A la frontière nord d'Israël avec le Liban, les échanges de tirs entre l'armée israélienne et le Hezbollah, un puissant mouvement islamiste allié du Hamas palestinien, font redouter une extension de la guerre.
Jeudi, l'armée a fait état d'alertes aux roquettes et aux incursions aériennes partout dans le nord d'Israël, jusqu'au plateau du Golan occupé, au lendemain de tirs du Hezbollah et de l'élimination par Israël d'un de ses commandants.
Le Hezbollah a affirmé avoir tiré plus de 200 roquettes sur plusieurs cibles israéliennes.
Près de neuf mois après le début de la guerre dans la bande de Gaza, le Hamas a affirmé avoir envoyé aux pays médiateurs de nouvelles "idées" pour y mettre fin, qu'Israël a dit "évaluer".
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait répété mardi que la guerre ne s'achèverait qu'une fois "atteints" ses objectifs, dont "la destruction du Hamas et la libération de tous les otages" enlevés le 7 octobre lors de l'attaque menée par le mouvement islamiste palestinien contre Israël.
Les bombardements et les combats se poursuivent sans répit à travers le territoire malgré l'annonce par Benjamin Netanyahu, le 23 juin, que la phase "intense" de la guerre était proche.
Après un nouvel ordre d'évacuation émis lundi par l'armée israélienne, des dizaines de milliers de Palestiniens ont quitté des secteurs de l'est de Rafah et de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, jetés sur les routes en quête d'eau, de nourriture et d'abris.
"Nous sommes partis mais nous ne savons pas où aller. C'est très dur, il fait très chaud et nous avons des enfants avec nous", a témoigné Oum Malek Al-Najjar, une femme qui a quitté l'est de Khan Younès.
La plus grande ville du sud de la bande de Gaza, d'où l'armée s'était retirée début avril après une bataille de plusieurs mois, est à présent transformée en champ de ruines.
L'appel à évacuer, qui concerne 250.000 personnes sur un territoire de 117 kilomètres carrés, soit un tiers de la bande de Gaza, est "le plus important" depuis celui adressé aux habitants du nord de Gaza aux premiers jours de la guerre, a souligné l'ONU.
Jeudi, des combats accompagnés d'explosions faisaient rage dans le camp de Chaboura, à Rafah, selon des sources palestiniennes, tandis que des tirs d'artillerie ont été signalés à Yabna, un autre camp palestinien de la ville, et dans l'est de Khan Younès.
Israël n'a pas indiqué s'il y aurait une nouvelle opération d'envergure dans le sud, mais ses ordres d'évacuation sont généralement un préambule à d'intenses combats.
Après avoir progressé depuis le nord, l'armée a lancé le 7 mai une opération terrestre dans la ville de Rafah, frontalière avec l'Egypte, alors présentée comme la dernière étape de la guerre, qui avait poussé un million de Palestiniens à fuir.
Mais ces dernières semaines, les combats ont repris dans plusieurs régions que l'armée avait dit contrôler.
Jeudi, l'armée a annoncé avoir "éliminé des dizaines de terroristes et détruit plus de 50 cibles terroristes" depuis la veille. Elle a ajouté poursuivre ses opérations, notamment souterraines, à Choujaïya, dans le nord, et mener des "opérations ciblées" à Rafah.
L'armée avait lancé le 27 juin une opération terrestre à Choujaïya, un quartier est de la ville de Gaza, qui a entraîné le déplacement, selon l'ONU, de 60.000 à 80.000 personnes.
Jeudi, des tirs d'artillerie israéliens ont visé Choujaïya, où, selon des sources palestiniennes, des combats opposaient les soldats à des combattants palestiniens.
Un bombardement a fait trois morts dans le quartier d'Al-Daraj, dans l'est de la ville de Gaza, selon la Défense civile. Des tirs d'artillerie ont aussi été signalés dans le centre de la bande de Gaza.
"Nous avons fui Choujaïya il y a cinq jours après avoir été réveillés par le bruit des chars. Nos maisons on été rasées", a raconté Oum Bashar al-Jamal, une femme de 42 ans réfugiée dans un stade de la ville de Gaza.
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés dans le sud d'Israël depuis la bande de Gaza, qui a entraîné la mort de 1.195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque, 116 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée.
En riposte, Benjamin Netanyahu a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël. L'offensive israélienne à Gaza a fait jusqu'à présent 37.953 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.
