La hache de guerre est ainsi enterrée et l’espoir renait de voir cette fédération reprendre la place qui lui sied dans le paysage sportif national.
Pour les besoins de la cause, les clubs ont jeté leur dévolu sur des dirigeants d’expérience avérée, conduits par Ahmed Lahmidi qui n’est pas à présenter.
Il était parmi le groupe des contestataires de la gestion de son prédécesseur et qui ont poussé le ministère à soumettre la FRMALS à un audit lequel a relevé des actes graves.
Résultat, la dissolution du bureau et la désignation d’une Commission provisoire. Le ministère s’est basé sur le verdict du tribunal de 1ère instance, confirmé par la Cour d’appel.
La liste des griefs retenus n’est pas exhaustive, à commencer par le maquillage des comptes de l’exercice 2014 qui ne couvrait, indique-t-on, que 5 mois de gestion seulement, avec à la clé l’absence de pièces justificatives.
La Fédération a tenu une assemblée générale en présence de clubs fantômes comme celui de Kenitra qui ne disposait ni d’aérodrome, ni d’avions, ni d’adhérents. L’assemblé a délibéré malgré le manque de quorum puisque 4 clubs seulement étaient habilités à voter sur les 17 présents.
Autres dérapages, le scandale lié au Championnat d’Afrique de Parachutisme organisé par la Fédération et concerne la manne financière générée par cet événement (700.000 DH) dont on ne trouve nulle trace dans les comptes de la Fédération.
Le président se serait servi lui-même, encaissant le double d’une avance qu’il avait faite à la Fédération en 2013. Le rapport d’audit cite également les frais de réparation des voitures et de consommation de carburant d’un montant de 800.000 DH en 2015 alors que le Fédération ne possédait aucun véhicule.
Autant d’éléments qui ont rendu l’ambiance malsaine, obligeant ainsi le ministère en 2021 à donner un coup de pied dans la fourmilière et à brandir le redoutable article 31 de la Loi 30/09 qui impose la dissolution du bureau et instauration d’un Comité provisoire de gestion des affaires, en attendant la tenue d’une assemblée générale élective. Celle-ci a eu lieu dimanche dernier.
Le Comité Directeur
Ahmed Lahmidi, président, Nourredine El Hannioui, 1er vice-président, Omar Benizzi, 2ème vice-président, Abdelmajid Belaïche, secrétaire général, Chafik Boukraâ, secrétaire adjoint, Keltoum Jamali, trésorière, Saïd Idouhna, trésorier adjoint, Driss Abjilini, Karim Lamzourhi, Oussama Boukraa, Habib Kanouchi, Hamza Hannioui, Nourredine Raji, Ibrahim Rami et Ahmed Aboulmachael, membres assesseurs.
Najib Zouaoui, président de la commission disciplinaire, Naoufal Bouzari, président de la commission d’appel.
Pour les besoins de la cause, les clubs ont jeté leur dévolu sur des dirigeants d’expérience avérée, conduits par Ahmed Lahmidi qui n’est pas à présenter.
Il était parmi le groupe des contestataires de la gestion de son prédécesseur et qui ont poussé le ministère à soumettre la FRMALS à un audit lequel a relevé des actes graves.
Résultat, la dissolution du bureau et la désignation d’une Commission provisoire. Le ministère s’est basé sur le verdict du tribunal de 1ère instance, confirmé par la Cour d’appel.
La liste des griefs retenus n’est pas exhaustive, à commencer par le maquillage des comptes de l’exercice 2014 qui ne couvrait, indique-t-on, que 5 mois de gestion seulement, avec à la clé l’absence de pièces justificatives.
La Fédération a tenu une assemblée générale en présence de clubs fantômes comme celui de Kenitra qui ne disposait ni d’aérodrome, ni d’avions, ni d’adhérents. L’assemblé a délibéré malgré le manque de quorum puisque 4 clubs seulement étaient habilités à voter sur les 17 présents.
Autres dérapages, le scandale lié au Championnat d’Afrique de Parachutisme organisé par la Fédération et concerne la manne financière générée par cet événement (700.000 DH) dont on ne trouve nulle trace dans les comptes de la Fédération.
Le président se serait servi lui-même, encaissant le double d’une avance qu’il avait faite à la Fédération en 2013. Le rapport d’audit cite également les frais de réparation des voitures et de consommation de carburant d’un montant de 800.000 DH en 2015 alors que le Fédération ne possédait aucun véhicule.
Autant d’éléments qui ont rendu l’ambiance malsaine, obligeant ainsi le ministère en 2021 à donner un coup de pied dans la fourmilière et à brandir le redoutable article 31 de la Loi 30/09 qui impose la dissolution du bureau et instauration d’un Comité provisoire de gestion des affaires, en attendant la tenue d’une assemblée générale élective. Celle-ci a eu lieu dimanche dernier.
Le Comité Directeur
Ahmed Lahmidi, président, Nourredine El Hannioui, 1er vice-président, Omar Benizzi, 2ème vice-président, Abdelmajid Belaïche, secrétaire général, Chafik Boukraâ, secrétaire adjoint, Keltoum Jamali, trésorière, Saïd Idouhna, trésorier adjoint, Driss Abjilini, Karim Lamzourhi, Oussama Boukraa, Habib Kanouchi, Hamza Hannioui, Nourredine Raji, Ibrahim Rami et Ahmed Aboulmachael, membres assesseurs.
Najib Zouaoui, président de la commission disciplinaire, Naoufal Bouzari, président de la commission d’appel.
