Le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine, et des Marocains Résidant à l’Etranger, M. Nasser Bourita,
Dans un discours prononcé par vidéoconférence au nom du Royaume devant le Sommet du Groupe de contact du Mouvement des Non-Alignés, M. Bourita a clairement fait allusion à l'Algérie en regrettant "que malgré les circonstances actuelles exceptionnelles, un pays voisin continue d’alimenter le séparatisme, en violation des principes fondateurs du NAM". "Ce pays au lieu d’utiliser ses ressources pour améliorer la situation précaire de sa population dans le contexte de la pandémie du Covid 19, les détourne pour alimenter la déstabilisation régionale", a-t-il ajouté, en référence à l’évocation par l’Algérie de la question du Sahara marocain lors de cette réunion.
L'intervention de Bourita vient en effet en réponse aux gesticulations récentes du régime algérien qui s'est toujours servi de l'affaire du Sahara comme d'un leurre lorsqu'il se retrouve au pied du mur. Ce qui est justement le cas dans la conjoncture actuelle marquée par une récession internationale conjuguée à l'effondrement des cours de sa seule et principale ressource, le pétrole. D'où la légitimité de l'étonnement exprimé par le MAE marocain quant à l'attitude étrange d'un pays qui risque de se retrouver en cessation de paiement dans les prochaines semaines, alors même qu'il importe l'essentiel de ce qu'il consomme, notamment en denrées alimentaires et biens de première nécessité.
L'intervention de Bourita répond surtout à la sortie du président algérien lors de ce même sommet virtuel des pays non alignés où il s'est permis de mettre dans le même panier le dossier du Sahara avec des conflits aussi sanglants que les guerres civiles qui embrasent actuellement la Libye et le Yemen. Le président algérien a en effet appelé "le Conseil de Sécurité des Nations unies à adopter dans les plus brefs délais une résolution appelant solennellement à l’arrêt immédiat de toutes les hostilités à travers le monde, en particulier au Yémen et en Libye, sans omettre les pays vivant sous occupation comme la Palestine et le Sahara occidental", a-t-il ainsi claironné derrière son écran et certainement sans trop de conviction quant à l'efficacité de cette tentative de diversion dirigée en premier lieu vers une rue algérienne qui bouillonne depuis plus d'une année et qui bouillonnera davantage au fur et à mesure que l'étau de la crise économique continuera à se resserrer sur ce pays au bord du gouffre.
La réponse de Nasser Bourita aux tergiversations de Tebboune s'inscrit dans la lignée de la nouvelle posture de la diplomatie marocaine basée sur la réactivité et l'affranchissement des convenances linguistiques. Elle a également le mérite de remettre les pendules à l'heure et de rappeler le bien-fondé de la position marocaine, notamment à l'égard d'une organisation aussi importante que le mouvement des non alignés qui regroupe 120 pays, ce qui en fait le second Groupement d’Etats après l’Organisation des Nations Unies.
Avec MAP
L'intervention de Bourita vient en effet en réponse aux gesticulations récentes du régime algérien qui s'est toujours servi de l'affaire du Sahara comme d'un leurre lorsqu'il se retrouve au pied du mur. Ce qui est justement le cas dans la conjoncture actuelle marquée par une récession internationale conjuguée à l'effondrement des cours de sa seule et principale ressource, le pétrole. D'où la légitimité de l'étonnement exprimé par le MAE marocain quant à l'attitude étrange d'un pays qui risque de se retrouver en cessation de paiement dans les prochaines semaines, alors même qu'il importe l'essentiel de ce qu'il consomme, notamment en denrées alimentaires et biens de première nécessité.
L'intervention de Bourita répond surtout à la sortie du président algérien lors de ce même sommet virtuel des pays non alignés où il s'est permis de mettre dans le même panier le dossier du Sahara avec des conflits aussi sanglants que les guerres civiles qui embrasent actuellement la Libye et le Yemen. Le président algérien a en effet appelé "le Conseil de Sécurité des Nations unies à adopter dans les plus brefs délais une résolution appelant solennellement à l’arrêt immédiat de toutes les hostilités à travers le monde, en particulier au Yémen et en Libye, sans omettre les pays vivant sous occupation comme la Palestine et le Sahara occidental", a-t-il ainsi claironné derrière son écran et certainement sans trop de conviction quant à l'efficacité de cette tentative de diversion dirigée en premier lieu vers une rue algérienne qui bouillonne depuis plus d'une année et qui bouillonnera davantage au fur et à mesure que l'étau de la crise économique continuera à se resserrer sur ce pays au bord du gouffre.
La réponse de Nasser Bourita aux tergiversations de Tebboune s'inscrit dans la lignée de la nouvelle posture de la diplomatie marocaine basée sur la réactivité et l'affranchissement des convenances linguistiques. Elle a également le mérite de remettre les pendules à l'heure et de rappeler le bien-fondé de la position marocaine, notamment à l'égard d'une organisation aussi importante que le mouvement des non alignés qui regroupe 120 pays, ce qui en fait le second Groupement d’Etats après l’Organisation des Nations Unies.
Avec MAP