Le deuil et la tristesse ont gagné le monde après la mort de l’Argentin Diego Maradona, légende du football disparue mercredi à 60 ans, laissant les passionnés de ballon rond orphelins de l’un des joueurs les plus charismatiques et controversés de l’Histoire. Dans le quartier de Boca à Buenos Aires, mais aussi en Europe à Naples et Barcelone, hauts lieux de la carrière du «Pibe de Oro» («gamin en or»), l’émotion s’est répandue dans les rangs des fans, quelques heures après l’annonce du décès du champion du monde 1986 des suites d’un arrêt cardiaque. Le président argentin Alberto Fernandez a décrété trois jours de deuil national. Il a aussi annoncé que la veillée funèbre, initialement prévue pour trois jours, s’est tienue finalement sur la seule journée de jeudi, de 6H00 à 16H00 locales (09H00 a 19H00 GMT), à la demande de la famille.
Elle se fera au palais présidentiel, où son ex-femme Claudia Villafañe et leurs deux filles, Dalma et Gianinna, sont arrivées peu avant minuit, suivies de joueurs en activité ou retraités, notamment des coéquipiers du capitaine argentin au Mondial-1986. La dépouille de Maradona est arrivée dans la nuit au palais présidentiel. Des centaines de personnes faisaient déjà la queue devant cette Casa Rosada pour pouvoir prendre congé de l’idole.
Oedème pulmonaire et insuffisance cardiaque
Le décès s’est produit «à 12 heures» (15H00 GMT), selon le procureur John Broyard. Ces résultats préliminaires de l’autopsie indiquent que Maradona est mort «d’un œdème pulmonaire aigu secondaire et d’une insuffisance cardiaque chronique exacerbée. Cœur avec cardiomyopathie dilatée», a-t-il précisé. L’inquiétude était déjà vive ces derniers jours: «Diego» avait subi une intervention chirurgicale pour un hématome au crâne début novembre et se remettait dans une maison de la périphérie de Buenos Aires au moment de son décès.
Des milliers d’admirateurs se sont rassemblés dans la nuit auprès des stades des clubs où Maradona a officié en Argentine: à Buenos Aires (Argentinos Juniors et Boca Juniors), Rosario (Newell’s Old Boys) ainsi qu’à La Plata, où il entraînait la formation de Gimnasia jusqu’à son décès. D’autres se sont regroupés autour de l’Obélisque de la capitale, traditionnel lieu des célébrations d’événements sportifs.
En Europe, la ville de Naples attendait elle fébrilement de revoir du football, jeudi soir pour un match de Ligue Europa qui sera synonyme d’hommage au plus grand joueur de l’histoire du club où Maradona a évolué de 1984 à 1991, au sommet de son art après un passage à Barcelone.
Comme mercredi dans les enceintes européennes de Ligue des champions, une minute de silence sera respectée au stade San Paolo, qui devait rester allumé toute la nuit en hommage à l’Argentin. Un stade qui pourrait bientôt porter le nom du joueur défunt, la municipalité ayant déjà évoqué cette idée. De nombreux Napolitains sont sortis dans la rue pour rendre hommage à leur idole.
«Main de Dieu»
L’aura de ce dribbleur hors pair a en effet dépassé le cadre des passionnés de football, tant Maradona a marqué les esprits par ses buts et ses mouvements spectaculaires balle au pied comme ses excès, oscillant entre grandeur et flamboyance, déchéance, drogue et polémiques. Le légendaire numéro 10 a aussi étincelé en équipe nationale, sous le maillot de l’Albiceleste qu’il a porté 91 fois pour 34 buts.
Son but de la main contre l’Angleterre en quart de finale du Mondial-1986, qu’il avait aussitôt rebaptisé «main de Dieu», restera comme l’une des images les plus mémorables de l’histoire du football, tout comme son second but, tout en dribbles et en culot, dans cette rencontre au stade Aztèque de Mexico.
Après une finale perdue en 1990 contre l’Allemagne, son histoire avec le Mondial finira mal, par une exclusion lors de l’édition 1994 après un contrôle antidopage positif. Le crépuscule sportif pour Maradona malgré plusieurs tentatives de retour.
