Attaque subite. L’artiste, en parfaite santé, est transporté d’urgence à l’hôpital mardi 27 décembre suite à une hémorragie cérébrale. Le chanteur subit quelques heures plus tard une délicate opération qui dure longtemps. Lui espérant un prompt et rapide rétablissement, nous nous remémorons un récit confié il y a quelques années à propos de ses tous débuts dans la chanson, un quiproquo en filigrane.
Dans cette histoire, apparait le grand découvreur de talents Abdenbi Jirari. La rigueur de ce dernier et son aura, Mohamed El Rhaoui en sait un rayon :
« J’étais très jeune et j’allais les dimanches à la RTM pour participer aux émissions enfantines de Ba Hamdoune. Dans le studio adjacent se tenaient les enregistrements de Mawahib. Je rêvais d’y participer. Un jour, tout adolescent que j’étais, j’envoie par la poste une lettre à Monsieur Abdenbi Jirari dans laquelle j’exprimais mon souhait de participer à Mawahib en précisant que je manquais de ressources financières pour poursuivre mes études. Plus d’un mois plus tard, en me rendant à la télévision pour l’émission de Ba Hamdoune, le régisseur de Mawahib m’a pris par la main pour m’emmener voir Jirari. Celui-ci m’a ordonné de rester à ses côtés pour noter tout ce qui se passait pendant et après l’émission. J’étais heureux de le faire en attendant qu’il me donne ma chance. Cette chance s’amenuisait au fur et à mesure des émissions. Jirari n’avait assurément pas bien lu ma lettre. Moi je voulais chanter et lui voulait m’aider financièrement. Mais bon, j’ai appris bien des choses auprès de lui et j’ai fini par chanter dans le cadre de Adouae Al Madina de feu Hamid Alaoui. »
S’ensuit une riche carrière enveloppée de l’humilité des grands. Mohamed El Rhaoui, l’un des grands défenseurs de la chanson marocaine dite moderne (3sriya), participe également au rafraîchissement de la mémoire collective. La dernière en date, une émission hommage à Tahar Jimmi diffusée sur Al Oula. Reviens-nous vite.
Dans cette histoire, apparait le grand découvreur de talents Abdenbi Jirari. La rigueur de ce dernier et son aura, Mohamed El Rhaoui en sait un rayon :
« J’étais très jeune et j’allais les dimanches à la RTM pour participer aux émissions enfantines de Ba Hamdoune. Dans le studio adjacent se tenaient les enregistrements de Mawahib. Je rêvais d’y participer. Un jour, tout adolescent que j’étais, j’envoie par la poste une lettre à Monsieur Abdenbi Jirari dans laquelle j’exprimais mon souhait de participer à Mawahib en précisant que je manquais de ressources financières pour poursuivre mes études. Plus d’un mois plus tard, en me rendant à la télévision pour l’émission de Ba Hamdoune, le régisseur de Mawahib m’a pris par la main pour m’emmener voir Jirari. Celui-ci m’a ordonné de rester à ses côtés pour noter tout ce qui se passait pendant et après l’émission. J’étais heureux de le faire en attendant qu’il me donne ma chance. Cette chance s’amenuisait au fur et à mesure des émissions. Jirari n’avait assurément pas bien lu ma lettre. Moi je voulais chanter et lui voulait m’aider financièrement. Mais bon, j’ai appris bien des choses auprès de lui et j’ai fini par chanter dans le cadre de Adouae Al Madina de feu Hamid Alaoui. »
S’ensuit une riche carrière enveloppée de l’humilité des grands. Mohamed El Rhaoui, l’un des grands défenseurs de la chanson marocaine dite moderne (3sriya), participe également au rafraîchissement de la mémoire collective. La dernière en date, une émission hommage à Tahar Jimmi diffusée sur Al Oula. Reviens-nous vite.
A. H.