Le 6 février est la date choisie par plusieurs associations de la société civile pour commémorer les morts sur les routes migratoires. «Commémor’action», c’est ainsi qu’elles ont baptisé cette journée, qui a été suivie en Tunisie ce week-end.
Ce rendez-vous a été lancé suite au drame dit de Tarajal en 2014. Ce jour-là, le 6 février 2014, un groupe de 200 personnes tente de joindre l’Espagne depuis le Maroc. Quatorze sont morts noyés. La Guardia Civil espagnole avait alors utilisé des balles en caoutchouc ainsi que des fumigènes pour ralentir et empêcher leur avancée.
La Tunisie est un des pays où le nombre de départs clandestins vers l’Europe ne cesse d’augmenter avec, là aussi, son lot de morts et de disparus.
Aussi, devant le théâtre municipal de Tunis, elles sont venues exprimer leur détresse. À tour de rôle, plusieurs femmes prennent la parole. Des mères, des sœurs arborent des photos d’un frère ou d’un fils disparu en Méditerranée. «Comme beaucoup d’autres, je suis une mère parmi d’autres qui n’a plus de nouvelles de son fils. Ici, il y a des mères qui sont dans cette situation depuis 2007, 2008, 2011, 2012 et ça continue. On lance un appel et on espère que le président nous entendra. Si nos enfants sont vivants, qu’ils reviennent. S’ils sont morts, ramenez les corps, qu’on les enterre et que l’on puisse enfin faire notre deuil».
Ce rendez-vous a été lancé suite au drame dit de Tarajal en 2014. Ce jour-là, le 6 février 2014, un groupe de 200 personnes tente de joindre l’Espagne depuis le Maroc. Quatorze sont morts noyés. La Guardia Civil espagnole avait alors utilisé des balles en caoutchouc ainsi que des fumigènes pour ralentir et empêcher leur avancée.
La Tunisie est un des pays où le nombre de départs clandestins vers l’Europe ne cesse d’augmenter avec, là aussi, son lot de morts et de disparus.
Aussi, devant le théâtre municipal de Tunis, elles sont venues exprimer leur détresse. À tour de rôle, plusieurs femmes prennent la parole. Des mères, des sœurs arborent des photos d’un frère ou d’un fils disparu en Méditerranée. «Comme beaucoup d’autres, je suis une mère parmi d’autres qui n’a plus de nouvelles de son fils. Ici, il y a des mères qui sont dans cette situation depuis 2007, 2008, 2011, 2012 et ça continue. On lance un appel et on espère que le président nous entendra. Si nos enfants sont vivants, qu’ils reviennent. S’ils sont morts, ramenez les corps, qu’on les enterre et que l’on puisse enfin faire notre deuil».