Un bilan probant
Le bilan du programme d’accompagnement des sportifs potentiellement qualifiables ou qualifiés, qui a duré 6 mois, a été dévoilé par la présidente de l’Agence, Dr Fatima Abouali, lors d’une conférence de presse tenue en fin de semaines dans les locaux de son siège à Rabat.
L’opération a été entamée le 14 janvier 2024 pour se terminer le 17 juillet courant et a touché en définitive 1069 sportifs. Il fallait le faire face vu les contraintes liés aux délais impartis.
L’AMAD ayant respecté les exigences des organisateurs des JO pour qui la performance ne saurait garantir, à elle seule, la participation à la compétition à défaut d’un certificat de contrôle antidopage.
Plus de 80% des effectifs contrôlés relèvent de 18 fédérations nationales, le reste est constitué de sportifs de haut niveau suivis pour le compte de 6 fédérations internationales.
La preuve par les statistiques
Les statistiques sont éloquentes, pas moins de 136 sportifs ont été soumis au programme de suivi depuis la publication des exigences, en plus de 10 pour le compte des fédérations internationales.
En définitive, 60 sportifs ont estampillé leur billet pour Paris, soit 37% de l’effectif suivi, ce qui dénote de la qualité du travail effectué.
Ce n’était pas simple, indiqua Dr Fatima Abouali, car la gestion de cette opération est d’une grande lourdeur concernant certaines disciplines sportives. L’exemple est celui de l’athlétisme qui a qualifié 13 éléments sur un effectif de 54, dont 9 ont été accompagnés par l’AMAD. Pour cela, il a fallu se déplacer constamment chez des sportifs décimés territorialement au Maroc et à l’étranger, et respecter le nombre de contrôles par disciplines qui varie entre 1 et 3.
Le but de l’AMAD était de ratisser large et assurer une couverture totale des sportifs en course pour Paris.
En chiffres, l’Agence a effectué 128 opération de contrôle qui ont occasionné 390 prélèvements (contre 176 pour les JO de Tokyo), soit une moyenne de 2,8 contrôlespar sportif suivi et 7,8 par sportif qualifié.
L’athlétisme s’est accaparé la part du lion avec 61,5% du programme de contrôle. Ceci s’explique par le fait que cette discipline exige un contrôle rigoureux en raison de sa présence sur la liste grise de l’instance internationale depuis les scandales de dopage de certains athlètes marocains. Aussi, l’AMAD ne doit rater aucun évènement d’athlétisme organisé sur le territoire national. En plus des contrôles des urines, les athlètes doivent disposer d’un passeport biologique d’analyse par le sang.
La présidente Dr Fatima Abouali fait un scoop à ce propos, confiant que des promesses ont été données pour que l’athlétisme marocain soit exclu de la liste grise l’année prochaine. Cela sera très bénéfique pour l’AMAD, se réjouit-elle, vu qu’une telle levée de sanctions se traduira par des économies conséquentes en termes de contrôle et donc de budget.
Jugez-en, le pactole alloué au contrôle d’un seul sportif est en moyenne de 30 mille dirhams ! On imagine l’enveloppe globale si l’on sait que l’athlétisme a nécessité 240 contrôles et 128 déplacements rien que pour les 6 premiers mois de l’année en cours. C’est dire les sacrifices inhérents en termes de logistiques humaine et matérielle fournis par l’Agence.
Le bilan du programme d’accompagnement des sportifs potentiellement qualifiables ou qualifiés, qui a duré 6 mois, a été dévoilé par la présidente de l’Agence, Dr Fatima Abouali, lors d’une conférence de presse tenue en fin de semaines dans les locaux de son siège à Rabat.
L’opération a été entamée le 14 janvier 2024 pour se terminer le 17 juillet courant et a touché en définitive 1069 sportifs. Il fallait le faire face vu les contraintes liés aux délais impartis.
L’AMAD ayant respecté les exigences des organisateurs des JO pour qui la performance ne saurait garantir, à elle seule, la participation à la compétition à défaut d’un certificat de contrôle antidopage.
Plus de 80% des effectifs contrôlés relèvent de 18 fédérations nationales, le reste est constitué de sportifs de haut niveau suivis pour le compte de 6 fédérations internationales.
La preuve par les statistiques
Les statistiques sont éloquentes, pas moins de 136 sportifs ont été soumis au programme de suivi depuis la publication des exigences, en plus de 10 pour le compte des fédérations internationales.
En définitive, 60 sportifs ont estampillé leur billet pour Paris, soit 37% de l’effectif suivi, ce qui dénote de la qualité du travail effectué.
