Le décès de Abdelhafid Kadiri, Sidi Hfid pour les intimes, ou encore Chrif Kadiri, survenu le 11 décembre 2023 à Rabat à l’âge de 96 ans, a engendré une grande tristesse et laissé un profond sentiment de frustration mêlé à beaucoup de nostalgie d’une époque où la parole et l’acte allaient de pair, où les hommes politiques, sincères et dévoués, agissaient en hommes de pensée et pensaient en hommes d’action. Abdelhafid Kadiri, le politique, l’intellectuel, le journaliste, le diplomate, le syndicaliste et l’homme de terrain, était de cette catégorie. Tous ceux qui l’ont côtoyé ou qui ont eu la chance et le privilège de servir à ses côtés, gardent de lui le souvenir d’un homme de principes doublé d’un militant patriote et d’un dirigeant politique clairvoyant et honnête, le tout dans l’étoffe d’un être humble, altruiste et à la fibre sociale très prononcée.
Pour les générations istiqlaliennes des années 60, 70 et 80 du siècle dernier, Sidi Hfid était tout simplement le maître et l’exemple. Le guide et l’arbitre. Particulièrement à Rabat, sa ville natale et d’appartenance et son fief politique et électoral où il fut élu député en 1977. Abdelhafid Kadiri était admiré, sollicité, profondément respecté, voire parfois craint, son charisme et sa réputation d’homme aux positions souvent tranchées y étaient pour beaucoup.
Issu d’une famille conservatrice adepte de la «Tariqa Kadiria» et imbue des valeurs religieuses, il montrait dès son jeune âge des signes d’intelligence, d’engagement et de sensibilité patriotique. Il eut le privilège d’être repéré et choisi pour intégrer le collège royal et suivre ainsi ses études sur le même banc de l’école que le prince Moulay El Hassan, futur roi Hassan II. Les deux collégiens furent liés d’amitié au point qu’il leur arrivait de quitter discrètement l’enceinte de Touarga pour rejoindre, en bons complices, les manifestations patriotiques que les nationalistes organisaient à Rabat contre la présence coloniale française.
Cette activité clandestine allait valoir au jeune Kadiri d’être pour un moment exclu du collège royal par les autorités du protectorat qui le soupçonnaient d’activisme nationaliste et d’influence sur le jeune prince. Il n’a dû sa réintégration au collège royal qu’à l’intervention personnelle du Sultan Mohammed Ben Youssef, avisé par l’un des enseignants patriotes. Cet épisode fut pour lui une introduction au monde de la résistance et du militantisme engagé et l’incita, alors qu’il était encore au collège royal, à intégrer les rangs du Parti de l’Istiqlal qui incarnait la lutte nationale pour l’indépendance du pays.
Pour les générations istiqlaliennes des années 60, 70 et 80 du siècle dernier, Sidi Hfid était tout simplement le maître et l’exemple. Le guide et l’arbitre. Particulièrement à Rabat, sa ville natale et d’appartenance et son fief politique et électoral où il fut élu député en 1977. Abdelhafid Kadiri était admiré, sollicité, profondément respecté, voire parfois craint, son charisme et sa réputation d’homme aux positions souvent tranchées y étaient pour beaucoup.
Issu d’une famille conservatrice adepte de la «Tariqa Kadiria» et imbue des valeurs religieuses, il montrait dès son jeune âge des signes d’intelligence, d’engagement et de sensibilité patriotique. Il eut le privilège d’être repéré et choisi pour intégrer le collège royal et suivre ainsi ses études sur le même banc de l’école que le prince Moulay El Hassan, futur roi Hassan II. Les deux collégiens furent liés d’amitié au point qu’il leur arrivait de quitter discrètement l’enceinte de Touarga pour rejoindre, en bons complices, les manifestations patriotiques que les nationalistes organisaient à Rabat contre la présence coloniale française.
Cette activité clandestine allait valoir au jeune Kadiri d’être pour un moment exclu du collège royal par les autorités du protectorat qui le soupçonnaient d’activisme nationaliste et d’influence sur le jeune prince. Il n’a dû sa réintégration au collège royal qu’à l’intervention personnelle du Sultan Mohammed Ben Youssef, avisé par l’un des enseignants patriotes. Cet épisode fut pour lui une introduction au monde de la résistance et du militantisme engagé et l’incita, alors qu’il était encore au collège royal, à intégrer les rangs du Parti de l’Istiqlal qui incarnait la lutte nationale pour l’indépendance du pays.
Après le baccalauréat, Abdelhafid Kadiri part en France préparer un diplôme d’ingénieur agronome avant de regagner le pays. Fort de son diplôme et solidement formé politiquement, il fut nommé secrétaire d’État chargé de l’Agriculture dans le gouvernement Ahmed Balafrej de 1958, avant d’être désigné par le roi Mohammed V à la tête du Bureau de Recherches et de Participations Minières (BRPM) en 1959, année marquée par la scission survenue au sein du Parti de l’Istiqlal et l’avènement de l’UNFP sous la houlette de Mehdi Benbarka.