La guerre a provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé, où l'eau et la nourriture manquent, où l'aide arrive en quantité insuffisante et où 1,9 million d'habitants, soit 80% de la population, sont à présent déplacés selon l'ONU.
Jeudi, l'armée a fait état d'alertes aux roquettes et aux incursions aériennes partout dans le nord d'Israël, jusqu'au plateau du Golan occupé, au lendemain de tirs du Hezbollah et de l'élimination par Israël d'un de ses commandants.
Le Hezbollah a affirmé avoir tiré plus de 200 roquettes sur plusieurs cibles israéliennes.
Près de neuf mois après le début de la guerre dans la bande de Gaza, le Hamas a affirmé avoir envoyé aux pays médiateurs de nouvelles "idées" pour y mettre fin, qu'Israël a dit "évaluer".
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait répété mardi que la guerre ne s'achèverait qu'une fois "atteints" ses objectifs, dont "la destruction du Hamas et la libération de tous les otages" enlevés le 7 octobre lors de l'attaque menée par le mouvement islamiste palestinien contre Israël.
Les bombardements et les combats se poursuivent sans répit à travers le territoire malgré l'annonce par Benjamin Netanyahu, le 23 juin, que la phase "intense" de la guerre était proche.
Après un nouvel ordre d'évacuation émis lundi par l'armée israélienne, des dizaines de milliers de Palestiniens ont quitté des secteurs de l'est de Rafah et de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, jetés sur les routes en quête d'eau, de nourriture et d'abris.
"Nous sommes partis mais nous ne savons pas où aller. C'est très dur, il fait très chaud et nous avons des enfants avec nous", a témoigné Oum Malek Al-Najjar, une femme qui a quitté l'est de Khan Younès.
La plus grande ville du sud de la bande de Gaza, d'où l'armée s'était retirée début avril après une bataille de plusieurs mois, est à présent transformée en champ de ruines.
L'appel à évacuer, qui concerne 250.000 personnes sur un territoire de 117 kilomètres carrés, soit un tiers de la bande de Gaza, est "le plus important" depuis celui adressé aux habitants du nord de Gaza aux premiers jours de la guerre, a souligné l'ONU.
Jeudi, des combats accompagnés d'explosions faisaient rage dans le camp de Chaboura, à Rafah, selon des sources palestiniennes, tandis que des tirs d'artillerie ont été signalés à Yabna, un autre camp palestinien de la ville, et dans l'est de Khan Younès.
Israël n'a pas indiqué s'il y aurait une nouvelle opération d'envergure dans le sud, mais ses ordres d'évacuation sont généralement un préambule à d'intenses combats.
Après avoir progressé depuis le nord, l'armée a lancé le 7 mai une opération terrestre dans la ville de Rafah, frontalière avec l'Egypte, alors présentée comme la dernière étape de la guerre, qui avait poussé un million de Palestiniens à fuir.
Mais ces dernières semaines, les combats ont repris dans plusieurs régions que l'armée avait dit contrôler.
Jeudi, l'armée a annoncé avoir "éliminé des dizaines de terroristes et détruit plus de 50 cibles terroristes" depuis la veille. Elle a ajouté poursuivre ses opérations, notamment souterraines, à Choujaïya, dans le nord, et mener des "opérations ciblées" à Rafah.
L'armée avait lancé le 27 juin une opération terrestre à Choujaïya, un quartier est de la ville de Gaza, qui a entraîné le déplacement, selon l'ONU, de 60.000 à 80.000 personnes.
Jeudi, des tirs d'artillerie israéliens ont visé Choujaïya, où, selon des sources palestiniennes, des combats opposaient les soldats à des combattants palestiniens.
Un bombardement a fait trois morts dans le quartier d'Al-Daraj, dans l'est de la ville de Gaza, selon la Défense civile. Des tirs d'artillerie ont aussi été signalés dans le centre de la bande de Gaza.
"Nous avons fui Choujaïya il y a cinq jours après avoir été réveillés par le bruit des chars. Nos maisons on été rasées", a raconté Oum Bashar al-Jamal, une femme de 42 ans réfugiée dans un stade de la ville de Gaza.
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés dans le sud d'Israël depuis la bande de Gaza, qui a entraîné la mort de 1.195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque, 116 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée.
En riposte, Benjamin Netanyahu a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël. L'offensive israélienne à Gaza a fait jusqu'à présent 37.953 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.
La guerre a provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé, où l'eau et la nourriture manquent, où l'aide arrive en quantité insuffisante et où 1,9 million d'habitants, soit 80% de la population, sont à présent déplacés selon l'ONU.