Moins retenus, ses passages sur les bancs des entraîneurs l’auront mené de la sélection argentine (2008-2010), au Mexique, et finalement au Gimnasia La Plata en Argentine, où il exerçait encore juste avant sa mort.
Si la planète savait la santé du «Pibe de Oro» fragile, l’annonce de son décès a entraîné un déluge de tristesse et d’éloges dans le monde du ballon rond, où seul le Brésilien Pelé (80 ans) rivalise dans le classement informel des plus grands de l’histoire.
Celui-ci s’est ému sur Instagram d’une «triste nouvelle». «J’ai perdu un grand ami et le monde a perdu une légende (...) Un jour, j’espère qu’on pourra jouer au foot ensemble au ciel», a écrit le «Roi» Pelé.
«Le plus grand»
Son compatriote Lionel Messi, autre génie argentin avec lequel il a entretenu une relation complexe, a affirmé sur Instagram que Maradona «nous laisse mais il ne s’en va pas, parce que Diego est éternel». «Je garde en moi tous les beaux moments vécus avec lui», a écrit «La Pulga».
Le Portugais quintuple Ballon d’Or Cristiano Ronaldo a lui dit adieu à «un génie éternel» et «un magicien inégalable», tandis que l’ex-meneur de jeu français et ancien dirigeant de l’UEFA Michel Platini a indiqué à l’AFP que «Diego Maradona restera dans le coeur des Napolitains, dans le coeur des Argentins (...) comme une étoile, et pour l’éternité».
«C’est une perte énorme pour le monde en général, et pour le monde du football. J’ai gravé dans ma tête son Mondial-1986», a dit le Français Zinédine Zidane, champion du monde 1998.
«Ce que Diego a fait pour le football, pour nous faire tous tomber amoureux de ce sport merveilleux, est unique (...) Il mérite notre gratitude éternelle», a pour sa part réagi Gianni Infantino, le président de la Fifa, une organisation avec laquelle le défunt a toujours entretenu des rapports conflictuels.
«Merci éternel. Eternel Diego», a sobrement réagi Boca Juniors, le club argentin où le génial N.10 a séduit l’Europe, en 1981-1982, avant son départ pour le FC Barcelone (1982-1984) et Naples (1984-1991). «Pour toujours, ciao Diego», s’est incliné le club italien.
«Tu nous a emmenés sur le toit du monde. Tu nous as rendus immensément heureux. Tu as été le plus grand de tous. Merci d’avoir existé, Diego», a déclaré le président de l’Argentine, Alberto Fernandez.
Elle se fera au palais présidentiel, où son ex-femme Claudia Villafañe et leurs deux filles, Dalma et Gianinna, sont arrivées peu avant minuit, suivies de joueurs en activité ou retraités, notamment des coéquipiers du capitaine argentin au Mondial-1986. La dépouille de Maradona est arrivée dans la nuit au palais présidentiel. Des centaines de personnes faisaient déjà la queue devant cette Casa Rosada pour pouvoir prendre congé de l’idole.
Oedème pulmonaire et insuffisance cardiaque
Le décès s’est produit «à 12 heures» (15H00 GMT), selon le procureur John Broyard. Ces résultats préliminaires de l’autopsie indiquent que Maradona est mort «d’un œdème pulmonaire aigu secondaire et d’une insuffisance cardiaque chronique exacerbée. Cœur avec cardiomyopathie dilatée», a-t-il précisé. L’inquiétude était déjà vive ces derniers jours: «Diego» avait subi une intervention chirurgicale pour un hématome au crâne début novembre et se remettait dans une maison de la périphérie de Buenos Aires au moment de son décès.
Des milliers d’admirateurs se sont rassemblés dans la nuit auprès des stades des clubs où Maradona a officié en Argentine: à Buenos Aires (Argentinos Juniors et Boca Juniors), Rosario (Newell’s Old Boys) ainsi qu’à La Plata, où il entraînait la formation de Gimnasia jusqu’à son décès. D’autres se sont regroupés autour de l’Obélisque de la capitale, traditionnel lieu des célébrations d’événements sportifs.