De cette scission allaient naître des dissensions prononcées dans la sphère syndicale du fait de l’obédience Unfpéiste de l’Union Marocaine du Travail (UMT) dirigée par Mahjoub Benseddik et, surtout, du refus par de nombreux syndicalistes de continuer d’appartenir à la centrale syndicale désormais séparée de l’Istiqlal. Une décision historique allait alors être prise, dans laquelle Abdelhafid Kadiri s’était beaucoup investi, soit la création d’une autre centrale syndicale. L’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM) dont il fut un des fondateurs a pu voir le jour pour jouer, depuis, un rôle déterminant dans la défense et la promotion des droits des travailleurs dans le pays.
Membre du Comité exécutif de l’Istiqlal jusqu’à sa retraite politique, Abdelhafid Kadiri excellait dans de nombreux domaines, surtout là où il est question de libertés collectives et individuelles, de libertés politiques et syndicales, de la liberté de la presse et d’expression, des droits de l’Homme et de la défense des constantes de la nation.
Au moment où le pays était en prise avec les démons de la répression tous azimuts pendant les tristement célèbres “années de plomb” et que la liberté de la presse était particulièrement en souffrance, il assumera, entre 1974 et 1977, avec courage et beaucoup d’entrain, la délicate et sensible fonction de directeur d’un journal politique engagé : le quotidien « L’Opinion » créé 9 années auparavant. Ce fut une période lumineuse de l’Histoire de ce journal professionnel doublé de tribune militante partisane, où ses éditoriaux pointus, qui ne faisaient point dans la dentelle, réveillaient chaque matin les consciences.
De cette scission allaient naître des dissensions prononcées dans la sphère syndicale du fait de l’obédience Unfpéiste de l’Union Marocaine du Travail (UMT) dirigée par Mahjoub Benseddik et, surtout, du refus par de nombreux syndicalistes de continuer d’appartenir à la centrale syndicale désormais séparée de l’Istiqlal. Une décision historique allait alors être prise, dans laquelle Abdelhafid Kadiri s’était beaucoup investi, soit la création d’une autre centrale syndicale. L’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM) dont il fut un des fondateurs a pu voir le jour pour jouer, depuis, un rôle déterminant dans la défense et la promotion des droits des travailleurs dans le pays.
Membre du Comité exécutif de l’Istiqlal jusqu’à sa retraite politique, Abdelhafid Kadiri excellait dans de nombreux domaines, surtout là où il est question de libertés collectives et individuelles, de libertés politiques et syndicales, de la liberté de la presse et d’expression, des droits de l’Homme et de la défense des constantes de la nation.
Au moment où le pays était en prise avec les démons de la répression tous azimuts pendant les tristement célèbres “années de plomb” et que la liberté de la presse était particulièrement en souffrance, il assumera, entre 1974 et 1977, avec courage et beaucoup d’entrain, la délicate et sensible fonction de directeur d’un journal politique engagé : le quotidien « L’Opinion » créé 9 années auparavant. Ce fut une période lumineuse de l’Histoire de ce journal professionnel doublé de tribune militante partisane, où ses éditoriaux pointus, qui ne faisaient point dans la dentelle, réveillaient chaque matin les consciences.
Sa direction du journal fut marquée par la flexibilité dans l’exigence de la qualité professionnelle, avec une touche paternelle protectrice envers les équipes du journal. C’est d’ailleurs à cette époque et sous sa houlette que « L’Opinion » avait fait asseoir sa réputation de journal d’opinion doublé d’une tribune de défense des droits, des causes populaires et des valeurs nationales. C’est aussi sous sa direction que le journal a réussi le pari d’être en même temps un journal professionnel et le porte-parole d’un parti politique. Mariage plutôt réussi malgré l’incompatibilité supposée entre ces deux missions qui ne faisaient pas forcément bon ménage ailleurs. Le secret résidait dans la promotion de l’exercice d’un journalisme sobre dans son engagement et son professionnalisme, qui porte les valeurs de la nation, fait entendre la voix du peuple, sert la culture de la citoyenneté où le militantisme de la plume est marqué par une rigueur professionnelle garante de sérieux et de crédibilité.
Le souci de liberté de Abdelhafid Kadiri dépassait cependant le cadre du journal qu’il dirigeait pour s’étendre à l’ensemble de la presse nationale engagée qui souffrait à cette époque de nombreuses entraves logistiques liées notamment à la distribution, monopolisée alors par une entreprise datant de la période du protectorat. Là encore, en homme d’action, il n’hésitera pas à prendre part et à piloter avec Mohamed Abderrahmane Berrada la création en 1977 de la Société Arabo-africaine de distribution, d’édition et de presse (SAPRESS) dont le rôle n’était pas uniquement la distribution des journaux, mais aussi l’appui et le soutien à la presse engagée.
