Cette onzième mission diplomatique de M. Blinken depuis le début de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, intervient près d'un mois après l'élargissement du conflit au Liban, avec le début de frappes massives israéliennes contre le Hezbollah.
L'agence de presse libanaise Ani a rapporté de nouveaux bombardements aériens israéliens mardi aux abords de Tyr, dans le sud, après un appel à évacuer émis par l'armée israélienne.
Treize personnes ont été tuées, dont un enfant, et 57 blessées dans une frappe israélienne lundi soir près du plus grand hôpital public du pays, à Beyrouth, a annoncé mardi le ministère libanais de la Santé.
L'hôpital Rafic Hariri, situé en dehors des bastions traditionnels du Hezbollah, a été légèrement endommagé par la frappe qui a rasé quatre bâtiments dans son voisinage, selon un correspondant de l'AFP sur place.
L'armée a dit avoir frappé dans la nuit des installations militaires du Hezbollah dont une "base navale" du mouvement à Beyrouth.
Le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes sur plusieurs positions en Israël, dont une base du Renseignement militaire près de Tel-Aviv, et dit avoir incendié un char israélien dans le sud du Liban.
M. Blinken doit notamment s'entretenir à la mi-journée avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Mais à deux semaines de l'élection présidentielle américaine, la Maison Blanche a souligné ne pas pouvoir dire si "les négociations vont reprendre" pour une trêve à Gaza.
Le secrétaire d'Etat entend également dissuader les Israéliens, qui préparent une riposte à l'attaque de missiles menée par l'Iran le 1er octobre, de toute action susceptible d'embraser encore plus la région, selon un responsable américain l'accompagnant.
Avant son arrivée, l'émissaire américain Amos Hochstein avait assuré lundi à Beyrouth que Washington travaillait à un règlement "au plus vite" du conflit au Liban.
L'armée israélienne a ensuite annoncé y avoir frappé environ 300 cibles du Hezbollah en 24 heures, après avoir étendu ses attaques au système financier du puissant goupe islamiste.
Elle a annoncé la mort en Syrie d'un haut responsable chargé des "transferts de fonds du Hezbollah" et affirmé avoir visé un bunker du groupe contenant "des dizaines de millions de dollars".
Elle poursuit aussi des frappes entamées dimanche près de Beyrouth et dans le sud et l'est du pays contre l'organisme financier Al-Qard al-Hassan, qui fait partie du réseau d'associations, écoles et hôpitaux mis en place par le Hezbollah pour affermir son influence au sein de la communauté chiite.
L'ONU a condamné les "dégâts considérables aux installations civiles" causés par ces raids.
Au moins 1.489 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, quand Israël a commencé à y pilonner le Hezbollah, d'après un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. A la mi-octobre, l'ONU recensait près de 700.000 déplacés dans le pays.
L'armée israélienne y mène depuis le 30 septembre des opérations terrestres dans le sud contre le Hezbollah pour permettre le retour d'environ 60.000 habitants du nord d'Israël déplacés par ses tirs de roquettes incessants depuis un an.
Selon M. Hochstein, les Etats-Unis veulent pour régler ce conflit s'appuyer sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui avait acté la fin de la précédente guerre entre les deux belligérants en 2006, et stipule que les forces armées non-étatiques doivent se retirer du sud du Liban, où le Hezbollah a maintenu sa présence.
Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a de nouveau averti mardi que "l'Iran répliquera de manière équivalente" en cas d'attaque israélienne.
Le Pentagone a entretemps annoncé la "mise en place" en Israël d'un nouveau système de défense anti-missiles américain.
Antony Blinken doit se rendre mercredi en Jordanie pour discuter notamment de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, dévastée et assiégée, selon le responsable américain qui l'accompagne.
L'armée israélienne poursuit depuis le 6 octobre une offensive meurtrière contre le Hamas dans le nord du territoire palestinien, fui par des dizaines de milliers de Gazaouis.
A Jabalia, dont l'armée a ordonné l'évacuation, "de nombreux hommes" ont été arrêtés, raconte à l'AFP Nevin Al-Dawasah, une ambulancière réfugiée à Gaza-ville, après "16 jours de siège sans ravitaillement" dans un centre de déplacés de la ville.
"Durant l'évacuation, il y a eu des tirs d'obus dans le centre, et nous avons eu des martyrs et des blessés" qui n'ont pas été pris en charge faute "de passage sûr pour les ambulances", dit-elle.
Le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, a affirmé qu'il continuerait à se battre malgré la mort de son chef, Yahya Sinouar, cerveau de l'attaque du 7 octobre 2023, tué le 16 septembre par l'armée israélienne.
Le Hamas sera dirigé temporairement par un comité basé au Qatar avant l'élection d'un successeur, ont rapporté lundi deux sources en son sein.
L'attaque du Hamas a entraîné il y a un an la mort de 1.206 personnes en Israël, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles israéliennes, incluant les otages tués ou morts en captivité.
