Tiazi… la victime
Personne n'aimerait être à la place de Hicham Tiazi. Personne n'aimerait vivre le calvaire vécu par Hicham Tiazi même ceux qui ont pris la décision de le condamner, de la façon la plus injuste, la plus illégitime et la plus illégale fond et forme.
Tiazi le stoïque
Mais Tiazi ne s'est pas laissé bafoué. Meurtri et blessé, il a tenu bon. Il a lutté. Il a réclamé son droit à être traité selon les règles, en équité et en toute objectivé conformément aux procédures en vigueur applicables dans son cas.
Une décision injuste et illégale
On lui avait reproché d'avoir commis des erreurs lors du match OCK/CAYB comptant pour la 10ème journée (21 décembre 2019).
Deux jours après (23/12/2019), lors d'une réunion, à distance et non en présentiel, des "responsables" de l'arbitrage ont décidé de mettre fin à la carrière de Tiazi.
'Les messieurs ont pondu un communiqué vague faisant allusion à des références réglementaires mais sans signaler les faits incriminés justifiant la radiation de Tiazi du corps arbitral.
L'appel de Tiazi
Hicham Tiazi a demandé à être justement traité, à être entendu, à ce qu'on lui explique les raisons de la décision ainsi que la procédure appliquée pour la prise de cette décision..
On n'a pas voulu l'écouter. Il a fallu qu'il insiste, qu'il persévère et qu'il frappe à plusieurs portes pour que ses appels trouvent écho et aboutissent.
Rejet de la décision suspensive :
La Commission Fédérale d'Appel a fini par accéder à la requête de Tiazi. Elle a réexaminé l'affaire, a relevé des failles juridiques, a rejeté la décision prise en première instance et a demandé la révision du dossier "Hicham Tiazi".
La CCA s'exécute
Après avoir pris plus que le temps nécessaire, la CCA a revu sa copie et a permis à Tiazi de réintégrer le corps arbitral. Lundi soir, il a arbitré le match CA Khénifra / WS.Témara joué à Casablanca en raison du blocage sanitaire appliqué à Khénifra.
Le mal est déjà fait
Mais malheureusement le mal est déjà fait. Il est très profond. Tiazi aura des difficultés pour remonter la pente psychologique. Les séquelles sont profondes. Mais il aura la consolation d'avoir gagné symboliquement face à l'institution. Il a mis ses membres le dos au mur. Ils n'ont pas accepté de revenir sur leur décision-erreur par gaité de coeur mais parce qu’ils étaient obligés de le faire. La loi les a rappelés à l'ordre.
La revanche de Tiazi est de sortir par la grande porte la tête haute. Il a fini par obtenir gain de cause. Il a osé remettre en cause le système. Il a osé l'affronter. Il l'a décrédibilisé en quelques sortes. Cette saison est la dernière dans sa carrière.
Il partira parce qu’il a atteint l'âge limite et non pas parce que des "responsables institutionnels" ont mis fin à sa carrière.
Personne n'aimerait être à la place de Hicham Tiazi. Personne n'aimerait vivre le calvaire vécu par Hicham Tiazi même ceux qui ont pris la décision de le condamner, de la façon la plus injuste, la plus illégitime et la plus illégale fond et forme.
Tiazi le stoïque
Mais Tiazi ne s'est pas laissé bafoué. Meurtri et blessé, il a tenu bon. Il a lutté. Il a réclamé son droit à être traité selon les règles, en équité et en toute objectivé conformément aux procédures en vigueur applicables dans son cas.
Une décision injuste et illégale
On lui avait reproché d'avoir commis des erreurs lors du match OCK/CAYB comptant pour la 10ème journée (21 décembre 2019).
Deux jours après (23/12/2019), lors d'une réunion, à distance et non en présentiel, des "responsables" de l'arbitrage ont décidé de mettre fin à la carrière de Tiazi.
'Les messieurs ont pondu un communiqué vague faisant allusion à des références réglementaires mais sans signaler les faits incriminés justifiant la radiation de Tiazi du corps arbitral.
L'appel de Tiazi
Hicham Tiazi a demandé à être justement traité, à être entendu, à ce qu'on lui explique les raisons de la décision ainsi que la procédure appliquée pour la prise de cette décision..
On n'a pas voulu l'écouter. Il a fallu qu'il insiste, qu'il persévère et qu'il frappe à plusieurs portes pour que ses appels trouvent écho et aboutissent.
Rejet de la décision suspensive :
La Commission Fédérale d'Appel a fini par accéder à la requête de Tiazi. Elle a réexaminé l'affaire, a relevé des failles juridiques, a rejeté la décision prise en première instance et a demandé la révision du dossier "Hicham Tiazi".
La CCA s'exécute
Après avoir pris plus que le temps nécessaire, la CCA a revu sa copie et a permis à Tiazi de réintégrer le corps arbitral. Lundi soir, il a arbitré le match CA Khénifra / WS.Témara joué à Casablanca en raison du blocage sanitaire appliqué à Khénifra.
Le mal est déjà fait
Mais malheureusement le mal est déjà fait. Il est très profond. Tiazi aura des difficultés pour remonter la pente psychologique. Les séquelles sont profondes. Mais il aura la consolation d'avoir gagné symboliquement face à l'institution. Il a mis ses membres le dos au mur. Ils n'ont pas accepté de revenir sur leur décision-erreur par gaité de coeur mais parce qu’ils étaient obligés de le faire. La loi les a rappelés à l'ordre.
La revanche de Tiazi est de sortir par la grande porte la tête haute. Il a fini par obtenir gain de cause. Il a osé remettre en cause le système. Il a osé l'affronter. Il l'a décrédibilisé en quelques sortes. Cette saison est la dernière dans sa carrière.
Il partira parce qu’il a atteint l'âge limite et non pas parce que des "responsables institutionnels" ont mis fin à sa carrière.