De nombreux détenus récidivent, faute d’une réinsertion dans la société. En effet, un casier judiciaire vierge est exigé par la majorité des employeurs. Ne parlons pas de l’Etat qui demande aux candidats un extrait du casier judiciaire, comme gage de confiance.
Devant les députés, lors de la séance plénière hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, tenue ce lundi, le ministre de la Justice a annoncé son intention de permettre aux anciens détenus, qui paient longtemps le prix de leurs antécédents, de renouer avec une vie normale. Pour faciliter leur réhabilitation sociale, la réhabilitation judiciaire est confiée au greffier du tribunal sous la surveillance du Ministère public.
Ainsi, à titre d’exemple, “ les condamnations pénales prononcées il y a plus de 40 ans seront effacées du casier judiciaire, afin de permettre à ces détenus de renouer avec une vie normale”, explique-t-il. Et d’ajouter que le document ne doit pas être un moyen de sanctionner les citoyens mais plutôt un moyen de faciliter les choses.
Quant aux demandeurs du casier judiciaire, depuis longtemps attribué dans le lieu de naissance, n'auront désormais plus besoin de faire leur demande. “Les administrations et établissements pourront faire leurs recherches automatiquement, sans devoir le demander aux personnes concernées", précise-t-il.
Si nécessaire, le demandeur de ce document pourra l’avoir auprès du tribunal le plus proche de son domicile et le recevoir par voie postal en recommandé, a fait savoir le ministre de la Justice.
Devant les députés, lors de la séance plénière hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, tenue ce lundi, le ministre de la Justice a annoncé son intention de permettre aux anciens détenus, qui paient longtemps le prix de leurs antécédents, de renouer avec une vie normale. Pour faciliter leur réhabilitation sociale, la réhabilitation judiciaire est confiée au greffier du tribunal sous la surveillance du Ministère public.
Ainsi, à titre d’exemple, “ les condamnations pénales prononcées il y a plus de 40 ans seront effacées du casier judiciaire, afin de permettre à ces détenus de renouer avec une vie normale”, explique-t-il. Et d’ajouter que le document ne doit pas être un moyen de sanctionner les citoyens mais plutôt un moyen de faciliter les choses.
Quant aux demandeurs du casier judiciaire, depuis longtemps attribué dans le lieu de naissance, n'auront désormais plus besoin de faire leur demande. “Les administrations et établissements pourront faire leurs recherches automatiquement, sans devoir le demander aux personnes concernées", précise-t-il.
Si nécessaire, le demandeur de ce document pourra l’avoir auprès du tribunal le plus proche de son domicile et le recevoir par voie postal en recommandé, a fait savoir le ministre de la Justice.