Au Maroc, la quantité de déchets alimentaires jetés par les ménages a atteint 4.219.805 millions de tonnes, soit 113 kg par habitant par an, enregistrant une hausse considérable, en 2022, et ce, par rapport à l’année d’avant, en 2021, où on a jeté 3.319.524 millions de tonnes de nourriture (91 kg par habitant par an). C’est ce qui ressort du rapport 2024 du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) sur l’indice de gaspillage alimentaire.
Sur le plan international, selon les estimations, plus de 1.000 milliards de dollars de nourriture sont gaspillés chaque année. Cela représente plus d’un tiers de toute la nourriture produite dans le monde, utilisant plus d’un quart (28%) de la superficie agricole mondiale. Les services de restauration, incluant les cantines et les restaurants, ont contribué pour 28%, tandis que les supermarchés, boucheries et épiceries ont compté pour 12%.
Les ménages de tous les continents ont gaspillé plus d’un milliard de repas par jour en 2022, au moment où 783 millions de personnes étaient touchées par la faim et qu’un tiers de l’humanité était confronté à l’insécurité alimentaire, note-t-on.
Les données confirment que les pays les plus chauds génèrent davantage de déchets alimentaires par habitant au sein des ménages et que les niveaux de gaspillage alimentaire moyen des ménages varient seulement de 7 kg par habitant entre les pays à revenus élevés, intermédiaires supérieurs et intermédiaires inférieurs.
Ces déchets ont des effets dévastateurs sur la planète et sur les populations, prévient-on. En effet, les données démontrent que la perte et le gaspillage de la nourriture ont généré 8 à 10% des émissions mondiales en gaz à effet de serre, soit près de cinq fois celles du secteur de l’aviation ainsi qu’une importante perte de biodiversité due à l’occupation de l’équivalent de près d’un tiers des terres agricoles de la planète.
« Il s’agit non seulement d’un problème de développement majeur, mais les conséquences de ce gaspillage inutile entraînent des coûts substantiels pour le climat et la nature. La bonne nouvelle est lorsque les pays font de cette question une priorité, il est possible d’inverser la perte et le gaspillage de nourriture de manière significative, de réduire les incidences climatiques, les pertes économiques et d’accélérer les progrès vers les objectifs mondiaux », a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.
Pour mener des actions cruciales visant à contrecarrer ce fléau mondial et atteindre les Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD n°2, qui concerne la thématique de la sécurité alimentaire et agriculture durable, et de l’Objectif 12.3, qui vise à réduire de moitié à l’échelle mondiale le volume de déchets alimentaires par habitant, le rapport invite à s’attaquer au problème à différents niveaux de la chaîne d’approvisionnement, de la production à la consommation, en passant par la distribution et la restauration.
Dans ce sillage, le rapport met un accent particulier sur les partenariats public-privé comme approche efficace pour réduire le gaspillage alimentaire à l’échelle mondiale. Ce partenariat consiste à créer un pacte ou un accord convenu de manière collaborative pour prendre des mesures contre le gaspillage alimentaire généré à différentes étapes du système alimentaire. Cela implique de rassembler les parties prenantes soit tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, soit au sein d’un secteur ou d’une étape particulière de la chaîne d’approvisionnement, conclut l’enquête.
Sur le plan international, selon les estimations, plus de 1.000 milliards de dollars de nourriture sont gaspillés chaque année. Cela représente plus d’un tiers de toute la nourriture produite dans le monde, utilisant plus d’un quart (28%) de la superficie agricole mondiale. Les services de restauration, incluant les cantines et les restaurants, ont contribué pour 28%, tandis que les supermarchés, boucheries et épiceries ont compté pour 12%.
Les ménages de tous les continents ont gaspillé plus d’un milliard de repas par jour en 2022, au moment où 783 millions de personnes étaient touchées par la faim et qu’un tiers de l’humanité était confronté à l’insécurité alimentaire, note-t-on.
Les données confirment que les pays les plus chauds génèrent davantage de déchets alimentaires par habitant au sein des ménages et que les niveaux de gaspillage alimentaire moyen des ménages varient seulement de 7 kg par habitant entre les pays à revenus élevés, intermédiaires supérieurs et intermédiaires inférieurs.
Ces déchets ont des effets dévastateurs sur la planète et sur les populations, prévient-on. En effet, les données démontrent que la perte et le gaspillage de la nourriture ont généré 8 à 10% des émissions mondiales en gaz à effet de serre, soit près de cinq fois celles du secteur de l’aviation ainsi qu’une importante perte de biodiversité due à l’occupation de l’équivalent de près d’un tiers des terres agricoles de la planète.
« Il s’agit non seulement d’un problème de développement majeur, mais les conséquences de ce gaspillage inutile entraînent des coûts substantiels pour le climat et la nature. La bonne nouvelle est lorsque les pays font de cette question une priorité, il est possible d’inverser la perte et le gaspillage de nourriture de manière significative, de réduire les incidences climatiques, les pertes économiques et d’accélérer les progrès vers les objectifs mondiaux », a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.
Pour mener des actions cruciales visant à contrecarrer ce fléau mondial et atteindre les Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD n°2, qui concerne la thématique de la sécurité alimentaire et agriculture durable, et de l’Objectif 12.3, qui vise à réduire de moitié à l’échelle mondiale le volume de déchets alimentaires par habitant, le rapport invite à s’attaquer au problème à différents niveaux de la chaîne d’approvisionnement, de la production à la consommation, en passant par la distribution et la restauration.
Dans ce sillage, le rapport met un accent particulier sur les partenariats public-privé comme approche efficace pour réduire le gaspillage alimentaire à l’échelle mondiale. Ce partenariat consiste à créer un pacte ou un accord convenu de manière collaborative pour prendre des mesures contre le gaspillage alimentaire généré à différentes étapes du système alimentaire. Cela implique de rassembler les parties prenantes soit tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, soit au sein d’un secteur ou d’une étape particulière de la chaîne d’approvisionnement, conclut l’enquête.
