Au jardin Moulay Rachid de la Cité blanche du Royaume, les pelleteuses sont là, prêtes à transformer cet écrin de verdure en terrain de football. Un "sacrilège" pour les habitants qui y ont tant de souvenirs enracinés.
Les associations, gardiennes du patrimoine, montent au créneau. Dans une lettre au Wali, elles dénoncent ce qu'elles considèrent comme un outrage à l'âme de la cité. Leur plume est acérée, leur colère palpable. Elles rappellent que ce jardin n'est pas qu'un simple espace vert, mais le cœur battant du quartier, un havre de paix pour les familles, un lieu de promenade pour les diabétiques en quête d'exercice salvateur.
Ironie du sort, le quartier ne manque pas de terrains de sport. Plus de trente-cinq, disent les chiffres. Mais beaucoup sont à l'abandon, victimes de l'incurie et de l'accaparement. Alors pourquoi sacrifier ce jardin sur l'autel du ballon rond ?
La bataille est engagée. D'un côté, les défenseurs d'un patrimoine vert menacé. De l'autre, les partisans du progrès à tout prix. Au milieu, un jardin centenaire qui attend son sort, ses arbres frémissants sous la brise marine, témoins muets d'une lutte qui les dépasse.
Casablanca, ville de contrastes, se trouve une fois de plus à la croisée des chemins. Entre modernité et tradition, entre béton et chlorophylle, son cœur balance. Le jardin du 20 août sera-t-il le symbole d'une résistance victorieuse ou le dernier soupir d'une nature urbaine en voie d'extinction ? L'Histoire est en marche, et c'est dans les ruelles de Moulay Rachid qu'elle s'écrit aujourd'hui.
Les associations, gardiennes du patrimoine, montent au créneau. Dans une lettre au Wali, elles dénoncent ce qu'elles considèrent comme un outrage à l'âme de la cité. Leur plume est acérée, leur colère palpable. Elles rappellent que ce jardin n'est pas qu'un simple espace vert, mais le cœur battant du quartier, un havre de paix pour les familles, un lieu de promenade pour les diabétiques en quête d'exercice salvateur.
Ironie du sort, le quartier ne manque pas de terrains de sport. Plus de trente-cinq, disent les chiffres. Mais beaucoup sont à l'abandon, victimes de l'incurie et de l'accaparement. Alors pourquoi sacrifier ce jardin sur l'autel du ballon rond ?
La bataille est engagée. D'un côté, les défenseurs d'un patrimoine vert menacé. De l'autre, les partisans du progrès à tout prix. Au milieu, un jardin centenaire qui attend son sort, ses arbres frémissants sous la brise marine, témoins muets d'une lutte qui les dépasse.
Casablanca, ville de contrastes, se trouve une fois de plus à la croisée des chemins. Entre modernité et tradition, entre béton et chlorophylle, son cœur balance. Le jardin du 20 août sera-t-il le symbole d'une résistance victorieuse ou le dernier soupir d'une nature urbaine en voie d'extinction ? L'Histoire est en marche, et c'est dans les ruelles de Moulay Rachid qu'elle s'écrit aujourd'hui.