Une qualification quasiment dans la poche !
Depuis mardi 16 novembre, l'équipe nationale n'est qu'à un seul point de la qualification à la CAN janvier 2021 organisée par le Cameroun. Le succès face à la Centrafrique conforte et confirme sa place de leader de son groupe. Avec un total de 10 points, elle se rapproche très sensiblement de la phase finale de la compétition.
Aguerd, un plus pour l'axe défensif !
C'était l'une des failles relevées lors du match « aller » joué au Complexe sportif Mohammed V. Feddal avait donné beaucoup de signes de lenteur dans la réactivité et la vitesse. Une certaine mésentente entre lui et son binôme Mamee. Aguerd a pris la relève. Sa présence a équilibré l'axe défensif. Une seule fois au cours de la première mi-temps a été prise de vitesse. Pour le reste, elle s'en est bien tirée. Mieux encore, l'instit offensif le pousse à monter vers la surface de réparation lors de chaque balle arrêtée. Une tête n'est pas passée loin de la transversale. Il a failli toucher le ballon consécutif au centre-tir de Ziyech qui a trouvé les filets centrafricains.
Le show de Ziyech !
Auteur d'un doublé au match « aller », Ziyech s'est encore illustré. A la 39ème minute, il a ouvert le score d'un coup franc direct dont la trajectoire du ballon avait été mal calculée par le gardien centrafricain. Une passe décisive allait permettre à En-Nesyri au dernier souffle de la rencontre de doubler le score. Ziyech confirme sa montée en puissance. Avec plus de liberté accordée par Vahid Halilhodzic, on a l'impression qu'il se donne plus de plaisir à jouer reprenant son statut de créateur et de finisseur grâce à sa vision de jeu et son pied gauche magique.
Lamrabet, l'homme du match !
Il a été omniprésent. Il est le joueur qui a touché le plus de ballons et qui a le plus couru sur le terrain. Excellent récupérateur, très fort physiquement, habile techniquement, couvrant la ligne médiane horizontalement, il n'hésite pas à évoluer en profondeur pour apporter du soutien aux deux médians offensifs Taârabt et Barkouk.
Le deuxième but, il en était l'initiateur. Récupérant une balle à la limite de la surface de réparation marocaine, il a avancé quelques mètres avant de lancer en profondeur Ziyech dont la course et la passe ont permis à En-Nesyri de marquer le 2ème but. L'abattage, la récupération, l'organisation et les remises en profondeur ont été pour beaucoup dans la victoire. De loin, Lamrabet a été l'homme du match.
Le point faible : les postes latéraux !
Chabbak n'a pas convaincu. Dépassé défensivement, il n'a eu aucun apport offensif. Aucune montée, aucun centre, il n'a que rarement atteint la ligne médiane du terrain. Mezraoui est de loin meilleur dans le poste. Quant au poste latéral gauche, Saiss s'est mieux tiré que lors du match « aller ». Mais ce n'est pas un arrière gauche de métier.
Vahid Halilhodzic en s'entêtant à placer Hakimi au poste d'ailier gauche au lieu de le placer arrière gauche, poste auquel il avait déjà joué au Real et Dortmund, se prive du talent de deux joueurs excellents au poste d'ailier gauche : Bencherki et Rahimi.
Une équipe nationale plus disciplinée !
Vahid Halilhodzic est parti de presque rien. A part un nombre très réduit de l'ancienne génération, la majorité est sienne. L'homme a posé ses conditions. Tout joueur sélectionné devra considérer sa sélection comme un début et non comme une fin. Il faudra lutter et mouiller le maillot. Cela se voit sur le terrain. Des joueurs plus impliqués et plus appliqués. Ils sentent une présence qui les scrutent, qui les évaluent et qui n'hésitera pas remettre leur "selectionnabilé" en question au moindre manquement aux détectives.
Contrairement à la dernière équipe nationale où régnait l’indiscipline et où certains "cadres" faisaient la loi, avec et grâce au patron actuel, ce qui se passait au sein de la dernière version de l'équipe nationale ne sera plus qu'un mauvais souvenir. On peut faire confiance à Vahid Halilhodzic.
