Face à la reprise des bombardements aveugles à Gaza, le CFCM appelle à une mobilisation pacifique totale des français de toute confession, conscients de la valeur de la vie humaine, pour que les massacres des populations civiles cessent au plus vite. Personne ne doit accepter que Gaza soit transformée en un charnier à ciel ouvert et en hécatombe d'enfants et de bébés.
Les enfants de Gaza ne sont responsables de rien. Pourtant, le tribut qu’ils paient est le plus lourd que dans n'importe quel autre conflit de notre temps. Selon la dirigeante de l'UNICEF Catherine Russell, la bande de Gaza est devenue « l'endroit le plus dangereux au monde pour un enfant ». Le professeur et médecin humanitaire, Raphaël Pitti, qualifie ce qui se passe à Gaza de « vrai génocide », et selon le porte parole du Comité International de la Croix Rouge (CICR), Frédéric Joli, Gaza « c’est un enfer sur terre ».
Comme tout enfant du monde, les enfants de Gaza ne méritent pas d'être exposés aussi longtemps à autant de souffrances, de terreur, et d'horreur dans une telle indifférence et inaction de l'humanité.
En France, force est de constater que les images tragiques montrant des corps inertes d'enfants, de leurs bras ou de leurs jambes qui dépassent des décombres à Gaza, diffusées dans certains réseaux, sont absentes dans la majorité de nos médias, même en mode flouté. Seules des vues aériennes de bâtiments effondrés sont diffusées, laissant croire à de simples dégâts matériels.
Dans ces médias, malheureusement, on préfère donner la parole davantage à ceux qui martèlent qu'Israël serait la "seule démocratie de la région", ou encore que l’armée israélienne serait "l'armée la plus morale du monde", tout en fermant les yeux sur les crimes barbares perpétrés par cette armée contre ces milliers d'enfants palestiniens qui meurent et souffrent dans l'inaction et l'impuissance générale. Pour ces médias, est-il désormais acquis que les vies humaines ne se valent pas, même lorsqu’il s’agit d’enfants ?
Au final, les médias grand public se trouvent de fait discrédités dans leur globalité. Certains se dirigeront vers d’autres espaces alternatifs où ils découvriront, parfois sans accompagnement et sans modération, des images terribles de la tragédie du peuple palestinien. Ils peuvent aussi y être exposés à de grands risques de manipulation et de dérive aux conséquences à ne pas sous-estimer.
Face à cette cruelle réalité, le CFCM appelle à :
Les enfants de Gaza ne sont responsables de rien. Pourtant, le tribut qu’ils paient est le plus lourd que dans n'importe quel autre conflit de notre temps. Selon la dirigeante de l'UNICEF Catherine Russell, la bande de Gaza est devenue « l'endroit le plus dangereux au monde pour un enfant ». Le professeur et médecin humanitaire, Raphaël Pitti, qualifie ce qui se passe à Gaza de « vrai génocide », et selon le porte parole du Comité International de la Croix Rouge (CICR), Frédéric Joli, Gaza « c’est un enfer sur terre ».
Comme tout enfant du monde, les enfants de Gaza ne méritent pas d'être exposés aussi longtemps à autant de souffrances, de terreur, et d'horreur dans une telle indifférence et inaction de l'humanité.
En France, force est de constater que les images tragiques montrant des corps inertes d'enfants, de leurs bras ou de leurs jambes qui dépassent des décombres à Gaza, diffusées dans certains réseaux, sont absentes dans la majorité de nos médias, même en mode flouté. Seules des vues aériennes de bâtiments effondrés sont diffusées, laissant croire à de simples dégâts matériels.
Dans ces médias, malheureusement, on préfère donner la parole davantage à ceux qui martèlent qu'Israël serait la "seule démocratie de la région", ou encore que l’armée israélienne serait "l'armée la plus morale du monde", tout en fermant les yeux sur les crimes barbares perpétrés par cette armée contre ces milliers d'enfants palestiniens qui meurent et souffrent dans l'inaction et l'impuissance générale. Pour ces médias, est-il désormais acquis que les vies humaines ne se valent pas, même lorsqu’il s’agit d’enfants ?
Au final, les médias grand public se trouvent de fait discrédités dans leur globalité. Certains se dirigeront vers d’autres espaces alternatifs où ils découvriront, parfois sans accompagnement et sans modération, des images terribles de la tragédie du peuple palestinien. Ils peuvent aussi y être exposés à de grands risques de manipulation et de dérive aux conséquences à ne pas sous-estimer.
Face à cette cruelle réalité, le CFCM appelle à :
- Continuer à manifester par tous les moyens légaux la solidarité avec les populations palestiniennes et à exiger un cessez-le-feu immédiat et durable.
- Continuer à faire nation et société avec nos compatriotes de toute confession et toute conviction, notamment avec nos compatriotes de confession juive, pour défendre la paix et combattre la violence, la haine et la division.
- Sensibiliser nos responsables politiques à la souffrance atroce du peuple palestinien qui est malheureusement invisibilisée dans nos médias et redonner leur dignité et leur humanité aux enfants et civils palestiniens en évoquant leur calvaire, leur histoire, leur visage et leur nom.
Toute expression, soutien ou prise de position qui encourage la violence et ne vas pas dans le sens d’un appel au cessez-le-feu et à la paix doivent être vigoureusement dénoncés. Dans cette optique, le CFCM comprend parfaitement les citoyens qui s'écartent et s'éloignent des enseignes qui affichent leur soutien inconditionnel à l'action militaire d'Israël à Gaza.
- Dénoncer l’imposture de ceux qui tentent par tout moyen d'instrumentaliser cette tragédie pour en faire une guerre de religions ou de civilisations, importée sur notre territoire. Le conflit israélo-palestinien n'oppose pas l'occident contre l'islam comme certains aimeraient, mais l'humanité et le droit face à la barbarie et aux crimes de guerres, d'où qu'ils viennent.
Les responsables de ces crimes inhumains, antireligieux, contraires aux droits de l'Homme et au droit international devront impérativement rendre des comptes devant des juridictions internationales. Y renoncer c’est remettre en cause irrémédiablement nos valeurs les plus précieuses et les plus fondamentales ainsi que toutes les conventions internationales pour la la sauvegarde des droits de l’Homme et de la dignité humaine.
"Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits". Ce principe n’est pas un slogan vide de sens. Il doit s’appliquer à tous, donc aussi aux Palestiniens et à leurs enfants.
Ceux qui participent à déshumaniser les Palestiniens ne feront, en réalité, que perdre leur propre part d'humanité.
Paris, le 5 décembre 2023
Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM)
Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM)