Dans la compétition européenne, la Roja a régné sans partage, proposant un jeu de possession léché et spectaculaire, tourné vers l’attaque, alors que les autres nations majeures ont souvent déjoué. A cette occasion certains de ses joueurs ont performé. On peut penser à Dani Olmo, aujourd’hui convoité par Manchester City, à Lamine Yamal, meilleur jeune de l’Euro ou à Rodri, désigné meilleur joueur de la compétition. Les deux premiers cités n’ont pas suffisamment brillé en club cette saison pour prétendre au titre, mais Rodri est une nouvelle fois l’auteur cette année d’un parcours quasiment sans faute.
Très régulier, le métronome a été précieux au sein du milieu espagnol ainsi qu’avec City en championnat. Champion d’Europe et d’Angleterre, il semble plus que jamais être en pole position pour remporter la prestigieuse distinction. Seulement, on connait la propension du jury du Ballon d’Or à élire un joueur à vocation offensive et à la feuille de statistiques soignée (même si dans un passé proche, Modric a fait exception, bien qu’il possède tout de même une technique innée qui a permis de le rendre éligible), ce qui n’est pas son cas. Cela n’a pas empêché son coach en équipe nationale, Luis de la Fuente, de clamer son mérite après le sacre de l’Espagne : « Le Ballon d’Or pour Rodri maintenant ! C’est le meilleur du monde ! », a lancé le technicien. En outre, Dani Carvajal, champion à trois reprises (Liga, Ligue des Champions et Euro), n’a, lui non plus, pas le profil idoine pour être couronné individuellement.
En face de l’Espagne, lors de cette finale, évoluait Jude Bellingham. L’Anglais de 21 ans a certes été décisif dans cet Euro, mais à l’image de son équipe, il a connu des hauts et des bas. Bien qu’auteur d’une passe décisive pour Cole Palmer ce dimanche, il a dans l’ensemble perdu des points, lui qui partait avec une certaine avance grâce à sa première moitié de saison aboutie avec le Real et à son parcours en Ligue des Champions.
Du côté des Amériques, Vinicius Junior, grand favori avant le début des compétitions internationales, du fait qu’il a été décisif en championnat et lors des matchs à enjeu en Ligue des Champions, a connu une élimination précoce en quarts de finale face à l’Uruguay. Une rencontre à laquelle il n’a pas pu participer à cause d’une accumulation de cartons jaunes. Frustrant pour l’ailier brésilien auteur d’une Copa America moyenne et qui voit sa candidature s’amincir.
Fatalement, les yeux se tournent vers Lionel Messi, vainqueur pour la deuxième fois consécutive sur le plan continental avec l’Albiceste. Bien qu’il n’ait pas été transcendant, il sort une nouvelle fois victorieux, lui dont l’influence et l’image sont à considérer, et qui pourraient être un atout pour la désignation du futur Ballon d’Or.
Enfin, si Toni Kroos a tiré sa révérence avec brio, son équipe de la Mannshaft n’ayant pas à rougir de sa performance lors de cet Euro (élimination contre le vainqueur final en quarts au terme d’un joli match), on peut estimer qu’il finira à une place honorable. Il en va de même pour Kylian Mbappé, passé à côté de sa compétition, mais globalement dans sa moyenne concernant ses statistiques cette saison.
Mais alors, qui pour l’emporter ?
Des premiers éléments de réponse nous seront donnés ce 4 septembre, date à laquelle la liste des nommés sera dévoilée.
Très régulier, le métronome a été précieux au sein du milieu espagnol ainsi qu’avec City en championnat. Champion d’Europe et d’Angleterre, il semble plus que jamais être en pole position pour remporter la prestigieuse distinction. Seulement, on connait la propension du jury du Ballon d’Or à élire un joueur à vocation offensive et à la feuille de statistiques soignée (même si dans un passé proche, Modric a fait exception, bien qu’il possède tout de même une technique innée qui a permis de le rendre éligible), ce qui n’est pas son cas. Cela n’a pas empêché son coach en équipe nationale, Luis de la Fuente, de clamer son mérite après le sacre de l’Espagne : « Le Ballon d’Or pour Rodri maintenant ! C’est le meilleur du monde ! », a lancé le technicien. En outre, Dani Carvajal, champion à trois reprises (Liga, Ligue des Champions et Euro), n’a, lui non plus, pas le profil idoine pour être couronné individuellement.
En face de l’Espagne, lors de cette finale, évoluait Jude Bellingham. L’Anglais de 21 ans a certes été décisif dans cet Euro, mais à l’image de son équipe, il a connu des hauts et des bas. Bien qu’auteur d’une passe décisive pour Cole Palmer ce dimanche, il a dans l’ensemble perdu des points, lui qui partait avec une certaine avance grâce à sa première moitié de saison aboutie avec le Real et à son parcours en Ligue des Champions.
Messi de nouveau favori ?
Du côté des Amériques, Vinicius Junior, grand favori avant le début des compétitions internationales, du fait qu’il a été décisif en championnat et lors des matchs à enjeu en Ligue des Champions, a connu une élimination précoce en quarts de finale face à l’Uruguay. Une rencontre à laquelle il n’a pas pu participer à cause d’une accumulation de cartons jaunes. Frustrant pour l’ailier brésilien auteur d’une Copa America moyenne et qui voit sa candidature s’amincir.
Fatalement, les yeux se tournent vers Lionel Messi, vainqueur pour la deuxième fois consécutive sur le plan continental avec l’Albiceste. Bien qu’il n’ait pas été transcendant, il sort une nouvelle fois victorieux, lui dont l’influence et l’image sont à considérer, et qui pourraient être un atout pour la désignation du futur Ballon d’Or.
Enfin, si Toni Kroos a tiré sa révérence avec brio, son équipe de la Mannshaft n’ayant pas à rougir de sa performance lors de cet Euro (élimination contre le vainqueur final en quarts au terme d’un joli match), on peut estimer qu’il finira à une place honorable. Il en va de même pour Kylian Mbappé, passé à côté de sa compétition, mais globalement dans sa moyenne concernant ses statistiques cette saison.
Mais alors, qui pour l’emporter ?
Des premiers éléments de réponse nous seront donnés ce 4 septembre, date à laquelle la liste des nommés sera dévoilée.
