Intolérance religieuse, propagande de l’homosexualité et autres agissements offensants pour la croyance des élèves dans ces écoles, font aujourd’hui largement polémique.
Intolérance religieuse… Le Lycée Lyautey dément
Depuis quelque temps, plusieurs écoles de Missions françaises ont fait l’objet de rumeurs de discrimination religieuse, c’est le cas du lycée Lyautey, lorsqu’une institutrice française s’est montrée « gênée » de voir sa collègue marocaine en train de faire sa prière rituelle dans un espace au sein de l’école, tel que cela a été relayé par plusieurs médias.
De ce fait, la maîtresse s’est permise d’intervenir, demandant à sa consœur d’accomplir ses rituels religieux « chez elle ». Un acte d’intolérance accueilli par des protestations, par plusieurs parents d’élèves qui ont pris les devants dans ladite situation, craignant que ce genre d’actes n’infecte sciemment les esprits de leurs enfants.
En réponse, le lycée Lyautey a nié ces propos les jugeant « inconcevables ». Contacté par notre Rédaction, la direction du Lycée Lyautey, par la voix du proviseur par intérim, Jean-Pierre Pasquiou, a démenti l’existence de « prétendues restrictions ». À ce sujet, le responsable s’est dit « sûr et certain » qu'aucune professeure du lycée Lyautey n'a essayé d'empêcher une employée de faire sa prière, expliquant que « si cela s'était produit, j'en aurais immédiatement été averti par les représentants des personnels qui n'auraient pas laissé passer un tel acte ». Selon ses dires, « le lycée Lyautey dispose déjà d'une salle de prière et d'un vestiaire équipé pour faire les ablutions ».
Jean-Pierre Pasquiou a tenu à rappeler que « les professeurs savent parfaitement que le droit de faire sa prière sur son lieu de travail pour les personnels doit être respecté. « Je n'ai jamais entendu la moindre remarque à ce sujet », a-t-il fait observer, soulignant que « le lycée Lyautey relève de l'Agence pour l'Enseignement Français à l'Etranger qui anime un réseau d'établissements scolaires porteurs de valeurs humanistes de tolérance, de respect du bien commun », a-t-il conclu.
Propagande de l’homosexualité… L’institutrice suspendue
Pour sa part, l’école Honoré de Balzac à Kénitra a été vivement critiquée pour « l’apologie de l’homosexualité », en l’occurrence par le biais d’une enseignante parmi son staff. L’institutrice a consacré une de ses leçons à la présentation d’informations autour de l’homosexualité et à la diffusion d’idées portant atteinte aux référents consacrés de l’islam, touchant ainsi à l’identité religieuse de ses élèves. Il est notamment jugé grave d’initier ces enfants à accepter des concepts de nature homosexuelle et à propager des perceptions qui promeuvent les relations entre les personnes de même sexe.
Ces actes ont été dénoncés également par Abderahim Jamaï, dans un communiqué rendu public, de par son statut d’avocat des parents d’élèves, inquiets pour des actes qui « portent atteinte à l’identité culturelle de leurs enfants et à leur stabilité psychologique », « des sujets qui ne sont pas proportionnels ni à leur âge ni à leur conscience spirituelle, d’autant plus qu’ils sont âgés de moins de dix ans ». « Ces enfants ne sont même pas aptes à discuter ni à assimiler ces idées ou à exprimer leur opinion à ce sujet ». Ces comportements, considèrent-ils, sont « une exploitation de l’enfance, un crime et une déviation pédagogique de l’enseignant envers ces enfants ». Déçus par la non-réactivité de l’établissement, les parents d’élèves ont ouvert une procédure préliminaire auprès du tribunal de première instance à Kénitra.
Contacté par notre Rédaction pour obtenir sa version, l'établissement Balzac à Kénitra n'a pas voulu répondre à nos sollicitations.
Or, la réalité est que l’enseignante a été suspendue de ses fonctions, par l’Agence pour les établissements français à l’étranger, pour « manquement grave dans sa posture professionnelle et ses pratiques pédagogiques », tel que cela a été rapporté par RFI.
« Les parents des élèves ont été informés de la décision de mettre fin aux fonctions de l’enseignante, après que les responsables aient été convaincus de l’ampleur de l’affaire et de son impact sur les élèves, mais également sur la réputation de l’école elle-même », un lieu censé être un espace de sécurité, de tolérance, a révélé l’avocat dans un communiqué.
De par sa gravité, l’affaire a été soulevée aussi par la députée Hanane Atarguine qui a interpellé, via une question écrite au ministre des Affaires étrangères, au sujet de ces pratiques qui « portent atteinte aux constantes religieuses et nationales du Maroc », suscitant la colère des familles, qui ne veulent pas que « l’école se convertisse en un lieu de règlement de comptes politiques et de comportements déraisonnables », souligne-t-elle.