En Europe, la ville de Naples attendait elle fébrilement de revoir du football, jeudi soir pour un match de Ligue Europa qui sera synonyme d’hommage au plus grand joueur de l’histoire du club où Maradona a évolué de 1984 à 1991, au sommet de son art après un passage à Barcelone.
Comme mercredi dans les enceintes européennes de Ligue des champions, une minute de silence sera respectée au stade San Paolo, qui devait rester allumé toute la nuit en hommage à l’Argentin. Un stade qui pourrait bientôt porter le nom du joueur défunt, la municipalité ayant déjà évoqué cette idée. De nombreux Napolitains sont sortis dans la rue pour rendre hommage à leur idole.
«Main de Dieu»
L’aura de ce dribbleur hors pair a en effet dépassé le cadre des passionnés de football, tant Maradona a marqué les esprits par ses buts et ses mouvements spectaculaires balle au pied comme ses excès, oscillant entre grandeur et flamboyance, déchéance, drogue et polémiques. Le légendaire numéro 10 a aussi étincelé en équipe nationale, sous le maillot de l’Albiceleste qu’il a porté 91 fois pour 34 buts.
Son but de la main contre l’Angleterre en quart de finale du Mondial-1986, qu’il avait aussitôt rebaptisé «main de Dieu», restera comme l’une des images les plus mémorables de l’histoire du football, tout comme son second but, tout en dribbles et en culot, dans cette rencontre au stade Aztèque de Mexico.
Après une finale perdue en 1990 contre l’Allemagne, son histoire avec le Mondial finira mal, par une exclusion lors de l’édition 1994 après un contrôle antidopage positif. Le crépuscule sportif pour Maradona malgré plusieurs tentatives de retour.
Moins retenus, ses passages sur les bancs des entraîneurs l’auront mené de la sélection argentine (2008-2010), au Mexique, et finalement au Gimnasia La Plata en Argentine, où il exerçait encore juste avant sa mort.
Si la planète savait la santé du «Pibe de Oro» fragile, l’annonce de son décès a entraîné un déluge de tristesse et d’éloges dans le monde du ballon rond, où seul le Brésilien Pelé (80 ans) rivalise dans le classement informel des plus grands de l’histoire.
Celui-ci s’est ému sur Instagram d’une «triste nouvelle». «J’ai perdu un grand ami et le monde a perdu une légende (...) Un jour, j’espère qu’on pourra jouer au foot ensemble au ciel», a écrit le «Roi» Pelé.
«Le plus grand»
Son compatriote Lionel Messi, autre génie argentin avec lequel il a entretenu une relation complexe, a affirmé sur Instagram que Maradona «nous laisse mais il ne s’en va pas, parce que Diego est éternel». «Je garde en moi tous les beaux moments vécus avec lui», a écrit «La Pulga».
Le Portugais quintuple Ballon d’Or Cristiano Ronaldo a lui dit adieu à «un génie éternel» et «un magicien inégalable», tandis que l’ex-meneur de jeu français et ancien dirigeant de l’UEFA Michel Platini a indiqué à l’AFP que «Diego Maradona restera dans le coeur des Napolitains, dans le coeur des Argentins (...) comme une étoile, et pour l’éternité».
«C’est une perte énorme pour le monde en général, et pour le monde du football. J’ai gravé dans ma tête son Mondial-1986», a dit le Français Zinédine Zidane, champion du monde 1998.
«Ce que Diego a fait pour le football, pour nous faire tous tomber amoureux de ce sport merveilleux, est unique (...) Il mérite notre gratitude éternelle», a pour sa part réagi Gianni Infantino, le président de la Fifa, une organisation avec laquelle le défunt a toujours entretenu des rapports conflictuels.
«Merci éternel. Eternel Diego», a sobrement réagi Boca Juniors, le club argentin où le génial N.10 a séduit l’Europe, en 1981-1982, avant son départ pour le FC Barcelone (1982-1984) et Naples (1984-1991). «Pour toujours, ciao Diego», s’est incliné le club italien.
«Tu nous a emmenés sur le toit du monde. Tu nous as rendus immensément heureux. Tu as été le plus grand de tous. Merci d’avoir existé, Diego», a déclaré le président de l’Argentine, Alberto Fernandez.
