- Comment vivez-vous le changement d’examen annoncé en février dernier ?
Ça a été un choc ressenti par toute la profession. Nous nous sommes rendus compte que nous n’étions pas prêts pour préparer nos élèves. Les retours que ceux-ci nous ont faits nous ont mis en alerte sur la variété des questions que nous n’abordons jamais dans nos programmes de formation et qu’il va nous falloir dorénavant enseigner. Mais nous sommes prêts à relever ce défi, vraiment stimulant.
- Disposez-vous des atouts pour préparer vos élèves à la nouvelle grille d’examens ?
Nous, les propriétaires et moniteurs des auto-écoles, avons fermement l’intention de tenir le rôle que nous a confié la NARSA. Notre préoccupation c’est surtout les jeunes. Il faut qu’un jeune sortant d’une auto-école soit en capacité de prendre la voiture de ses parents et de circuler à 17h00 dans une grande ville comme Casablanca. Les principes de conduite, nous les connaissons, c’est notre métier, il ne nous reste plus qu’à les enseigner. A partir du moment où l’on fait une bonne formation, l’examen n’est qu’une formalité. Les nouveaux examens théorique et pratique, mis en place par la NARSA, sont un challenge que nous sommes prêts à relever.
- Comment évaluez-vous les examens actuellement en vigueur ?
L’administration a retiré les questions portant sur des thèmes novateurs. De ce fait, le taux de réussite à l’échelle nationale est revenu à plus de 95 %. Or, nous sommes prêts à relever le défi et à enseigner à nos jeunes les rudiments de la conduite quelle que soit la grille. Il faut que la tutelle nous fasse confiance en tant que professionnels et nous laisse former les futurs automobilistes comme il le faut. Certains professionnels ont appelé à retirer ces complications des examens, mais nous, nous voulons progresser, nous croyons au Maroc de demain, au Maroc innovant que bâtit SM le Roi Mohammed VI.