Le président portugais Marcelo Rebelo de Souda a approuvé, jeudi 4 aout, la réforme de la loi sur l'immigration, visant à fluidifier le processus de recrutement des travailleurs étrangers, notamment ceux non-européens.
Cette nouvelle loi sur l'immigration a été votée par le Parlement en juillet, et prévoit l'octroi d'un visa temporaire, d'une durée de 120 jours, prorogeable de 60 jours, pour les étrangers à la recherche d'un emploi, indiquent les médias portugais. Selon ces médias, Rita Marks, secrétaire d'État au tourisme au Portugal, avait déclaré mardi que son pays aura besoin d'environ 50.000 employés supplémentaires pour une meilleure reprise économique après la pandémie de COVID-19".
Elle a pour objectif de remédier au manque de main-d'œuvre dans des secteurs économiques clés, en l'occurrence la construction et le tourisme. A l'instar d'autres pays dans le monde, l'hôtellerie a été le secteur le plus durement touché par la pénurie de main-d'œuvre au Portugal. « Le Portugal a besoin d'immigrants en raison de sa démographie, de son économie et de sa culture », a expliqué Ana Catarina Mendes, ministre des Affaires parlementaires.
La communauté marocaine au Portugal était en 2012 d’environ 4000 individus, aujourd’hui, après une décennie, elle devrait se situer entre 8000 et 10.000. C’est dire que le pays n’a jamais été attractif pour la main-d’œuvre marocaine, entre autres, du fait que le SMIC au Portugal demeure parmi les plus faibles en Europe, soit 822 euros bruts pour 40 heures travaillées par semaine.
Pour remédier à la situation le Maroc et le Portugal avaient convenu, en mai dernier, de créer un groupe de travail visant à faciliter l'emploi légal et les flux migratoires sûrs entre les deux pays. En effet, l'Accord signé par le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, et le Secrétaire d’État portugais au Travail, Miguel Fontes, prévoit la mobilité des jeunes, des étudiants et des travailleurs.
Cinq mois plus tôt, les deux pays avaient signé un Accord relatif à l’emploi et le séjour des travailleurs marocains au Portugal. Le Maroc connu pour son important capital humain, est un exportateur de main-d’œuvre en direction de la France et l’Espagne à l’instar de plusieurs pays maghrébins, tels que la Tunisie et l’Algérie, ou comme la Pologne et la Roumanie. Une main d’œuvre que le Portugal voudrait bien en bénéficier pour la relance post-Covid.
Cette nouvelle loi sur l'immigration a été votée par le Parlement en juillet, et prévoit l'octroi d'un visa temporaire, d'une durée de 120 jours, prorogeable de 60 jours, pour les étrangers à la recherche d'un emploi, indiquent les médias portugais. Selon ces médias, Rita Marks, secrétaire d'État au tourisme au Portugal, avait déclaré mardi que son pays aura besoin d'environ 50.000 employés supplémentaires pour une meilleure reprise économique après la pandémie de COVID-19".
Elle a pour objectif de remédier au manque de main-d'œuvre dans des secteurs économiques clés, en l'occurrence la construction et le tourisme. A l'instar d'autres pays dans le monde, l'hôtellerie a été le secteur le plus durement touché par la pénurie de main-d'œuvre au Portugal. « Le Portugal a besoin d'immigrants en raison de sa démographie, de son économie et de sa culture », a expliqué Ana Catarina Mendes, ministre des Affaires parlementaires.
La communauté marocaine au Portugal était en 2012 d’environ 4000 individus, aujourd’hui, après une décennie, elle devrait se situer entre 8000 et 10.000. C’est dire que le pays n’a jamais été attractif pour la main-d’œuvre marocaine, entre autres, du fait que le SMIC au Portugal demeure parmi les plus faibles en Europe, soit 822 euros bruts pour 40 heures travaillées par semaine.
Pour remédier à la situation le Maroc et le Portugal avaient convenu, en mai dernier, de créer un groupe de travail visant à faciliter l'emploi légal et les flux migratoires sûrs entre les deux pays. En effet, l'Accord signé par le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, et le Secrétaire d’État portugais au Travail, Miguel Fontes, prévoit la mobilité des jeunes, des étudiants et des travailleurs.
Cinq mois plus tôt, les deux pays avaient signé un Accord relatif à l’emploi et le séjour des travailleurs marocains au Portugal. Le Maroc connu pour son important capital humain, est un exportateur de main-d’œuvre en direction de la France et l’Espagne à l’instar de plusieurs pays maghrébins, tels que la Tunisie et l’Algérie, ou comme la Pologne et la Roumanie. Une main d’œuvre que le Portugal voudrait bien en bénéficier pour la relance post-Covid.