En pleine bataille "décisive" à Rafah dans le sud de la bande de Gaza, pour éliminer les "derniers bataillons" du Hamas, l'armée israélienne fait face à une résurgence du mouvement islamiste palestinien dans le nord faisant planer le spectre d'une interminable confrontation.
Elle avait pourtant annoncé début janvier se concentrer désormais sur "le centre et le sud" du territoire, après avoir "achevé le démantèlement de la structure militaire" dans le nord du Hamas.
L'armée israélienne a lancé le 7 mai au soir la "bataille de Rafah". Objectif annoncé: éliminer les "quatre derniers bataillons du Hamas", retranchés selon elle dans cette localité, adossée à la frontière fermée avec l'Egypte.
Depuis, ses fantassins y mènent des "opérations ciblées" progressant quartiers par quartiers depuis l'est de la ville, appuyés par l'aviation, l'artillerie et des blindés.
Cette bataille, qualifiée de "décisive" par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et qui a poussé des centaines de milliers de personnes à fuir la zone, a été lancée un mois après que l'armée a annoncé avoir "terminé sa mission" à Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza.
Le mouvement islamiste palestinien comptait selon Israël quelque 30.000 combattants dans la bande de Gaza, répartis en 24 bataillons, avant le début de la guerre.
Netanyahu prétend avoir neutralisé 14.000. Mais d'après H.A. Hellyer, analyste à l'institut Royal United Services (RUSI) de Londres, "pour chaque membre tué", le Hamas en "recrute probablement quatre" nouveaux.
"Le Hamas n'est pas une organisation hiérarchisée, c'est un réseau de différentes brigades opérant de manière assez décentralisée", explique Andreas Krieg, spécialiste du Proche-Orient au King's College de Londres. "C'est tout le problème de l'approche israélienne: ils essaient toujours de cibler les chefs et pensent ensuite que le réseau va s'effondrer".
Elle avait pourtant annoncé début janvier se concentrer désormais sur "le centre et le sud" du territoire, après avoir "achevé le démantèlement de la structure militaire" dans le nord du Hamas.
L'armée israélienne a lancé le 7 mai au soir la "bataille de Rafah". Objectif annoncé: éliminer les "quatre derniers bataillons du Hamas", retranchés selon elle dans cette localité, adossée à la frontière fermée avec l'Egypte.
Depuis, ses fantassins y mènent des "opérations ciblées" progressant quartiers par quartiers depuis l'est de la ville, appuyés par l'aviation, l'artillerie et des blindés.
Cette bataille, qualifiée de "décisive" par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et qui a poussé des centaines de milliers de personnes à fuir la zone, a été lancée un mois après que l'armée a annoncé avoir "terminé sa mission" à Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza.
Le mouvement islamiste palestinien comptait selon Israël quelque 30.000 combattants dans la bande de Gaza, répartis en 24 bataillons, avant le début de la guerre.
Netanyahu prétend avoir neutralisé 14.000. Mais d'après H.A. Hellyer, analyste à l'institut Royal United Services (RUSI) de Londres, "pour chaque membre tué", le Hamas en "recrute probablement quatre" nouveaux.
"Le Hamas n'est pas une organisation hiérarchisée, c'est un réseau de différentes brigades opérant de manière assez décentralisée", explique Andreas Krieg, spécialiste du Proche-Orient au King's College de Londres. "C'est tout le problème de l'approche israélienne: ils essaient toujours de cibler les chefs et pensent ensuite que le réseau va s'effondrer".