Ce n’était pas simple, indiqua Dr Fatima Abouali, car la gestion de cette opération est d’une grande lourdeur concernant certaines disciplines sportives. L’exemple est celui de l’athlétisme qui a qualifié 13 éléments sur un effectif de 54, dont 9 ont été accompagnés par l’AMAD. Pour cela, il a fallu se déplacer constamment chez des sportifs décimés territorialement au Maroc et à l’étranger, et respecter le nombre de contrôles par disciplines qui varie entre 1 et 3.
Le but de l’AMAD était de ratisser large et assurer une couverture totale des sportifs en course pour Paris.
En chiffres, l’Agence a effectué 128 opération de contrôle qui ont occasionné 390 prélèvements (contre 176 pour les JO de Tokyo), soit une moyenne de 2,8 contrôlespar sportif suivi et 7,8 par sportif qualifié.
L’athlétisme s’est accaparé la part du lion avec 61,5% du programme de contrôle. Ceci s’explique par le fait que cette discipline exige un contrôle rigoureux en raison de sa présence sur la liste grise de l’instance internationale depuis les scandales de dopage de certains athlètes marocains. Aussi, l’AMAD ne doit rater aucun évènement d’athlétisme organisé sur le territoire national. En plus des contrôles des urines, les athlètes doivent disposer d’un passeport biologique d’analyse par le sang.
La présidente Dr Fatima Abouali fait un scoop à ce propos, confiant que des promesses ont été données pour que l’athlétisme marocain soit exclu de la liste grise l’année prochaine. Cela sera très bénéfique pour l’AMAD, se réjouit-elle, vu qu’une telle levée de sanctions se traduira par des économies conséquentes en termes de contrôle et donc de budget.
Jugez-en, le pactole alloué au contrôle d’un seul sportif est en moyenne de 30 mille dirhams ! On imagine l’enveloppe globale si l’on sait que l’athlétisme a nécessité 240 contrôles et 128 déplacements rien que pour les 6 premiers mois de l’année en cours. C’est dire les sacrifices inhérents en termes de logistiques humaine et matérielle fournis par l’Agence.
La mise en conformité avec les règles des instances internationales
Le souci permanent de l’AMAD est de veiller à la mise en conformité avec les exigences des instances internationales. Ceci permettra de gagner plus en crédibilité pour ses activités de suivi et de contrôle des sportifs.
Dr Fatima Abouali indiqua que l’Agence a réussi dans ce chapitre et que l’on peut appréhender à travers la moyenne de satisfaction des exigences par rapport aux recommandations de l’instance internationale.
Le pourcentage de contrôle de toutes les disciplines sportives a atteint les 100%, hormis la natation (66%) du fait que les deux nageurs n’ont obtenu leur qualification qu’aux derniers moments.
Une activité parallèle
Dr Fatima Abouali confie que l’AMAD ne fait pas seulement du contrôle, mais dispense parallèlement un programme d’éducation en présentiel ou en distanciel, dispatché en 7 séances et dédié à une dizaine de disciplines représentées par 74 bénéficiaires. Le programme est sanctionné par un certificat Adel qui été décerné cette année à 36 participants.
Autant dire, en résumé, le travail laborieux et couteux que nécessite l’opération de contrôle antidopage, une opération alambiquée mais que l’Agence a réussi à transcender grâce à son abnégation.
Cette instance de service public constitue la clé de voute pour le sport national et pour la société entière dans la mesure où elle s’érige en outil précieux pour lutter contre la dépravation au sein de la grande famille des sportifs et chez une frange de la jeunesse souvent livrée à elle-même, sans encadrement aucun.
Le souci permanent de l’AMAD est de veiller à la mise en conformité avec les exigences des instances internationales. Ceci permettra de gagner plus en crédibilité pour ses activités de suivi et de contrôle des sportifs.
Dr Fatima Abouali indiqua que l’Agence a réussi dans ce chapitre et que l’on peut appréhender à travers la moyenne de satisfaction des exigences par rapport aux recommandations de l’instance internationale.
Le pourcentage de contrôle de toutes les disciplines sportives a atteint les 100%, hormis la natation (66%) du fait que les deux nageurs n’ont obtenu leur qualification qu’aux derniers moments.
Une activité parallèle
Dr Fatima Abouali confie que l’AMAD ne fait pas seulement du contrôle, mais dispense parallèlement un programme d’éducation en présentiel ou en distanciel, dispatché en 7 séances et dédié à une dizaine de disciplines représentées par 74 bénéficiaires. Le programme est sanctionné par un certificat Adel qui été décerné cette année à 36 participants.
Autant dire, en résumé, le travail laborieux et couteux que nécessite l’opération de contrôle antidopage, une opération alambiquée mais que l’Agence a réussi à transcender grâce à son abnégation.
Cette instance de service public constitue la clé de voute pour le sport national et pour la société entière dans la mesure où elle s’érige en outil précieux pour lutter contre la dépravation au sein de la grande famille des sportifs et chez une frange de la jeunesse souvent livrée à elle-même, sans encadrement aucun.