Une fois sa mission accomplie dans le domaine de la presse, le dirigeant istiqlalien passera le flambeau de la direction du journal au lendemain des législatives de 1977 qu’il remporta à Rabat-circonscription Yacoub El-Mansour. L’Istiqlal ayant décidé de quitter le banc de l’opposition et d’entrer au gouvernement Ahmed Osman par souci de servir la cause première du pays - le Maroc venait en effet de récupérer ses provinces du Sud par le biais de la Marche verte-, Abdelhafid Kadiri occupera le poste de ministre de la Jeunesse et des Sports, poste dans lequel il sera reconduit en 1979 sous le premier gouvernement Maâti Bouabid.
Les quatre années qu’il a passées à la tête de ce ministère sont à marquer d’une pierre blanche, tant au niveau du secteur de la jeunesse qui a connu un bond en avant remarquable dans le domaine associatif, celui des colonies de vacances et des maisons des jeunes, qu’à celui des sports qui a été réanimé dans différentes disciplines par un soutien conséquent accordé aux fédérations sportives et aux clubs. Les jeux méditerranéens de 1983 et leur succès retentissant sont à mettre en grande partie à l’actif de cet homme qui, bien qu’il ait été écarté de son poste en 1981, la planification et la préparation de ces jeux lui devaient beaucoup.
A ce stade de l’Histoire, le parcours de Abdelhafid Kadiri allait prendre un nouveau virage dicté par une tournure autant incompréhensible que malheureuse. Pourtant ami de Hassan II, il allait subitement tomber politiquement en disgrâce en 1981, non pas pour avoir commis une faute gravissime ou pour un quelconque manquement, mais uniquement pour avoir fait valoir un avis critique contre un acte jugé contraire au principe de la liberté d’expression et d’opinion, qui plus est décidé à l’encontre d’un chef de parti politique membre du mouvement national. Donc pour une cause noble.
Le souci de liberté de Abdelhafid Kadiri dépassait cependant le cadre du journal qu’il dirigeait pour s’étendre à l’ensemble de la presse nationale engagée qui souffrait à cette époque de nombreuses entraves logistiques liées notamment à la distribution, monopolisée alors par une entreprise datant de la période du protectorat. Là encore, en homme d’action, il n’hésitera pas à prendre part et à piloter avec Mohamed Abderrahmane Berrada la création en 1977 de la Société Arabo-africaine de distribution, d’édition et de presse (SAPRESS) dont le rôle n’était pas uniquement la distribution des journaux, mais aussi l’appui et le soutien à la presse engagée.
Une fois sa mission accomplie dans le domaine de la presse, le dirigeant istiqlalien passera le flambeau de la direction du journal au lendemain des législatives de 1977 qu’il remporta à Rabat-circonscription Yacoub El-Mansour. L’Istiqlal ayant décidé de quitter le banc de l’opposition et d’entrer au gouvernement Ahmed Osman par souci de servir la cause première du pays - le Maroc venait en effet de récupérer ses provinces du Sud par le biais de la Marche verte-, Abdelhafid Kadiri occupera le poste de ministre de la Jeunesse et des Sports, poste dans lequel il sera reconduit en 1979 sous le premier gouvernement Maâti Bouabid.
Les quatre années qu’il a passées à la tête de ce ministère sont à marquer d’une pierre blanche, tant au niveau du secteur de la jeunesse qui a connu un bond en avant remarquable dans le domaine associatif, celui des colonies de vacances et des maisons des jeunes, qu’à celui des sports qui a été réanimé dans différentes disciplines par un soutien conséquent accordé aux fédérations sportives et aux clubs. Les jeux méditerranéens de 1983 et leur succès retentissant sont à mettre en grande partie à l’actif de cet homme qui, bien qu’il ait été écarté de son poste en 1981, la planification et la préparation de ces jeux lui devaient beaucoup.
A ce stade de l’Histoire, le parcours de Abdelhafid Kadiri allait prendre un nouveau virage dicté par une tournure autant incompréhensible que malheureuse. Pourtant ami de Hassan II, il allait subitement tomber politiquement en disgrâce en 1981, non pas pour avoir commis une faute gravissime ou pour un quelconque manquement, mais uniquement pour avoir fait valoir un avis critique contre un acte jugé contraire au principe de la liberté d’expression et d’opinion, qui plus est décidé à l’encontre d’un chef de parti politique membre du mouvement national. Donc pour une cause noble.
