La décision de la cour suprême américaine de ne plus garantir le droit à l’avortement dans tout le pays a provoqué un mouvement d’indignation dans le monde entier. Elle a eu son impact sur Meta qui a interdit à ses employés dès vendredi dernier de discuter du droit à l’avortement sur les canaux de communication, rapporte le New York Times.
Sur Workplace, la plateforme interne de la société Meta, les messages publiés évoquant le sujet sont «rapidement enlevés» par des modérateurs, explique un ingénieur du groupe, Ambroos Vaes, dans une publication LinkedIn.
Pour justifier cette décision, Meta renvoie à sa politique interne, officialisée dans un mémo diffusé le 12 mai. Le géant américain y indiquait mettre «des garde-fous solides autour des conversations sociales, politiques et sensibles» sur le lieu de travail, rapporte le New York Times. « Discuter ouvertement de l’avortement au travail présente un risque accru de créer un environnement de travail hostile », indique explicitement le mémo.
Depuis que la décision de la cour suprême a été dévoilée, des internautes proposaient d’envoyer par voie postale des pilules abortives aux femmes en ayant besoin, et vivant désormais dans des états américains où l’avortement n’est plus autorisé. Mais ces publications sont promptement retirées par Facebook et Instagram, a repéré Vice. La pilule abortive représentait 54% des avortements aux Etats-Unis en 2020, selon les chiffres de l’institut Guttmacher, une organisation de défense du droit à l’avortement.
La possibilité d’en envoyer de façon permanente par voie postale a été légalisée en décembre 2021 par la Food and Drug Administration (l’agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux), alors que la décision de la Cour suprême était toujours en attente. Facebook et Instagram considèrent que les publications y faisant référence contreviennent à sa politique de modération. « Les contenus qui visent à acheter, vendre, échanger, donner, demander ou donner des produits pharmaceutiques ne sont pas autorisés », a affirmé lundi Andy Stone, directeur de la communication de Meta, dans un message publié lundi sur Twitter.
La politique de modération de Meta est régulièrement critiquée, accusée d’être tantôt trop laxiste ou trop arbitraire. Puisque les règles de modérations ne s’appliquent pas pour les armes et les drogues.
Dans ce contexte, un journaliste d’Associated Press a ainsi fait le test aux Etats-Unis, en publiant sur Facebook lundi le message suivant « Si vous me communiquez votre adresse, je vous enverrai une pilule abortive ». La publication a été retirée immédiatement. Le journaliste a ensuite publié le message à l’identique, en remplaçant une première fois «pilule» par «pistolet» et une seconde fois, par «cannabis». Les deux publications sont restées en ligne.
Sur Workplace, la plateforme interne de la société Meta, les messages publiés évoquant le sujet sont «rapidement enlevés» par des modérateurs, explique un ingénieur du groupe, Ambroos Vaes, dans une publication LinkedIn.
Pour justifier cette décision, Meta renvoie à sa politique interne, officialisée dans un mémo diffusé le 12 mai. Le géant américain y indiquait mettre «des garde-fous solides autour des conversations sociales, politiques et sensibles» sur le lieu de travail, rapporte le New York Times. « Discuter ouvertement de l’avortement au travail présente un risque accru de créer un environnement de travail hostile », indique explicitement le mémo.
Depuis que la décision de la cour suprême a été dévoilée, des internautes proposaient d’envoyer par voie postale des pilules abortives aux femmes en ayant besoin, et vivant désormais dans des états américains où l’avortement n’est plus autorisé. Mais ces publications sont promptement retirées par Facebook et Instagram, a repéré Vice. La pilule abortive représentait 54% des avortements aux Etats-Unis en 2020, selon les chiffres de l’institut Guttmacher, une organisation de défense du droit à l’avortement.
La possibilité d’en envoyer de façon permanente par voie postale a été légalisée en décembre 2021 par la Food and Drug Administration (l’agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux), alors que la décision de la Cour suprême était toujours en attente. Facebook et Instagram considèrent que les publications y faisant référence contreviennent à sa politique de modération. « Les contenus qui visent à acheter, vendre, échanger, donner, demander ou donner des produits pharmaceutiques ne sont pas autorisés », a affirmé lundi Andy Stone, directeur de la communication de Meta, dans un message publié lundi sur Twitter.
La politique de modération de Meta est régulièrement critiquée, accusée d’être tantôt trop laxiste ou trop arbitraire. Puisque les règles de modérations ne s’appliquent pas pour les armes et les drogues.
Dans ce contexte, un journaliste d’Associated Press a ainsi fait le test aux Etats-Unis, en publiant sur Facebook lundi le message suivant « Si vous me communiquez votre adresse, je vous enverrai une pilule abortive ». La publication a été retirée immédiatement. Le journaliste a ensuite publié le message à l’identique, en remplaçant une première fois «pilule» par «pistolet» et une seconde fois, par «cannabis». Les deux publications sont restées en ligne.
Yassine ELALAMI