse, s'est rendue au point de blocage et a discuté avec plusieurs agriculteurs, faisant part du "soutien total" de la région Ile-de-France et appelant le Premier ministre Michel Barnier à "bloquer la signature du Mercosur".
Avant de s'envoler pour le sommet du G20 de Rio, le président Emmanuel Macron a réaffirmé dimanche, depuis Buenos Aires, que "la France ne signerait pas en l'état ce traité Mercosur", soulignant que "l'agriculture française et européenne n'est pas un facteur d'ajustement à de mauvais accords".
Macron est, par ailleurs, revenu sur le mouvement de contestation agricole en France, estimant que "les difficultés que vivent [les] agriculteurs aujourd'hui n'ont rien à voir avec le Mercosur, puisqu'il n'est même pas encore signé".
Le traité entre l’UE et le Mercosur est sous le feu de critiques, ses détracteurs l’accusant notamment de contribuer à importer plus de produits agricoles dans l’UE sans pour autant respecter toutes ses règles, favorisant une concurrence déloyale et exerçant une pression sur le marché européen.
Intervention des forces mobiles en cas de blocage
Par ailleurs, le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a détaillé dimanche les limites que le mouvement de contestation agricole ne devrait pas franchir pour éviter une intervention des forces de l'ordre, alors que les agriculteurs commençaient déjà à manifester pour exprimer notamment leur opposition à l'accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les pays latino-américains du Mercosur.
"On a toujours des craintes avec des manifestations, c'est la raison pour laquelle j'ai reçu cette semaine des responsables syndicaux agricoles pour avoir un dialogue, mais pour leur dire aussi les limites, puisque le droit de manifester, c'est un droit constitutionnel évidemment , mais il y a des limites", a déclaré Bruno Retailleau dans "Le Grand Jury" sur RTL.
Retailleau affirme avoir indiqué "trois limites" à ne pas franchir : "pas d'atteintes aux biens, pas d'atteintes à plus forte raison aux personnes, et pas d'enkystement, pas de blocage durable parce que sinon, ce sera tolérance zéro". "S'il y a un blocage durable, un enkystement, nous n'hésiterons pas à mobiliser les forces mobiles", a-t-il affirmé.
Le président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), Arnaud Rousseau, pour sa part, a annoncé dimanche sur BFMTV, que 82 actions étaient prévues dans 80 départements. "Elles prendront corps dimanche après-midi en Île-de-France et lundi et mardi essentiellement dans les préfectures et sous-préfectures, et sur les avenues et les ronds-points de l’Europe, alors que s’ouvrira (lundi) le G20 au Brésil", avant de préciser que la mobilisation allait "s’étaler jusqu’à la mi-décembre".
Rousseau a rappelé que seuls "35 à 36%" des engagements pris par le gouvernement Attal en février dernier avaient été mis en œuvre avant la dissolution et le remaniement.
"On va rester ici toute la nuit. On verra demain matin ce qui ressort des discussions dans les ministères pour savoir si on lève le camp ou non", a expliqué le président des Jeunes agriculteurs de l'Essonne, Victor Rabier, relayé par BFMTV.
La présidente de l'Ile-de-France, Valérie Pécresse, s'est rendue au point de blocage et a discuté avec plusieurs agriculteurs, faisant part du "soutien total" de la région Ile-de-France et appelant le Premier ministre Michel Barnier à "bloquer la signature du Mercosur".
Avant de s'envoler pour le sommet du G20 de Rio, le président Emmanuel Macron a réaffirmé dimanche, depuis Buenos Aires, que "la France ne signerait pas en l'état ce traité Mercosur", soulignant que "l'agriculture française et européenne n'est pas un facteur d'ajustement à de mauvais accords".
Macron est, par ailleurs, revenu sur le mouvement de contestation agricole en France, estimant que "les difficultés que vivent [les] agriculteurs aujourd'hui n'ont rien à voir avec le Mercosur, puisqu'il n'est même pas encore signé".
Le traité entre l’UE et le Mercosur est sous le feu de critiques, ses détracteurs l’accusant notamment de contribuer à importer plus de produits agricoles dans l’UE sans pour autant respecter toutes ses règles, favorisant une concurrence déloyale et exerçant une pression sur le marché européen.
Intervention des forces mobiles en cas de blocage
Par ailleurs, le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a détaillé dimanche les limites que le mouvement de contestation agricole ne devrait pas franchir pour éviter une intervention des forces de l'ordre, alors que les agriculteurs commençaient déjà à manifester pour exprimer notamment leur opposition à l'accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les pays latino-américains du Mercosur.
"On a toujours des craintes avec des manifestations, c'est la raison pour laquelle j'ai reçu cette semaine des responsables syndicaux agricoles pour avoir un dialogue, mais pour leur dire aussi les limites, puisque le droit de manifester, c'est un droit constitutionnel évidemment , mais il y a des limites", a déclaré Bruno Retailleau dans "Le Grand Jury" sur RTL.
Retailleau affirme avoir indiqué "trois limites" à ne pas franchir : "pas d'atteintes aux biens, pas d'atteintes à plus forte raison aux personnes, et pas d'enkystement, pas de blocage durable parce que sinon, ce sera tolérance zéro". "S'il y a un blocage durable, un enkystement, nous n'hésiterons pas à mobiliser les forces mobiles", a-t-il affirmé.
Le président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), Arnaud Rousseau, pour sa part, a annoncé dimanche sur BFMTV, que 82 actions étaient prévues dans 80 départements. "Elles prendront corps dimanche après-midi en Île-de-France et lundi et mardi essentiellement dans les préfectures et sous-préfectures, et sur les avenues et les ronds-points de l’Europe, alors que s’ouvrira (lundi) le G20 au Brésil", avant de préciser que la mobilisation allait "s’étaler jusqu’à la mi-décembre".
Rousseau a rappelé que seuls "35 à 36%" des engagements pris par le gouvernement Attal en février dernier avaient été mis en œuvre avant la dissolution et le remaniement.