Le projet de budget des juridictions financières pour 2025, présenté par Abdelaziz Koulouh à la Commission de justice, de législation et des droits de l’Homme de la Chambre des Représentants, marque une avancée significative dans la stratégie numérique de la Cour des Comptes. Ce budget, d’un montant dépassant 619 millions de dirhams (MDH) en crédits de paiement, soit une augmentation de 8,4 % par rapport à l’année précédente, ambitionne de moderniser en profondeur les méthodes de contrôle financier en digitalisant la gestion des comptes et des dossiers.
Koulouh a souligné que cette transition vise à créer un changement structurel dans l'exécution des missions des juridictions financières, avec pour priorité l'efficacité et l'optimisation des processus de contrôle, en ligne avec les nouveaux défis posés par la digitalisation et l'Intelligence Artificielle. « Ce modèle numérique permettra de cibler les priorités et de mieux atteindre les objectifs de transparence et de rigueur des juridictions », a-t-il précisé.
Le budget alloué aux salaires et indemnités des juges et fonctionnaires s'élève à près de 443 MDH, tandis que les dépenses de fonctionnement, incluant équipements et charges diverses, s'établissent à 96,5 MDH. Le poste d’investissement est, quant à lui, crédité de 800 MDH, une enveloppe dédiée à l’infrastructure numérique.
Koulouh a souligné que cette transition vise à créer un changement structurel dans l'exécution des missions des juridictions financières, avec pour priorité l'efficacité et l'optimisation des processus de contrôle, en ligne avec les nouveaux défis posés par la digitalisation et l'Intelligence Artificielle. « Ce modèle numérique permettra de cibler les priorités et de mieux atteindre les objectifs de transparence et de rigueur des juridictions », a-t-il précisé.
Le budget alloué aux salaires et indemnités des juges et fonctionnaires s'élève à près de 443 MDH, tandis que les dépenses de fonctionnement, incluant équipements et charges diverses, s'établissent à 96,5 MDH. Le poste d’investissement est, quant à lui, crédité de 800 MDH, une enveloppe dédiée à l’infrastructure numérique.
Des plateformes digitales pour une gestion optimisée
Parmi les projets phares, Koulouh a mis en avant le développement d'une plateforme de présentation électronique des comptes, qui permettrait aux utilisateurs de soumettre directement et de manière sécurisée leurs comptes, éliminant ainsi les délais et erreurs associés aux traitements papier traditionnels. Ce passage au numérique vise non seulement à rationaliser le traitement des données, mais aussi à minimiser les risques d’erreurs grâce à une automatisation accrue.
La Cour planche également sur un greffe numérique, un système global de gestion des dossiers facilitant l’archivage et la gestion électronique des affaires. Cette avancée permettra une réduction significative de l’utilisation du papier, une accélération des dépôts de dossiers et une gestion optimisée des convocations et communications avec les parties concernées.
La Cour planche également sur un greffe numérique, un système global de gestion des dossiers facilitant l’archivage et la gestion électronique des affaires. Cette avancée permettra une réduction significative de l’utilisation du papier, une accélération des dépôts de dossiers et une gestion optimisée des convocations et communications avec les parties concernées.
L'Intelligence Artificielle au cœur de l’analyse des données
Avec l'évolution rapide de l’Intelligence Artificielle, la Cour des Comptes intègre progressivement des technologies IA pour affiner son analyse des données et ses missions de contrôle. Koulouh a évoqué une feuille de route dédiée à l’IA pour l’année prochaine, intégrant divers projets qui visent non seulement l’optimisation des systèmes d’information, mais aussi un renforcement majeur de la cybersécurité pour répondre aux menaces croissantes.
En effet, la sécurité des systèmes d’information demeure une priorité face aux risques liés à la cybercriminalité. Koulouh a souligné que la modernisation des systèmes d'information n'a pas seulement pour but d’améliorer les missions de contrôle et la gestion administrative, mais surtout de garantir une protection robuste des données contre les cyberattaques.
En effet, la sécurité des systèmes d’information demeure une priorité face aux risques liés à la cybercriminalité. Koulouh a souligné que la modernisation des systèmes d'information n'a pas seulement pour but d’améliorer les missions de contrôle et la gestion administrative, mais surtout de garantir une protection robuste des données contre les cyberattaques.