Le sommet des Brics, bloc des pays émergents, doit voir venir à Kazan, sur les rives de la Volga, 24 dirigeants étrangers et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, selon le Kremlin qui se flatte de "l'événement diplomatique le plus important jamais organisé en Russie".
Cette réunion, pied de nez aux sanctions occidentales imposées à la Russie, intervient alors que Moscou gagne militairement du terrain en Ukraine et a forgé des alliances étroites avec les plus grands adversaires des Etats-Unis: la Chine, l'Iran et la Corée du Nord.
Le Kremlin est aussi parvenu à entretenir ses partenariats avec des pays qui restent liés aux Occidentaux.
Les présidents chinois, Xi Jinping, et iranien, Massoud Pezeshkian, y sont attendus. Moscou table aussi sur la présence de l'indien Narendra Modi et du turc Recep Tayyip Erdogan.
Du fait de la présence du Pezeshkian, en pleine escalade avec Israël, les participants au sommet devraient discuter aussi des guerres de Gaza et au sud-Liban. Mais sur ces dossiers, la Russie semble vouloir garder des distances, se bornant jusqu'ici à appeler les parties à la retenue.
Ce grand raout des Brics (acronyme de Brésil, Russie, Inde, Afrique du Sud et Chine) "vise à montrer que la Russie est non seulement loin d'être isolée, mais qu'elle a des partenaires et des alliés", assure à l'AFP l'analyste politique Konstantin Kalatchev, basé à Moscou.
Cette réunion, pied de nez aux sanctions occidentales imposées à la Russie, intervient alors que Moscou gagne militairement du terrain en Ukraine et a forgé des alliances étroites avec les plus grands adversaires des Etats-Unis: la Chine, l'Iran et la Corée du Nord.
Le Kremlin est aussi parvenu à entretenir ses partenariats avec des pays qui restent liés aux Occidentaux.
Les présidents chinois, Xi Jinping, et iranien, Massoud Pezeshkian, y sont attendus. Moscou table aussi sur la présence de l'indien Narendra Modi et du turc Recep Tayyip Erdogan.
Du fait de la présence du Pezeshkian, en pleine escalade avec Israël, les participants au sommet devraient discuter aussi des guerres de Gaza et au sud-Liban. Mais sur ces dossiers, la Russie semble vouloir garder des distances, se bornant jusqu'ici à appeler les parties à la retenue.
Ce grand raout des Brics (acronyme de Brésil, Russie, Inde, Afrique du Sud et Chine) "vise à montrer que la Russie est non seulement loin d'être isolée, mais qu'elle a des partenaires et des alliés", assure à l'AFP l'analyste politique Konstantin Kalatchev, basé à Moscou.