S’exprimant lors d’une rencontre en visioconférence, initiée par la Direction régionale de la culture de Dakhla Oued-Eddahab à l’occasion de la célébration du «Mois du patrimoine» 2020, Mme Oujaa a noté que 46,13% de la superficie de la province d’Aousserd a été prospectée et documentée, soulignant qu’elle est subdivisée géomorphologiquement en deux grandes aires, à savoir Tires et Adrar, qui recèlent des sites de gravures rupestres, des monuments funéraires et des sites préhistoriques.
Dans son intervention, Mme Oujaa, qui est également représentante de l’Association marocaine d’art rupestre, a indiqué que les travaux de recherches archéologiques entamés entre 2014 et 2017 dans les deux zones ont permis d’inventorier et documenter 36 nécropoles avec plus de 1.730 monuments funéraires, 244 dalles gravées regroupées dans une dizaine de sites, ainsi que 17 sites archéologiques allant de l’Acheuléen au Néolithique.
Elle a relevé une grande variabilité dans les architectures des monuments funéraires, avec des tailles et des formes variables, citant entre autres les tumulus simples circulaires, bazinas, tumulus à antennes, tumulus à chapelle et tumulus à stèles.
Plusieurs pièces lithiques (bifaces) attribuées à l’Acheuléen ont été recueillies au niveau des sites, en plus du matériel lithique néolithique en quantité considérable, tels que des racloirs, des grattoirs, plusieurs pièces enquillées, lames et lamelles retouchées, prouvant que le débitage s’effectuait sur place, a-t-elle précisé.
Elle a également fait savoir que cette richesse archéologique s’étend également à Oued-Eddahab, un territoire riche en sites archéologiques et en monuments funéraires, en particulier dans les zones entourant les Sebkhats.
Elle a aussi jugé nécessaire de programmer des missions de fouilles archéologiques, pour répondre à plusieurs questions dont la variabilité des architectures des monuments funéraires, le mode d’inhumation des populations et leurs caractéristiques morphologiques.
Par ailleurs, elle a souligné que les atouts culturels et patrimoniaux constituent une opportunité prometteuse pour la relance d’un tourisme culturel bénéfique, notant que la mise en valeur adéquate de ces différents sites rupestres et monuments funéraires et la mise en place de circuits éco-touristiques sont des facteurs à même de contribuer au développement durable locale.
A noter que ces recherches archéologiques ont été réalisées par une équipe de chercheurs de diverses disciplines scientifiques dont des archéologues, géologues, géomorphologues, paléontologues, ornithologues, botanistes, spécialistes en télédétection et anthropologues.
Organisée jusqu’au 18 mai, la manifestation culturelle «Mois du patrimoine» 2020 comprend des conférences en ligne, qui seront diffusées sur la page Facebook de la Direction portant sur le patrimoine culturel de la région, ainsi que la diffusion de deux émissions à la radio autour de «L’importance du patrimoine culturel matériel et immatériel», et la publication sur la page facebook de la Direction de capsules vidéo des monuments historiques et sites archéologiques de la région.
Dans son intervention, Mme Oujaa, qui est également représentante de l’Association marocaine d’art rupestre, a indiqué que les travaux de recherches archéologiques entamés entre 2014 et 2017 dans les deux zones ont permis d’inventorier et documenter 36 nécropoles avec plus de 1.730 monuments funéraires, 244 dalles gravées regroupées dans une dizaine de sites, ainsi que 17 sites archéologiques allant de l’Acheuléen au Néolithique.
Elle a relevé une grande variabilité dans les architectures des monuments funéraires, avec des tailles et des formes variables, citant entre autres les tumulus simples circulaires, bazinas, tumulus à antennes, tumulus à chapelle et tumulus à stèles.
Plusieurs pièces lithiques (bifaces) attribuées à l’Acheuléen ont été recueillies au niveau des sites, en plus du matériel lithique néolithique en quantité considérable, tels que des racloirs, des grattoirs, plusieurs pièces enquillées, lames et lamelles retouchées, prouvant que le débitage s’effectuait sur place, a-t-elle précisé.
Elle a également fait savoir que cette richesse archéologique s’étend également à Oued-Eddahab, un territoire riche en sites archéologiques et en monuments funéraires, en particulier dans les zones entourant les Sebkhats.
Elle a aussi jugé nécessaire de programmer des missions de fouilles archéologiques, pour répondre à plusieurs questions dont la variabilité des architectures des monuments funéraires, le mode d’inhumation des populations et leurs caractéristiques morphologiques.
Par ailleurs, elle a souligné que les atouts culturels et patrimoniaux constituent une opportunité prometteuse pour la relance d’un tourisme culturel bénéfique, notant que la mise en valeur adéquate de ces différents sites rupestres et monuments funéraires et la mise en place de circuits éco-touristiques sont des facteurs à même de contribuer au développement durable locale.
A noter que ces recherches archéologiques ont été réalisées par une équipe de chercheurs de diverses disciplines scientifiques dont des archéologues, géologues, géomorphologues, paléontologues, ornithologues, botanistes, spécialistes en télédétection et anthropologues.
Organisée jusqu’au 18 mai, la manifestation culturelle «Mois du patrimoine» 2020 comprend des conférences en ligne, qui seront diffusées sur la page Facebook de la Direction portant sur le patrimoine culturel de la région, ainsi que la diffusion de deux émissions à la radio autour de «L’importance du patrimoine culturel matériel et immatériel», et la publication sur la page facebook de la Direction de capsules vidéo des monuments historiques et sites archéologiques de la région.