Ce changement de pied qui intervient deux mois avant le retour de Donald Trump au pouvoir a été rendu public par un responsable s’exprimant sous couvert de l’anonymat. Les États-Unis «ont donné le feu vert à l’utilisation de missiles à longue portée», a déclaré cette source.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accueilli avec prudence cette annonce, se contentant de noter que ces armements «parleront d’eux-mêmes».
Les missiles devraient initialement être utilisés dans la région frontalière russe de Koursk, où ont été déployés des soldats nord-coréens en appui des troupes russes, selon notamment le New York Times, qui cite des responsables américains s’exprimant toujours sous couvert de l’anonymat. Mais ces missiles pourraient être utilisés contre d’autres cibles plus tard.
L’Ukraine n’a eu de cesse de réclamer à ses alliés, depuis septembre 2022, l’autorisation de frapper le territoire russe en profondeur avec des missiles à longue portée. Mais plusieurs pays, dont les États-Unis, se refusaient jusque-là à donner un tel feu vert, par crainte d’une escalade avec Moscou.
Ces missiles de longue portée appelés ATACMS peuvent atteindre des cibles situées à 300 kilomètres de distance et permettent d’atteindre des sites logistiques de l’armée russe ou des aérodromes d’où décollent les bombardiers.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accueilli avec prudence cette annonce, se contentant de noter que ces armements «parleront d’eux-mêmes».
Les missiles devraient initialement être utilisés dans la région frontalière russe de Koursk, où ont été déployés des soldats nord-coréens en appui des troupes russes, selon notamment le New York Times, qui cite des responsables américains s’exprimant toujours sous couvert de l’anonymat. Mais ces missiles pourraient être utilisés contre d’autres cibles plus tard.
L’Ukraine n’a eu de cesse de réclamer à ses alliés, depuis septembre 2022, l’autorisation de frapper le territoire russe en profondeur avec des missiles à longue portée. Mais plusieurs pays, dont les États-Unis, se refusaient jusque-là à donner un tel feu vert, par crainte d’une escalade avec Moscou.
Ces missiles de longue portée appelés ATACMS peuvent atteindre des cibles situées à 300 kilomètres de distance et permettent d’atteindre des sites logistiques de l’armée russe ou des aérodromes d’où décollent les bombardiers.