Encadré
Naples, incrédule et émue, rend hommage à son «roi» Maradona
Naples a appris avec incrédulité et tristesse la mort mercredi de Diego Maradona, son «roi», qui avait conquis dans les années 1980 la ville, l’une des plus pauvres d’Italie, en lui rendant sa fierté avec deux titres de champion sous les couleurs du Napoli. «Au revoir, roi du football», pouvait-on lire mercredi soir sur des affiches déployées dans la ville méridionale pour rendre hommage à la légende argentine. «C’était le roi. Une partie de la ville est morte, c’était un coeur et un esprit», a commenté avec émotion Gianni, un serveur d’un bar proche de la place du Plebiscito, au micro de RaiNews.
Plusieurs centaines de supporteurs ont pour leur part afflué dans les Quartiers Espagnols, zone du centre de Naples où se trouve une grande fresque à l’image de Maradona et ont rendu hommage à cette «figure immortelle», la comparant à «San Gennaro», le saint patron de la ville. Des fleurs, des bougies et des messages ont commencé à être déposés devant la fresque, en dépit des restrictions sanitaires imposées à Naples en raison de la pandémie de coronavirus. «Pour toujours. Ciao Diego», a écrit le club du Napoli quelques instants seulement après l’annonce du décès de Maradona d’une crise cardiaque, à l’âge de 60 ans. «Pour l’heure, c’est le moment de pleurer, et ensuite il sera l’heure de parler.»
Maradona est adulé à Naples depuis son passage dans la ville du sud de l’Italie, entre 1984 et 1991, des années passionnelles marquées par son arrivée folle, accueilli par 70.000 personnes au stade, des succès avec les deux titres de champion (1987 et 1990) et un victoire en Coupe de l’UEFA (1989), mais aussi de nombreuses sorties de routes. «Une partie de nous s’en est allée», a commenté Ivan Zazzaroni, directeur du quotidien sportif Corriere dello Sport, la voix entrecoupée par l’émotion devant les caméras de la télévision publique italienne.
A Naples, le maire Luigi de Magistris a décrété le deuil pour la journée de jeudi. «Diego a fait rêver notre peuple, il a libéré Naples par son génie. En 2017, il était devenu notre citoyen d’honneur. Diego, Napolitain et Argentin, tu nous as donné du bonheur et de la joie! Naples t’aime!», a écrit l’élu sur Twitter. «Maradona n’est pas mort, il est seulement parti jouer ailleurs», a, pour sa part, réagi auprès de l’agence Ansa le réalisateur italien Paolo Sorrentino, natif de Naples, qui vient de tourner un film sur la ville et son club.
Plusieurs centaines de supporteurs ont pour leur part afflué dans les Quartiers Espagnols, zone du centre de Naples où se trouve une grande fresque à l’image de Maradona et ont rendu hommage à cette «figure immortelle», la comparant à «San Gennaro», le saint patron de la ville. Des fleurs, des bougies et des messages ont commencé à être déposés devant la fresque, en dépit des restrictions sanitaires imposées à Naples en raison de la pandémie de coronavirus. «Pour toujours. Ciao Diego», a écrit le club du Napoli quelques instants seulement après l’annonce du décès de Maradona d’une crise cardiaque, à l’âge de 60 ans. «Pour l’heure, c’est le moment de pleurer, et ensuite il sera l’heure de parler.»
Maradona est adulé à Naples depuis son passage dans la ville du sud de l’Italie, entre 1984 et 1991, des années passionnelles marquées par son arrivée folle, accueilli par 70.000 personnes au stade, des succès avec les deux titres de champion (1987 et 1990) et un victoire en Coupe de l’UEFA (1989), mais aussi de nombreuses sorties de routes. «Une partie de nous s’en est allée», a commenté Ivan Zazzaroni, directeur du quotidien sportif Corriere dello Sport, la voix entrecoupée par l’émotion devant les caméras de la télévision publique italienne.
