En quête du suprématie offensive et défensive, les Forces Armées Royales s’efforcent depuis des années de reconstituer leur artillerie vieillissante. En 2020, le canon Caesar s’imposait comme un choix naturel d’autant plus que son efficacité prouvée sur le front russo-ukrainien ne laissait aucun doute. Tout donnait à croire qu’un second contrat était acquis d’avance pour le constructeur KNDS. L’optimisme a vite viré au désenchantement. Déçues des défauts techniques et du service après-vente, les FAR ont finalement opté pour la technologie israélienne. Un choix mûrement réfléchi. Cette séquence rappelle le souvenir amer du couac des avions «Rafale» en 2007 et interpelle la capacité de l’industrie militaire française à reconquérir sa place au podium des fournisseurs du Royaume après des années de recul au profit des Américains et des Israéliens. Décryptage.
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