Jean-Luc Godard n'est plus. Photo: droits réservés.
Le cinéaste franco-suisse, qui a tourné plus de cent films en près de soixante ans de carrière, a tiré sa révérence le 13 septembre à l'âge de 91 ans.
Natif de Paris le 3 décembre 1930, le plus célèbre des artistes franco-suisses est décédé le 13 septembre, lit-on sur Libération.
Homme d'art au caractère romanesque, concepteur d'une beauté inédite, LeMonde.fr va jusqu’à écrire qu’il mérite d’être «placé aussi haut sur la croix des dieux torturés du cinéma moderne que Michelangelo Antonioni et Ingmar Bergman, qui l'ont précédé dans la tombe, tous deux le 30 juillet 2007».
Pourtant, au fond, les choses fondamentales sont ailleurs : dans cette émotion de l'art du montage, dans la sensation de plénitude découverte par les organes, le mot et l'intellect, et dans la séduction d'un cinéma qui semble avoir vécu, le temps d'un jour, pendant cent ans.
Mais pas plus que dans le raffinement de la matière cinématographique qui extrait un suc si particulier des apports hétérogènes de Roberto Rossellini ou Jean Rouch. Ou alors davantage que dans «les Quatre cents coups » de François Truffaut et « A bout de souffle », le film inaugural de la Nouvelle Vague, où il rend un vibrant hommage à une jeunesse qui va à la fois se révéler et imposer ses normes à la société française.
Natif de Paris le 3 décembre 1930, le plus célèbre des artistes franco-suisses est décédé le 13 septembre, lit-on sur Libération.
Homme d'art au caractère romanesque, concepteur d'une beauté inédite, LeMonde.fr va jusqu’à écrire qu’il mérite d’être «placé aussi haut sur la croix des dieux torturés du cinéma moderne que Michelangelo Antonioni et Ingmar Bergman, qui l'ont précédé dans la tombe, tous deux le 30 juillet 2007».
Pourtant, au fond, les choses fondamentales sont ailleurs : dans cette émotion de l'art du montage, dans la sensation de plénitude découverte par les organes, le mot et l'intellect, et dans la séduction d'un cinéma qui semble avoir vécu, le temps d'un jour, pendant cent ans.
Mais pas plus que dans le raffinement de la matière cinématographique qui extrait un suc si particulier des apports hétérogènes de Roberto Rossellini ou Jean Rouch. Ou alors davantage que dans «les Quatre cents coups » de François Truffaut et « A bout de souffle », le film inaugural de la Nouvelle Vague, où il rend un vibrant hommage à une jeunesse qui va à la fois se révéler et imposer ses normes à la société française.