Depuis mardi 16 novembre, l'équipe nationale n'est qu'à un seul point de la qualification à la CAN janvier 2021 organisée par le Cameroun. Le succès face à la Centrafrique conforte et confirme sa place de leader de son groupe. Avec un total de 10 points, elle se rapproche très sensiblement de la phase finale de la compétition.
Aguerd, un plus pour l'axe défensif !
C'était l'une des failles relevées lors du match « aller » joué au Complexe sportif Mohammed V. Feddal avait donné beaucoup de signes de lenteur dans la réactivité et la vitesse. Une certaine mésentente entre lui et son binôme Mamee. Aguerd a pris la relève. Sa présence a équilibré l'axe défensif. Une seule fois au cours de la première mi-temps a été prise de vitesse. Pour le reste, elle s'en est bien tirée. Mieux encore, l'instit offensif le pousse à monter vers la surface de réparation lors de chaque balle arrêtée. Une tête n'est pas passée loin de la transversale. Il a failli toucher le ballon consécutif au centre-tir de Ziyech qui a trouvé les filets centrafricains.
Le show de Ziyech !
Auteur d'un doublé au match « aller », Ziyech s'est encore illustré. A la 39ème minute, il a ouvert le score d'un coup franc direct dont la trajectoire du ballon avait été mal calculée par le gardien centrafricain. Une passe décisive allait permettre à En-Nesyri au dernier souffle de la rencontre de doubler le score. Ziyech confirme sa montée en puissance. Avec plus de liberté accordée par Vahid Halilhodzic, on a l'impression qu'il se donne plus de plaisir à jouer reprenant son statut de créateur et de finisseur grâce à sa vision de jeu et son pied gauche magique.
Lamrabet, l'homme du match !
Il a été omniprésent. Il est le joueur qui a touché le plus de ballons et qui a le plus couru sur le terrain. Excellent récupérateur, très fort physiquement, habile techniquement, couvrant la ligne médiane horizontalement, il n'hésite pas à évoluer en profondeur pour apporter du soutien aux deux médians offensifs Taârabt et Barkouk.
Le deuxième but, il en était l'initiateur. Récupérant une balle à la limite de la surface de réparation marocaine, il a avancé quelques mètres avant de lancer en profondeur Ziyech dont la course et la passe ont permis à En-Nesyri de marquer le 2ème but. L'abattage, la récupération, l'organisation et les remises en profondeur ont été pour beaucoup dans la victoire. De loin, Lamrabet a été l'homme du match.
Le point faible : les postes latéraux !
Chabbak n'a pas convaincu. Dépassé défensivement, il n'a eu aucun apport offensif. Aucune montée, aucun centre, il n'a que rarement atteint la ligne médiane du terrain. Mezraoui est de loin meilleur dans le poste. Quant au poste latéral gauche, Saiss s'est mieux tiré que lors du match « aller ». Mais ce n'est pas un arrière gauche de métier.
Vahid Halilhodzic en s'entêtant à placer Hakimi au poste d'ailier gauche au lieu de le placer arrière gauche, poste auquel il avait déjà joué au Real et Dortmund, se prive du talent de deux joueurs excellents au poste d'ailier gauche : Bencherki et Rahimi.
Une équipe nationale plus disciplinée !
Vahid Halilhodzic est parti de presque rien. A part un nombre très réduit de l'ancienne génération, la majorité est sienne. L'homme a posé ses conditions. Tout joueur sélectionné devra considérer sa sélection comme un début et non comme une fin. Il faudra lutter et mouiller le maillot. Cela se voit sur le terrain. Des joueurs plus impliqués et plus appliqués. Ils sentent une présence qui les scrutent, qui les évaluent et qui n'hésitera pas remettre leur "selectionnabilé" en question au moindre manquement aux détectives.
Contrairement à la dernière équipe nationale où régnait l’indiscipline et où certains "cadres" faisaient la loi, avec et grâce au patron actuel, ce qui se passait au sein de la dernière version de l'équipe nationale ne sera plus qu'un mauvais souvenir. On peut faire confiance à Vahid Halilhodzic.