A un an et demi de la fin de son mandat, le gouvernement s’efforce de trouver la recette magique pour renverser la courbe du chômage, dont les indicateurs alarmants risquent de compromettre tous les efforts consentis pendant le quinquennat dans l’édifice de l’Etat social. Avec une prépondérance du chômage de l’ordre de 21,3% à l’échelle nationale, selon les conclusions du Recensement général de la population, les statistiques du HCP hantent grandement les esprits. Quelle que soit la viabilité de ce chiffre statistiquement parlant, cela ne saurait cacher la réalité du phénomène qui touche de plein fouet le milieu rural où près de 200.000 emplois ont disparu entre 2022 et 2023 à cause de la succession des années de sécheresse. L’amélioration des chiffres du travail déclaré n’a, pourtant, pas pu redresser un tableau de bord résolument teinté de noirceur. Ce recul pose un sérieux défi au moment où le Royaume aspire depuis des années à créer une véritable classe moyenne dans le milieu rural.
Conscient de l’ampleur du challenge, le gouvernement a fait de l’emploi la cause majeure du reste de son mandat. La dernière réunion de la Majorité a confirmé cette orientation. Le trio gouvernemental a annoncé une nouvelle feuille de route qui devrait verdir les indicateurs du chômage. Jusqu’à présent, plusieurs mesures ont été lancées, mais sans succès. Soutien à l’entrepreneuriat, prêts garantis, subventions à l’investissement, tout est expérimenté pour favoriser la création de l’emploi, qui, rappelons-le, est la condition première pour bénéficier de l’aide de l’Etat. Mais, les résultats ne sont pas encore au rendez-vous. Il suffit de constater les chiffres du chômage dans les rangs des jeunes, sans parler des NEET (personnes sans emploi, ni enseignement, ni formation).
Aujourd’hui, le gouvernement compte sur les 14 milliards de dirhams mobilisés dans la Loi des Finances pour redémarrer la machine. Tout dépend des nouveaux programmes de relance de l’emploi. Il faut une nouvelle génération qui puisse combler les lacunes des recettes déjà utilisées. Cela dépend également du degré d’implication du secteur privé qui est appelé à investir plus et à cesser de dépendre de l’intervention de l’Etat qui, au nal, ne peut pas tout faire. En parallèle, la relance de l’emploi ne peut être conçue sans penser à l’employabilité des femmes, dont le taux d’activité régresse (19% en 2024) alors que le gouvernement s’est engagé à atteindre 30%.
Conscient de l’ampleur du challenge, le gouvernement a fait de l’emploi la cause majeure du reste de son mandat. La dernière réunion de la Majorité a confirmé cette orientation. Le trio gouvernemental a annoncé une nouvelle feuille de route qui devrait verdir les indicateurs du chômage. Jusqu’à présent, plusieurs mesures ont été lancées, mais sans succès. Soutien à l’entrepreneuriat, prêts garantis, subventions à l’investissement, tout est expérimenté pour favoriser la création de l’emploi, qui, rappelons-le, est la condition première pour bénéficier de l’aide de l’Etat. Mais, les résultats ne sont pas encore au rendez-vous. Il suffit de constater les chiffres du chômage dans les rangs des jeunes, sans parler des NEET (personnes sans emploi, ni enseignement, ni formation).
Aujourd’hui, le gouvernement compte sur les 14 milliards de dirhams mobilisés dans la Loi des Finances pour redémarrer la machine. Tout dépend des nouveaux programmes de relance de l’emploi. Il faut une nouvelle génération qui puisse combler les lacunes des recettes déjà utilisées. Cela dépend également du degré d’implication du secteur privé qui est appelé à investir plus et à cesser de dépendre de l’intervention de l’Etat qui, au nal, ne peut pas tout faire. En parallèle, la relance de l’emploi ne peut être conçue sans penser à l’employabilité des femmes, dont le taux d’activité régresse (19% en 2024) alors que le gouvernement s’est engagé à atteindre 30%.