Sur les 251 personnes alors enlevées, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.
Au moins 42.718 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l'offensive israélienne menée en représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
L'agence de presse libanaise Ani a rapporté de nouveaux bombardements aériens israéliens mardi aux abords de Tyr, dans le sud, après un appel à évacuer émis par l'armée israélienne.
Treize personnes ont été tuées, dont un enfant, et 57 blessées dans une frappe israélienne lundi soir près du plus grand hôpital public du pays, à Beyrouth, a annoncé mardi le ministère libanais de la Santé.
L'hôpital Rafic Hariri, situé en dehors des bastions traditionnels du Hezbollah, a été légèrement endommagé par la frappe qui a rasé quatre bâtiments dans son voisinage, selon un correspondant de l'AFP sur place.
L'armée a dit avoir frappé dans la nuit des installations militaires du Hezbollah dont une "base navale" du mouvement à Beyrouth.
Le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes sur plusieurs positions en Israël, dont une base du Renseignement militaire près de Tel-Aviv, et dit avoir incendié un char israélien dans le sud du Liban.
M. Blinken doit notamment s'entretenir à la mi-journée avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Mais à deux semaines de l'élection présidentielle américaine, la Maison Blanche a souligné ne pas pouvoir dire si "les négociations vont reprendre" pour une trêve à Gaza.
Le secrétaire d'Etat entend également dissuader les Israéliens, qui préparent une riposte à l'attaque de missiles menée par l'Iran le 1er octobre, de toute action susceptible d'embraser encore plus la région, selon un responsable américain l'accompagnant.
Avant son arrivée, l'émissaire américain Amos Hochstein avait assuré lundi à Beyrouth que Washington travaillait à un règlement "au plus vite" du conflit au Liban.
L'armée israélienne a ensuite annoncé y avoir frappé environ 300 cibles du Hezbollah en 24 heures, après avoir étendu ses attaques au système financier du puissant goupe islamiste.
Elle a annoncé la mort en Syrie d'un haut responsable chargé des "transferts de fonds du Hezbollah" et affirmé avoir visé un bunker du groupe contenant "des dizaines de millions de dollars".
Elle poursuit aussi des frappes entamées dimanche près de Beyrouth et dans le sud et l'est du pays contre l'organisme financier Al-Qard al-Hassan, qui fait partie du réseau d'associations, écoles et hôpitaux mis en place par le Hezbollah pour affermir son influence au sein de la communauté chiite.
L'ONU a condamné les "dégâts considérables aux installations civiles" causés par ces raids.
Au moins 1.489 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, quand Israël a commencé à y pilonner le Hezbollah, d'après un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. A la mi-octobre, l'ONU recensait près de 700.000 déplacés dans le pays.
L'armée israélienne y mène depuis le 30 septembre des opérations terrestres dans le sud contre le Hezbollah pour permettre le retour d'environ 60.000 habitants du nord d'Israël déplacés par ses tirs de roquettes incessants depuis un an.
Selon M. Hochstein, les Etats-Unis veulent pour régler ce conflit s'appuyer sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui avait acté la fin de la précédente guerre entre les deux belligérants en 2006, et stipule que les forces armées non-étatiques doivent se retirer du sud du Liban, où le Hezbollah a maintenu sa présence.
Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a de nouveau averti mardi que "l'Iran répliquera de manière équivalente" en cas d'attaque israélienne.
Le Pentagone a entretemps annoncé la "mise en place" en Israël d'un nouveau système de défense anti-missiles américain.
Antony Blinken doit se rendre mercredi en Jordanie pour discuter notamment de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, dévastée et assiégée, selon le responsable américain qui l'accompagne.
L'armée israélienne poursuit depuis le 6 octobre une offensive meurtrière contre le Hamas dans le nord du territoire palestinien, fui par des dizaines de milliers de Gazaouis.
A Jabalia, dont l'armée a ordonné l'évacuation, "de nombreux hommes" ont été arrêtés, raconte à l'AFP Nevin Al-Dawasah, une ambulancière réfugiée à Gaza-ville, après "16 jours de siège sans ravitaillement" dans un centre de déplacés de la ville.
"Durant l'évacuation, il y a eu des tirs d'obus dans le centre, et nous avons eu des martyrs et des blessés" qui n'ont pas été pris en charge faute "de passage sûr pour les ambulances", dit-elle.
Le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, a affirmé qu'il continuerait à se battre malgré la mort de son chef, Yahya Sinouar, cerveau de l'attaque du 7 octobre 2023, tué le 16 septembre par l'armée israélienne.
Le Hamas sera dirigé temporairement par un comité basé au Qatar avant l'élection d'un successeur, ont rapporté lundi deux sources en son sein.
L'attaque du Hamas a entraîné il y a un an la mort de 1.206 personnes en Israël, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles israéliennes, incluant les otages tués ou morts en captivité.
Sur les 251 personnes alors enlevées, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.
Au moins 42.718 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l'offensive israélienne menée en représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.