Un Webinar s’est tenu le 17 mai autour de la thématique : «Casablanca, une ville plus belle après le déconfinement ». Organisé par l’association Bidawa+, les principaux axes de cette discussion sont la santé, l’urbanisme et l’accompagnement social.
Abdellatif Maâzouz, président de l’association Bidawa+, a entamé l’échange par un rappel de l’importance de l’implication des citoyens à respecter les mesures pour limiter la propagation du nouveau Coronavirus et faciliter la phase du déconfinement. Il a également évoqué l’action solidaire effectuée dans le cadre de la mobilisation nationale pour faire face à l’épreuve du Covid-19. C‘est ainsi que l’association, Bidawa+, a lancé l’action «Ordinateur pour tous » dans l’objectif d’équiper des familles démunies, à Casablanca, d’ordinateurs permettant à leurs enfants de bénéficier du télé-enseignement, de mieux supporter le confinement.
En ce qui concerne le milieu médical, le docteur Raja Aghzadi recommande de renforcer les budgets et les ressources humaines, et instaurer une plus forte politique de prévention, ce qui peut diminuer jusqu’à 30% les facteurs de risque qui génèrent une maladie.
Elle souligne également qu’il faudrait procéder à une sortie intelligente et disciplinée, par région par exemple. Aussi, le port du masque et la distanciation sociale devraient rester maintenus après le confinement.
«Tout individu aspire à une bonne santé, si on prévient les maladies on peut avoir une plus longue espérance de vie » , déclare le professeur en expliquant que le rôle de la politique de santé doit passer par la prévention primaire, chose qui se traduit par l’information et la communication. En somme, la prévention devrait être une culture chez le citoyen.
Pour ce qui qui est du côté urbain, l’architecte Salma Zerhouni affirme qu’ « Il ne faut pas reprendre les activités selon le même modèle après le confinement. Nous sommes vulnérables, notamment dans certains quartiers de logements sociaux, où la circulation est importante, ce qui empêche le confinement, malgré la bonne volonté des gens ».Selon l’architecte, Casablanca est devenue une grande métropole de façon clandestine. Pour mieux la gérer, l’architecte propose des solutions.On en retient la réservation des passages aux vélos, et l’interdiction des voitures dans certains endroits, qui devraient être aménagés pour les piétons. Comme elle encourage la préservation des jardins, l’expansion des plantations et des terrasses.
«La crise nous a donné des enseignements », c’est ainsi que s’est prononcé l’ancien ministre Driss Benhima, en attestant que la discipline et le respect des citoyens représentent une adhésion au programme. La période du déconfinement sera marquée par des problèmes sociaux aggravés. Il estime qu’il faudrait que les forces casablancaises s’organisent pour accompagner cette période qui sera plus longue que le confinement, et qui sera porteuse d’une menace. Il insiste également sur l’organisation du secteur informel, et l’accroissement des mécanismes de solidarité.
Abdellatif Maâzouz, président de l’association Bidawa+, a entamé l’échange par un rappel de l’importance de l’implication des citoyens à respecter les mesures pour limiter la propagation du nouveau Coronavirus et faciliter la phase du déconfinement. Il a également évoqué l’action solidaire effectuée dans le cadre de la mobilisation nationale pour faire face à l’épreuve du Covid-19. C‘est ainsi que l’association, Bidawa+, a lancé l’action «Ordinateur pour tous » dans l’objectif d’équiper des familles démunies, à Casablanca, d’ordinateurs permettant à leurs enfants de bénéficier du télé-enseignement, de mieux supporter le confinement.
En ce qui concerne le milieu médical, le docteur Raja Aghzadi recommande de renforcer les budgets et les ressources humaines, et instaurer une plus forte politique de prévention, ce qui peut diminuer jusqu’à 30% les facteurs de risque qui génèrent une maladie.
Elle souligne également qu’il faudrait procéder à une sortie intelligente et disciplinée, par région par exemple. Aussi, le port du masque et la distanciation sociale devraient rester maintenus après le confinement.
«Tout individu aspire à une bonne santé, si on prévient les maladies on peut avoir une plus longue espérance de vie » , déclare le professeur en expliquant que le rôle de la politique de santé doit passer par la prévention primaire, chose qui se traduit par l’information et la communication. En somme, la prévention devrait être une culture chez le citoyen.
Pour ce qui qui est du côté urbain, l’architecte Salma Zerhouni affirme qu’ « Il ne faut pas reprendre les activités selon le même modèle après le confinement. Nous sommes vulnérables, notamment dans certains quartiers de logements sociaux, où la circulation est importante, ce qui empêche le confinement, malgré la bonne volonté des gens ».Selon l’architecte, Casablanca est devenue une grande métropole de façon clandestine. Pour mieux la gérer, l’architecte propose des solutions.On en retient la réservation des passages aux vélos, et l’interdiction des voitures dans certains endroits, qui devraient être aménagés pour les piétons. Comme elle encourage la préservation des jardins, l’expansion des plantations et des terrasses.
«La crise nous a donné des enseignements », c’est ainsi que s’est prononcé l’ancien ministre Driss Benhima, en attestant que la discipline et le respect des citoyens représentent une adhésion au programme. La période du déconfinement sera marquée par des problèmes sociaux aggravés. Il estime qu’il faudrait que les forces casablancaises s’organisent pour accompagner cette période qui sera plus longue que le confinement, et qui sera porteuse d’une menace. Il insiste également sur l’organisation du secteur informel, et l’accroissement des mécanismes de solidarité.