Dans un contexte spécial, la Confédération Africaine de Football (CAF) s’était réunie au Caire pour désigner les pays organisateurs des 35ème et 36ème éditions prévues en 2025 et 2027. Le Royaume du Maroc s’était porté candidat pour l’organisation de la 35ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Pour cela, il a présenté un dossier solide où il a donné toutes les garanties pour la réussite de cet événement continental.
Après le désistement de l’Algérie, le Nigeria et le Kenya qui devraient postuler pour cette organisation. Outre son dossier qui est solide, le Maroc a déjà fait ses preuves en organisant des compétitions continentales telles la CAN du football féminin et la CAN des U23, deux événements organisés en 2023, en plus de la Coupe du monde des Clubs organisée en 2023, et auparavant en 2014 et 2015.
C’est dire la crédibilité qui fait le prestige du Royaume du Maroc. Le Maroc, depuis deux décennies, a réussi à reconquérir l’Afrique grâce à la politique éclairée de SM le Roi Mohammed VI qui a réussi à créer des relations sud-sud fondées sur la confiance et la solidarité entre les peuples d’Afrique souvent divisés pour des raisons ethniques ou un legs colonial. La FRMF est allée sur les traces de Sa Majesté en ouvrant ses installations pour le continent africain dont leurs équipes nationales ou leurs clubs viennent disputer sur notre sol des compétitions officielles ou disputer des stages de préparation. Grâce à cette politique, le Maroc s’est taillé une position de leadership incontestable fondée sur plusieurs atouts.
Le Souverain est allé plus loin en annonçant la candidature tripartite du Maroc aux côtés de l’Espagne et du Portugal pour l’organisation de la Coupe du monde 2030. Pour ces 2025 et 2030, le Maroc a intensifié sa préparation en vue d’accueillir ces deux événements. La rénovation ou la reconstruction des Stades de Rabat, Casablanca, Tanger, Marrakech, Agadir et Fès font partie de cette stratégie, sans compter les terrains d’entrainement, les infrastructures routières et hôtelières capables d’absorber le flux des équipes et des supporters. Lors de la réunion de la CAF du mercredi 27 septembre 2027, l’instance africaine a accordé au Maroc 10 minutes où le président de la FRMF, Fouzi Lekjaâ, a présenté le dossier marocain.
Après cette présentation, les membres de la CAF se sont retirés pour délibérer. Au début de la conférence de presse organisée à cet effet, une minute de silence a été observée pour les victimes du séisme au Maroc et des inondations de Libye.
Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a pris la parole par la suite pour remercier tous les pays d’Afrique pour leurs efforts afin de développer le football en Afrique, « Nous sommes fiers en Afrique, a-til dit, de constater quotidiennement l’engagement de tous. Le Maroc est le candidat retenu, à l’unanimité, pour l’organisation de la CAN 2025. Il a ensuite demandé à l’assistance d’applaudir les pays qui vont organiser, conjointement, la 36ème édition et qui sont : le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie ».
Au cours de cette même conférence de presse, il a affirmé que la Confédération Africaine de Football soutient totalement le Maroc dans sa candidature pour l’organisation du Mondial 2030. Par la suite, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a répondu aux questions des journalistes sur ces décisions.
Après le désistement de l’Algérie, le Nigeria et le Kenya qui devraient postuler pour cette organisation. Outre son dossier qui est solide, le Maroc a déjà fait ses preuves en organisant des compétitions continentales telles la CAN du football féminin et la CAN des U23, deux événements organisés en 2023, en plus de la Coupe du monde des Clubs organisée en 2023, et auparavant en 2014 et 2015.
C’est dire la crédibilité qui fait le prestige du Royaume du Maroc. Le Maroc, depuis deux décennies, a réussi à reconquérir l’Afrique grâce à la politique éclairée de SM le Roi Mohammed VI qui a réussi à créer des relations sud-sud fondées sur la confiance et la solidarité entre les peuples d’Afrique souvent divisés pour des raisons ethniques ou un legs colonial. La FRMF est allée sur les traces de Sa Majesté en ouvrant ses installations pour le continent africain dont leurs équipes nationales ou leurs clubs viennent disputer sur notre sol des compétitions officielles ou disputer des stages de préparation. Grâce à cette politique, le Maroc s’est taillé une position de leadership incontestable fondée sur plusieurs atouts.