A Naples, le maire Luigi de Magistris a décrété le deuil pour la journée de jeudi. «Diego a fait rêver notre peuple, il a libéré Naples par son génie. En 2017, il était devenu notre citoyen d’honneur. Diego, Napolitain et Argentin, tu nous as donné du bonheur et de la joie! Naples t’aime!», a écrit l’élu sur Twitter. «Maradona n’est pas mort, il est seulement parti jouer ailleurs», a, pour sa part, réagi auprès de l’agence Ansa le réalisateur italien Paolo Sorrentino, natif de Naples, qui vient de tourner un film sur la ville et son club.
Triste, Barcelone pleure l’un de ses symboles
«Triste», «en larmes», la ville de Barcelone, qui avait accueilli Diego Maradona sous les couleurs du FC Barcelone entre 1982 et 1984, pleure l’un de ses «symboles».
«Maradona a des statues partout dans le monde, mais nous ici, on le pleure aussi». Comme Javier Bardino, 54 ans et gérant du restaurant «El Argentino» (l’Argentin) à Barcelone, c’est tout une ville qui dit sa tristesse après la mort d’une légende dufootball, qui avait marqué l’Europe lors de son arrivée au Barça en provenance du club argentin de Boca Juniors. Sa disparition a laissé un vide dans la capitale catalane, et les alentours du Camp Nou étaient déserts mercredi à la nuit tombée.
Dans son restaurant orné de drapeaux argentins et de photos encadrées du «Pibe de Oro» (garçon en or, en espagnol), Bardino tient à montrer, sur son téléphone, une photo de lui avec la légende argentine, qui date selon lui de 2010, juste avant la Coupe du Monde en Afrique du Sud.
«On est très attristés par cette nouvelle, on a tous fondu en larmes. Vraiment, pour nous, Maradona est un symbole, il représente beaucoup de choses pour lesquelles on a été heureux», a souligné Bardino à l’AFP dans son restaurant, où était diffusé une grande photo de l’idole argentine sur écran géant mercredi soir.
La nouvelle de sa mort «a été une douche froide» pour l’ensemble des supporters du Barça et des fans de football en général, confie à l’AFP Gustavo Casal, 53 ans, autre employé argentin du restaurant.
«La nouvelle m’a beaucoup surpris, j’avais suivi ce qu’il s’était passé, l’opération qu’il avait subie en Argentine... Je croyais qu’il allait s’en sortir, comme il l’a fait tant de fois. Mais il n’a pas eu de chance cette fois», a-t-il regretté, totalement atterré.
«Sincèrement, c’est une immense peine», a conclu Casal.
«Maradona a des statues partout dans le monde, mais nous ici, on le pleure aussi». Comme Javier Bardino, 54 ans et gérant du restaurant «El Argentino» (l’Argentin) à Barcelone, c’est tout une ville qui dit sa tristesse après la mort d’une légende dufootball, qui avait marqué l’Europe lors de son arrivée au Barça en provenance du club argentin de Boca Juniors. Sa disparition a laissé un vide dans la capitale catalane, et les alentours du Camp Nou étaient déserts mercredi à la nuit tombée.
Dans son restaurant orné de drapeaux argentins et de photos encadrées du «Pibe de Oro» (garçon en or, en espagnol), Bardino tient à montrer, sur son téléphone, une photo de lui avec la légende argentine, qui date selon lui de 2010, juste avant la Coupe du Monde en Afrique du Sud.
«On est très attristés par cette nouvelle, on a tous fondu en larmes. Vraiment, pour nous, Maradona est un symbole, il représente beaucoup de choses pour lesquelles on a été heureux», a souligné Bardino à l’AFP dans son restaurant, où était diffusé une grande photo de l’idole argentine sur écran géant mercredi soir.
La nouvelle de sa mort «a été une douche froide» pour l’ensemble des supporters du Barça et des fans de football en général, confie à l’AFP Gustavo Casal, 53 ans, autre employé argentin du restaurant.
«La nouvelle m’a beaucoup surpris, j’avais suivi ce qu’il s’était passé, l’opération qu’il avait subie en Argentine... Je croyais qu’il allait s’en sortir, comme il l’a fait tant de fois. Mais il n’a pas eu de chance cette fois», a-t-il regretté, totalement atterré.
«Sincèrement, c’est une immense peine», a conclu Casal.