Abdelhafid Kadiri avait, en effet, pris sur lui de défendre, en Conseil des ministres, la liberté d’opinion et d’expression du premier secrétaire de l’USFP, Abderrahim Bouabid, arrêté suite à son rejet public de l’acceptation par Hassan II de l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara marocain. Le dirigeant istiqlalien savait qu’en agissant de la sorte, il n’allait pas plaire, mais ce n’est pas tant cela qui l’importait. C’est surtout la délité aux principes et aux valeurs démocratiques qui comptait pour lui et qu’il faisait passer toujours en premier. Il ne pouvait tout simplement pas admettre que l’on puisse priver de liberté un homme politique pour s’être exprimé sur une question nationale. Et il ne pouvait pas non plus rester sans réagir à un tel fait.
Après son éviction du gouvernement qui n’était manifestement pas étrangère à sa position exprimée ouvertement devant le roi, il est resté zen. On pouvait certes déceler chez lui un brin de déception, voire un sentiment de manque de gratitude et surtout d’abandon politique au moment crucial, mais, de par sa culture et son éducation, il gardera tout pour lui et décide néanmoins de prendre ses distances avec la chose politique.
Nommé ensuite ambassadeur du Royaume à Madrid en 1985 et écarté ainsi de la scène intérieure pour un moment, il mettra à exécution, à la n de sa mission diplomatique, sa résolution antérieure de quitter définitivement la scène politique. Sans jamais commenter la décision de son éviction du gouvernement, ni de formuler le moindre reproche à quiconque, il décida de s’éclipser en silence “pour ne gêner personne”. Jamais il ne échira malgré les tentatives répétées des cadres et militants qui n’avaient de cesse de frapper à sa porte à chaque occasion qui se présentait et à la veille de chaque congrès national du parti. A chaque fois, ils se voyaient reconduits avec beaucoup de diplomatie, de tact et de considération pour leurs initiatives et leur attachement à sa personne.
Ce leader charismatique dont la sagesse et le flegme forçaient le respect des adversaires politiques avant les alliés, aura profondément marqué toute une génération de militants politiques, de syndicalistes et de journalistes, par son engagement sans failles, ses qualités humaines, sa clairvoyance et sa loyauté envers son pays, son parti et ses militants.
Les istiqlaliens garderont toujours en mémoire son fort attachement aux idéaux de sa formation politique et la grande estime dont il bénéficiait de la part du leader Allal El Fassi qui allait par ailleurs rendre l’âme dans ses bras au palais présidentiel de Nicolae Ceausescu à Bucarest, en présence de l’ambassadeur du Maroc Maâti Jorio. Le Zaïm, à la tête d’une délégation istiqlalienne très réduite dont Abdelhafid Kadiri faisait partie, était venu plaider la question palestinienne et celle du Sahara marocain.
Que sa famille et ses proches trouvent ici l’expression de notre compassion et de nos sincères condoléances.
Après son éviction du gouvernement qui n’était manifestement pas étrangère à sa position exprimée ouvertement devant le roi, il est resté zen. On pouvait certes déceler chez lui un brin de déception, voire un sentiment de manque de gratitude et surtout d’abandon politique au moment crucial, mais, de par sa culture et son éducation, il gardera tout pour lui et décide néanmoins de prendre ses distances avec la chose politique.
Nommé ensuite ambassadeur du Royaume à Madrid en 1985 et écarté ainsi de la scène intérieure pour un moment, il mettra à exécution, à la n de sa mission diplomatique, sa résolution antérieure de quitter définitivement la scène politique. Sans jamais commenter la décision de son éviction du gouvernement, ni de formuler le moindre reproche à quiconque, il décida de s’éclipser en silence “pour ne gêner personne”. Jamais il ne échira malgré les tentatives répétées des cadres et militants qui n’avaient de cesse de frapper à sa porte à chaque occasion qui se présentait et à la veille de chaque congrès national du parti. A chaque fois, ils se voyaient reconduits avec beaucoup de diplomatie, de tact et de considération pour leurs initiatives et leur attachement à sa personne.
Ce leader charismatique dont la sagesse et le flegme forçaient le respect des adversaires politiques avant les alliés, aura profondément marqué toute une génération de militants politiques, de syndicalistes et de journalistes, par son engagement sans failles, ses qualités humaines, sa clairvoyance et sa loyauté envers son pays, son parti et ses militants.
Les istiqlaliens garderont toujours en mémoire son fort attachement aux idéaux de sa formation politique et la grande estime dont il bénéficiait de la part du leader Allal El Fassi qui allait par ailleurs rendre l’âme dans ses bras au palais présidentiel de Nicolae Ceausescu à Bucarest, en présence de l’ambassadeur du Maroc Maâti Jorio. Le Zaïm, à la tête d’une délégation istiqlalienne très réduite dont Abdelhafid Kadiri faisait partie, était venu plaider la question palestinienne et celle du Sahara marocain.
Que sa famille et ses proches trouvent ici l’expression de notre compassion et de nos sincères condoléances.