Ce mercredi, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message au peuple marocain, l’exhortant à s’abstenir d’accomplir le rite du sacrifice de l’Aïd cette année, une décision justifiée par les défis climatiques et économiques que traverse le pays, ayant entraîné une régression substantielle du cheptel. Ainsi, pour la quatrième fois de l’Histoire post-indépendance du Maroc, les Marocains n’achèteront ni ne sacrifieront de mouton, tout en maintenant bien évidemment les autres rites religieux, dont la prière de l’Aïd.
Une décision pareille est toujours difficile à prendre, compte tenu du poids de cette fête sur les plans religieux et culturel dans la société marocaine, puisque, pour beaucoup de nos concitoyens, elle représente une rare occasion de se retrouver en famille et de perpétuer les traditions qui lui sont attachées. Il incombait donc au Chef de l’État, Amir Al-Mouminine, de donner la priorité aux intérêts suprêmes de la nation, en veillant aussi bien à la préservation de notre cheptel qu’à la protection du pouvoir d’achat des Marocains.
En effet, six années de sécheresse ont épuisé le cheptel national, qui a perdu 38% de son effectif depuis 2016. Cette crise s’est aggravée avec la flambée des prix des aliments pour bétail, causée par le contexte d’instabilité internationale. À cela s’ajoute le séisme d’Al-Haouz du 8 septembre 2023, qui a ravagé une partie significative du cheptel dans l’une des régions majeures de l’élevage au Maroc. Tout cela impose un nécessaire repos biologique aux ovins afin de favoriser leur reproduction, sous peine de voir leur effectif chuter en dessous du seuil de renouvellement.
La solution adoptée l’année dernière par le gouvernement, qui visait à agir sur l’offre en favorisant l’importation, n’a pas porté ses fruits. Les prix sur les marchés sont restés élevés, et cette mesure n’a bénéficié qu’aux spéculateurs, qui en ont profité pour doubler, voire tripler leurs marges, au détriment des citoyens. Certes, avec cette initiative Royale, les milliards de dirhams habituellement transférés chaque Aïd du monde urbain vers le monde rural feront défaut cette année. C’est pourquoi le gouvernement doit mettre en place des aides ciblées aux éleveurs pour les accompagner efficacement dans la reconstitution du bétail.
Une décision pareille est toujours difficile à prendre, compte tenu du poids de cette fête sur les plans religieux et culturel dans la société marocaine, puisque, pour beaucoup de nos concitoyens, elle représente une rare occasion de se retrouver en famille et de perpétuer les traditions qui lui sont attachées. Il incombait donc au Chef de l’État, Amir Al-Mouminine, de donner la priorité aux intérêts suprêmes de la nation, en veillant aussi bien à la préservation de notre cheptel qu’à la protection du pouvoir d’achat des Marocains.
En effet, six années de sécheresse ont épuisé le cheptel national, qui a perdu 38% de son effectif depuis 2016. Cette crise s’est aggravée avec la flambée des prix des aliments pour bétail, causée par le contexte d’instabilité internationale. À cela s’ajoute le séisme d’Al-Haouz du 8 septembre 2023, qui a ravagé une partie significative du cheptel dans l’une des régions majeures de l’élevage au Maroc. Tout cela impose un nécessaire repos biologique aux ovins afin de favoriser leur reproduction, sous peine de voir leur effectif chuter en dessous du seuil de renouvellement.
La solution adoptée l’année dernière par le gouvernement, qui visait à agir sur l’offre en favorisant l’importation, n’a pas porté ses fruits. Les prix sur les marchés sont restés élevés, et cette mesure n’a bénéficié qu’aux spéculateurs, qui en ont profité pour doubler, voire tripler leurs marges, au détriment des citoyens. Certes, avec cette initiative Royale, les milliards de dirhams habituellement transférés chaque Aïd du monde urbain vers le monde rural feront défaut cette année. C’est pourquoi le gouvernement doit mettre en place des aides ciblées aux éleveurs pour les accompagner efficacement dans la reconstitution du bétail.
