Kingsley Coman, pur produit du centre de formation du Paris SG, a offert dimanche la Ligue des champions au Bayern Munich en marquant l’unique but du match (1-0): une revanche méritée sur la poisse qui a gâché les premières années de sa carrière.
L’action de la 59e minute est limpide. Centre de Kimmich, tête décroisée du Français au coin des six mètres, Keylor Navas est battu. Thilo Kehrer, le garde du corps de Coman depuis le début du match, est hors de position.
Dans les minutes suivantes, l’ailier international de 24 ans est encore à l’origine de deux actions très chaudes sur son aile gauche, sa préférée, mais sans succès. Quelques instants plus tard, Hansi Flick le rappelle sur le banc pour lancer Ivan Perisic.
Et dire que l’ancien parisien, parti à 18 ans à la Juventus avant de rejoindre le Bayern, a failli ne pas être titulaire de cette finale! Blessé avant le tournoi de Lisbonne, il n’était entré qu’en fin de match contre Barcelone en quart (8-2) et Lyon en demie (3-0).
Lors d’une conférence de presse cette semaine, il avait avoué qu’il n’était pas certain de pouvoir jouer un match complet: «Je me sens bien physiquement, mais c’est vrai que ça fait quelques mois que je n’ai pas joué 90 minutes», avait-il dit: «Mais si je dois donner 30 minutes, 45 minutes, 70 minutes à fond, dans tous les cas je serai frais».
Interrogé avant le match sur son choix de faire jouer Coman à la place d’Ivan Perisic, titulaire lors des deux matches précédents, l’entraîneur du Bayern Hansi Flick s’était justifié: «C’est un ancien Parisien, il aura sans doute un petit supplément de motivation, et je l’ai choisi pour sa vitesse, dont nous allons avoir besoin».
Encore un fois, Flick a vu juste. Coman, qui avait déjà vécu tout jeune en 2015 une finale de Ligue des champions avec le Juventus (défaite 3-1 contre Barcelone), pendant laquelle il avait joué une minute, s’était efforcé de trouver la sérénité avant la rencontre contre Paris. « Il n’y a pas de pression, assénait-il deux jours avant le match, une finale, c’est quelque chose de merveilleux à vivre, on va juste prendre beaucoup de plaisir et espérer que ce sera une grande nuit pour l’équipe».
Cette titularisation en finale, et cette victoire, sont une récompense pour le courage et la patience du jeune homme, dont la carrière a été hachée par une série de blessures.
En 2018, deux graves ruptures ligamentaires consécutives à la même cheville gauche l’ont contraint à quasiment neuf mois d’arrêt. Sa blessure de février l’a privé d’une convocation pour le Mondial en Russie, et ipso facto du titre de champion du monde. Alors que ses coéquipiers du Bayern Corentin Tolisso, Benjamin Pavard et Lucas Hernandez ont soulevé, eux, la Coupe du monde.
Dans une interview à l’automne 2018, alors qu’il soignait sa deuxième rupture ligamentaire, le jeune homme avait même évoqué la possibilité d’arrêter sa carrière si son corps continuait à le trahir.
Heureusement pour le Bayern, et pour le football, Coman est revenu au plus haut niveau. Il forme actuellement au Bayern un duo d’ailier avec Serge Gnabry qui est censé remplacer la légendaire paire «RibRob», Franck Ribéry et Arjen Robben. Le jeune Français partageait avec Robben un physique fragile, le Néerlandais ayant même été surnommé «le joueur de cristal». Mais depuis dimanche, c’est un titre beaucoup plus glorieux que partagent les deux hommes: Robben avait marqué le but de la victoire en Ligue des champions 2013 (2-1 contre Dortmund), une année de triplé coupe-championnat-C1.
Coman a fait aussi bien. En faisant entrer sa génération, celle des Kimmich, Süle, Tolisso ou Gnabry, dans le Livre d’or du «Rekordmeister» allemand.
L’action de la 59e minute est limpide. Centre de Kimmich, tête décroisée du Français au coin des six mètres, Keylor Navas est battu. Thilo Kehrer, le garde du corps de Coman depuis le début du match, est hors de position.
Dans les minutes suivantes, l’ailier international de 24 ans est encore à l’origine de deux actions très chaudes sur son aile gauche, sa préférée, mais sans succès. Quelques instants plus tard, Hansi Flick le rappelle sur le banc pour lancer Ivan Perisic.
Et dire que l’ancien parisien, parti à 18 ans à la Juventus avant de rejoindre le Bayern, a failli ne pas être titulaire de cette finale! Blessé avant le tournoi de Lisbonne, il n’était entré qu’en fin de match contre Barcelone en quart (8-2) et Lyon en demie (3-0).
Lors d’une conférence de presse cette semaine, il avait avoué qu’il n’était pas certain de pouvoir jouer un match complet: «Je me sens bien physiquement, mais c’est vrai que ça fait quelques mois que je n’ai pas joué 90 minutes», avait-il dit: «Mais si je dois donner 30 minutes, 45 minutes, 70 minutes à fond, dans tous les cas je serai frais».
Interrogé avant le match sur son choix de faire jouer Coman à la place d’Ivan Perisic, titulaire lors des deux matches précédents, l’entraîneur du Bayern Hansi Flick s’était justifié: «C’est un ancien Parisien, il aura sans doute un petit supplément de motivation, et je l’ai choisi pour sa vitesse, dont nous allons avoir besoin».
Encore un fois, Flick a vu juste. Coman, qui avait déjà vécu tout jeune en 2015 une finale de Ligue des champions avec le Juventus (défaite 3-1 contre Barcelone), pendant laquelle il avait joué une minute, s’était efforcé de trouver la sérénité avant la rencontre contre Paris. « Il n’y a pas de pression, assénait-il deux jours avant le match, une finale, c’est quelque chose de merveilleux à vivre, on va juste prendre beaucoup de plaisir et espérer que ce sera une grande nuit pour l’équipe».
Cette titularisation en finale, et cette victoire, sont une récompense pour le courage et la patience du jeune homme, dont la carrière a été hachée par une série de blessures.
En 2018, deux graves ruptures ligamentaires consécutives à la même cheville gauche l’ont contraint à quasiment neuf mois d’arrêt. Sa blessure de février l’a privé d’une convocation pour le Mondial en Russie, et ipso facto du titre de champion du monde. Alors que ses coéquipiers du Bayern Corentin Tolisso, Benjamin Pavard et Lucas Hernandez ont soulevé, eux, la Coupe du monde.
Dans une interview à l’automne 2018, alors qu’il soignait sa deuxième rupture ligamentaire, le jeune homme avait même évoqué la possibilité d’arrêter sa carrière si son corps continuait à le trahir.
Heureusement pour le Bayern, et pour le football, Coman est revenu au plus haut niveau. Il forme actuellement au Bayern un duo d’ailier avec Serge Gnabry qui est censé remplacer la légendaire paire «RibRob», Franck Ribéry et Arjen Robben. Le jeune Français partageait avec Robben un physique fragile, le Néerlandais ayant même été surnommé «le joueur de cristal». Mais depuis dimanche, c’est un titre beaucoup plus glorieux que partagent les deux hommes: Robben avait marqué le but de la victoire en Ligue des champions 2013 (2-1 contre Dortmund), une année de triplé coupe-championnat-C1.
Coman a fait aussi bien. En faisant entrer sa génération, celle des Kimmich, Süle, Tolisso ou Gnabry, dans le Livre d’or du «Rekordmeister» allemand.