Le Souverain est allé plus loin en annonçant la candidature tripartite du Maroc aux côtés de l’Espagne et du Portugal pour l’organisation de la Coupe du monde 2030. Pour ces 2025 et 2030, le Maroc a intensifié sa préparation en vue d’accueillir ces deux événements. La rénovation ou la reconstruction des Stades de Rabat, Casablanca, Tanger, Marrakech, Agadir et Fès font partie de cette stratégie, sans compter les terrains d’entrainement, les infrastructures routières et hôtelières capables d’absorber le flux des équipes et des supporters. Lors de la réunion de la CAF du mercredi 27 septembre 2027, l’instance africaine a accordé au Maroc 10 minutes où le président de la FRMF, Fouzi Lekjaâ, a présenté le dossier marocain.
Après cette présentation, les membres de la CAF se sont retirés pour délibérer. Au début de la conférence de presse organisée à cet effet, une minute de silence a été observée pour les victimes du séisme au Maroc et des inondations de Libye.
Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a pris la parole par la suite pour remercier tous les pays d’Afrique pour leurs efforts afin de développer le football en Afrique, « Nous sommes fiers en Afrique, a-til dit, de constater quotidiennement l’engagement de tous. Le Maroc est le candidat retenu, à l’unanimité, pour l’organisation de la CAN 2025. Il a ensuite demandé à l’assistance d’applaudir les pays qui vont organiser, conjointement, la 36ème édition et qui sont : le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie ».
Au cours de cette même conférence de presse, il a affirmé que la Confédération Africaine de Football soutient totalement le Maroc dans sa candidature pour l’organisation du Mondial 2030. Par la suite, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a répondu aux questions des journalistes sur ces décisions.
La CAN a 66 ans
La Coupe d’Afrique des Nations est née en 1957 lorsque les Etats africains ont commencé à reconquérir leur souveraineté après une période de colonialisme qui n’a que trop duré. L’idée a été proposée lors du Congrès de la FIFA tenu à Lisbonne en 1956 où la Confédération Africaine de Football est née. En février 1957, la première Coupe d’Afrique des Nations fut organisée au Soudan avec la participation de 3 pays : l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan, pays organisateur et l’Afrique du Sud qui devait participer fut exclue pour des raisons de politique d’apartheid. L’Egypte fut couronnée après avoir disputé uniquement 2 matchs et gagné le Soudan en demi-finale et l’Ethiopie en finale. En 1959, la deuxième édition a eu lieu en Egypte avec la participation des mêmes trois équipes et l’Egypte a été sacrée championne après avoir battu le Soudan en finale. En 1962, neuf équipes prirent part au tournoi final qui fut organisée en Ethiopie et pour la 1ère fois un tour qualificatif fut organisé. L’Egypte a disputé sa troisième finale consécutive, mais elle a du s’incliner en finale face à l’Ethiopie. Au cours des 4ème et 5ème éditions, le Ghana s’était révélé une nouvelle puissance footballistique en gagnant le trophée africain en 1963 et en 1965. A partir de 1968, la CAN fut organisée régulièrement tous les deux ans jusqu’à 2013 passant aux années impaires pour ne pas interférer avec la Coupe du monde de football. Jusqu’à la 34ème édition qui va se tenir en 2023 en Côte d’Ivoire, ce sont 18 pays qui se sont relayés pour l’organisation de la CAN. Seule l’Egypte s’était vue organiser cette prestigieuse compétition continentale à 5 reprises (1959, 1974, 1986, 2006 et 2019) suivie de du Ghana à 4 reprises (1963, 1978, 2008 et 2008) et l’Ethiopie à 3 reprises (1962, 1968, 1976). Le Royaume du Maroc avait déjà accueilli la 16ème édition en 1988, mais avait renoncé à organiser la 30ème édition en 2015 pour des raisons sanitaires et c’était la Guinée Equatoriale qui fut désignée à la place du Maroc.
