Le prix du Covid est et sera encore lourd à supporter, avec ses variants qui semblent s’installer dans la mutation et donc la durée. L’économie dans son ensemble en a ressenti les effets. De l’industrie au commerce de détail, la crise a étendu son manteau et les faillites se comptent par centaines et les pertes d’emplois en milliers, pour ne pas en dire plus. Mesures de précaution avec des conséquences prévisibles ou propagation du virus sans frein, le choix de la raison est vite fait : une usine peut être redémarrée, des emplois peuvent être retrouvés mais une vie qui disparaît, c’est sans retour et à tout jamais.
Dans ce désastre économique et sanitaire, sans doute, il ne s’agit pas de tergiverser mais de répondre à l’urgence. Globalement, la résistance s’est organisée dans l’ordre et la discipline. Des dépassements ont certes eu lieu et le désordre n’a pas toujours été absent du comportement des individus, surtout qu’ils furent nombreux à plus ou moins braver les règles du confinement sanitaire, du couvre-feu ou de rassemblement. Des commerçants sans scrupules ont bravé la réglementation des prix et tenté de spéculer sur les denrées.
Néanmoins, cette tendance à la spéculation et à profiter des drames humains, a été limitée à sa plus simple expression tant la vigilance des autorités était présente, une vigilance qui n’a pas baissé la garde même durant les moments les plus durs de la pandémie, avec ses pics mortels de contamination. Dans ce contexte, comment ne pas blâmer le comportement de certains acteurs relevant du secteur sanitaire dont il faut, par ailleurs, saluer l’engagement et le lourd tribut qu’il a payé à la pandémie du Covid-19.
Ici, il ne s’agit pas de faire « le coup de pied de l’âne » en lançant des ruades à l’aveuglette, il y a lieu de signaler les polémiques sur les tests et les prix pratiqués par les laboratoires qui ne respectent pas la logique du « prix unique ». Le test ainsi se paye, selon le laboratoire, de 400 dhs à 700 dhs, payable à l’avance comme s’ils craignaient de vous voir décéder avant même le résultat des tests effectués !
Les laboratoires semblent ainsi s’être installés dans cette logique : payez d’abord, mourrez ensuite…
Dans ce désastre économique et sanitaire, sans doute, il ne s’agit pas de tergiverser mais de répondre à l’urgence. Globalement, la résistance s’est organisée dans l’ordre et la discipline. Des dépassements ont certes eu lieu et le désordre n’a pas toujours été absent du comportement des individus, surtout qu’ils furent nombreux à plus ou moins braver les règles du confinement sanitaire, du couvre-feu ou de rassemblement. Des commerçants sans scrupules ont bravé la réglementation des prix et tenté de spéculer sur les denrées.
Néanmoins, cette tendance à la spéculation et à profiter des drames humains, a été limitée à sa plus simple expression tant la vigilance des autorités était présente, une vigilance qui n’a pas baissé la garde même durant les moments les plus durs de la pandémie, avec ses pics mortels de contamination. Dans ce contexte, comment ne pas blâmer le comportement de certains acteurs relevant du secteur sanitaire dont il faut, par ailleurs, saluer l’engagement et le lourd tribut qu’il a payé à la pandémie du Covid-19.
Ici, il ne s’agit pas de faire « le coup de pied de l’âne » en lançant des ruades à l’aveuglette, il y a lieu de signaler les polémiques sur les tests et les prix pratiqués par les laboratoires qui ne respectent pas la logique du « prix unique ». Le test ainsi se paye, selon le laboratoire, de 400 dhs à 700 dhs, payable à l’avance comme s’ils craignaient de vous voir décéder avant même le résultat des tests effectués !
Les laboratoires semblent ainsi s’être installés dans cette logique : payez d’abord, mourrez ensuite…
Abdallah BENSMAÏN