Selon les dernières projections de Bank Al-Maghrib, basées sur des données jusqu’au 10 mars 2024, la production céréalière nationale devrait avoisiner les 25 millions de quintaux à l’issue de cette campagne. Cette estimation est bien en deçà des 55,1 millions enregistrés l'année précédente, dont 29,8 millions de blé tendre.
En outre, les chiffres officiels du ministère de l'Agriculture révèlent une diminution significative de la superficie ensemencée en céréales pluviales, tombant à 2,3 millions d'hectares pour cette saison, comparativement aux 3,65 millions en 2023, également marquée par une sécheresse. Mais, ces projections pourraient être révisées à la hausse grâce aux précipitations récentes, qui ont considérablement augmenté le niveau de stockage des barrages à environ 31%.
Dans ce contexte, Omar Yacoubi, président de la Fédération Nationale des Négociants en Céréales et Légumineuses (FNCL), a souligné l'urgence de la situation, déclarant à Reuters que la majeure partie de la récolte de blé sera stockée dans les villages.
Face à cette pénurie imminente, le Maroc se tourne vers les importations pour répondre à ses besoins en approvisionnement. Le Royaume devrait importer au moins 5 millions de tonnes métriques de blé tendre dès le 1er juillet prochain, selon les révélations d'Omar Yacoubi.
Dans ce sens, l’ONICL avait initialement offert des subventions aux importateurs pour atteindre 2,5 millions de tonnes de céréales jusqu'à la fin avril. Cependant, la baisse des prix sur le marché international a rendu ces subventions moins nécessaires ces derniers mois, a expliqué Yacoubi.
Malgré ces efforts, le Maroc est confronté à des obstacles logistiques et financiers dans ses importations de blé. Les sanctions internationales et les contraintes logistiques affectant les exportations ukrainiennes compliquent les paiements aux fournisseurs russes, a noté Yacoubi.
La France demeure le principal fournisseur de blé du Maroc avec 2,28 millions de tonnes, suivie par d'autres pays européens tels que l'Allemagne 656.000 tonnes, la Russie (301.000), la Roumanie (297.000) et la Lituanie (202.000). Cependant, la situation géopolitique actuelle souligne la nécessité pour le Maroc de diversifier ses sources d'approvisionnement.
En outre, les chiffres officiels du ministère de l'Agriculture révèlent une diminution significative de la superficie ensemencée en céréales pluviales, tombant à 2,3 millions d'hectares pour cette saison, comparativement aux 3,65 millions en 2023, également marquée par une sécheresse. Mais, ces projections pourraient être révisées à la hausse grâce aux précipitations récentes, qui ont considérablement augmenté le niveau de stockage des barrages à environ 31%.
Dans ce contexte, Omar Yacoubi, président de la Fédération Nationale des Négociants en Céréales et Légumineuses (FNCL), a souligné l'urgence de la situation, déclarant à Reuters que la majeure partie de la récolte de blé sera stockée dans les villages.
Face à cette pénurie imminente, le Maroc se tourne vers les importations pour répondre à ses besoins en approvisionnement. Le Royaume devrait importer au moins 5 millions de tonnes métriques de blé tendre dès le 1er juillet prochain, selon les révélations d'Omar Yacoubi.
Dans ce sens, l’ONICL avait initialement offert des subventions aux importateurs pour atteindre 2,5 millions de tonnes de céréales jusqu'à la fin avril. Cependant, la baisse des prix sur le marché international a rendu ces subventions moins nécessaires ces derniers mois, a expliqué Yacoubi.
Malgré ces efforts, le Maroc est confronté à des obstacles logistiques et financiers dans ses importations de blé. Les sanctions internationales et les contraintes logistiques affectant les exportations ukrainiennes compliquent les paiements aux fournisseurs russes, a noté Yacoubi.
La France demeure le principal fournisseur de blé du Maroc avec 2,28 millions de tonnes, suivie par d'autres pays européens tels que l'Allemagne 656.000 tonnes, la Russie (301.000), la Roumanie (297.000) et la Lituanie (202.000). Cependant, la situation géopolitique actuelle souligne la nécessité pour le Maroc de diversifier ses sources d'approvisionnement.