Il rend l’âme le 7 mai à 44 ans, succombant à de graves blessures assénées par un maudit accident de la route advenu sur l’autoroute de Meknès, la ville qui le voit naître et grandir. Il y fait également ses classes dans l’univers multiple de l’art.
Le jeune Karim développe une soif démesurée d’apprendre et d’absorber.
Il flirte avec le dessin, la peinture, la danse, le théâtre, la littérature… Ces différentes expressions sont ensuite vigoureusement agitées donnant vie à un expressionnisme déconstruit à souhait. Karim Attar, riche de ce qui bouillonne en son for intérieur, fonce dans un tas où il fait côtoyer l’humain et l’inhumain, l’homme et l’animal.
Ses oeuvres submergent jusqu’à l’étouffement, l’asphyxie. Ses toiles dansent un drôle de twist, ses sculptures s’agitent sur un trampoline où les figures s’effectuent avec célérité, son discours suggère d’angoissantes visions.
Les échanges qu’il entretient avec ses personnages manquent de sublimer la dyslexie, un supplice qu’il façonne avec entregent. Fantasque jusqu’à l’obsession, Attar finit par créer ses propres supports d’exécution, à partir de papier recyclé qu’il manipule comme pour délimiter la familiarité entre peinture et chorégraphie.
Ses oeuvres vivent intensément un état de grâce, une sorte de veillée sombre où les anges dictent le déroulé.
Le jeune Karim développe une soif démesurée d’apprendre et d’absorber.
Il flirte avec le dessin, la peinture, la danse, le théâtre, la littérature… Ces différentes expressions sont ensuite vigoureusement agitées donnant vie à un expressionnisme déconstruit à souhait. Karim Attar, riche de ce qui bouillonne en son for intérieur, fonce dans un tas où il fait côtoyer l’humain et l’inhumain, l’homme et l’animal.
Ses oeuvres submergent jusqu’à l’étouffement, l’asphyxie. Ses toiles dansent un drôle de twist, ses sculptures s’agitent sur un trampoline où les figures s’effectuent avec célérité, son discours suggère d’angoissantes visions.
Les échanges qu’il entretient avec ses personnages manquent de sublimer la dyslexie, un supplice qu’il façonne avec entregent. Fantasque jusqu’à l’obsession, Attar finit par créer ses propres supports d’exécution, à partir de papier recyclé qu’il manipule comme pour délimiter la familiarité entre peinture et chorégraphie.
Ses oeuvres vivent intensément un état de grâce, une sorte de veillée sombre où les anges dictent le déroulé.