Deux générations, deux passions et une seule destinée
Wedding and Event Planner, autrement dit, l’organisation de mariages et de grands événements, auquel la jeune Rime s’attelle est le métier d’avenir, puisque ces générations futures sont tellement prises par leur travail, les réunions, les activités associatives, politiques, sorties ou simplement insoucieuses et inaptes à Trophée Hassan II de Golf, le Moussem de Tan-Tan. Dès lors, elle acquiert le sens du détail, de l’engagement, de l’urgence et c’est dans le plaisir et l’indulgence qu’elle accompagne les gens dans leur bonheur dans une bonne ambiance et atmosphère conviviales. Un suivi et partenariat d’autant plus importants quand le mariage a lieu dans une autre ville, par manque de temps ou organisé pour des personnes de l’étranger.
Mon souci, explique Rim Zaki, c’est de reposer la mariée de la pression du mariage et des contraintes du temps et du stress, parfois difficiles à maitriser le jour J, quand on n’est pas du métier. Notre Wedding Planner repose sur trois propositions : soit je m’occupe de tout de A à Z, de l’enterrement de jeune fille jusqu’au départ à la lune de miel, passant par les fiançailles, la cérémonie du henné... La deuxième proposition, c’est d’apporter un complément de services et d’éléments demandés par la mariée ou sa famille, une autre façon de combler les lacunes et de permettre à la mariée et à sa mère de profiter pleinement de la cérémonie de mariage, le plus beau jour de toute une vie.
Chaque mariée a des spécificités, des préférences et des exigences, et quand on ne peut tout apporter, on soustraite auprès de partenaires dans tous les domaines. La présélection est en fonction de leur choix. La dernière prestation ou option, c’est quand tout est préparé par la famille de la mariée et qu’ils veulent se décharger, lors de la réception, sur une personne de confiance.
Ayant tout organisé en amont, ils ne veulent plus se casser la tête mais profiter de la soirée. Je prends ainsi le relais pour la gestion de l’événement pour que la mariée ne se préoccupe d’aucun détail et soit sûre que tout va bien se passer. Ce métier a pour vocation noble de faire du mariage un moment de bonheur aussi bien pour la mariée que pour sa maman.
A la base, toute notre vie, on a organisé des événements au sein de la famille, et avec plaisir et sans stress. Au fur et à mesure, on a pris de l’habitude et de l’expérience. L’une des petites expériences qu’on a eues au sein de la famille est peutêtre, comme stipulé par sa mère Ouafae Bennani, a été le déclic pour ce genre d’initiative de la part de Rime. Un incident survenu le jour du mariage du frère est ce qui l’a poussé à réfiéchir sur ce nouveau métier.
Même si la mère avait l’habitude de tout superviser à temps, elle s’est rendu compte que les serveurs utilisaient des poudres industrialisées aux couleurs impossibles comme base de jus. C’était le choc et l’urgence de prendre un peu de recul dans le service. S’agissant du Salon National du mariage qui s’est déroulé à Rabat du 15 au 19 mars, pour lequel la société familiale Concept Hub était partenaire en matière d’organisation, l’idée de base est venue à Rime Zaki, il y a plus d’un an. L’objectif est d’organiser un événement qui rassemble dans un seul endroit tous les intervenants des métiers de mariage, une grande opportunité pour les jeunes mariés et leurs familles.
La plateforme leur facilite les rencontres avec les prestataires qui proposent les innovations, les nouveaux articles et en même temps, la tâche aux mariés qui se retrouvent servis dans l’espace et dans le temps. Surtout que, ce qui est usuel, c’est l’organisation de salons pour traiteurs, pour neggafas, défilés pour stylistes…
L’innovation, c’est une activité propre aux mariés, dans un seul endroit, pendant 5 jours et avec un éventail de choix, de prestations, une large gamme de produits qui interviennent dans le cadre des cérémonies de mariage. Ayant la chance de travailler et d’évoluer au sein de la société familiale, Rime a proposé ce projet aux parents, ce qui les a intéressés et emballés, vu l’interactivité du concept, entre petites et grandes activités artistiques, défilés…
Ce qui fut une réussite. En marge de perspectives et de continuité, une deuxième édition en février-mars est en discussion sans aucune confirmation pour l’instant. Ouafae Bennani, le stylisme tardif, un don et de la créativité qui s’internationalisent Doctorat en économie Option Gestion mais aussi Coach certifiée, Mme Ouafae Bennani, entame, une fois à la retraite, une formation de stylisme. Elle en apprend les techniques de base, continue seule et développe ses propres compétences, conçoit et coupe ses modèles. C’est sa casquette favorite. Ce n’est pas un travail proprement dit mais un amusement et un plaisir au quotidien. En six ans, elle est arrivée à habiller des stars nationales et internationales telles que Samira Bensaid, Nabila Maane son égérie, Dounia Boutazout, Saadia Ladib, Amal Ayyouch mais aussi une artiste, une réalisatrice et une chanteuse de Canada. Sofiia Manousha l’a été aussi lors du festival du film de Marrakech lorsque Mme Bennani était partenaire officiel en 2015. En 2016, ayant d’autres engagements, elle y a également participé. Cette année, elle a été contactée pour participer, en tant que styliste, dans le cadre du festival Mawazine Rythmes du monde 2017, pour habiller certaines stars qui vont se produire sur scène. Les artistes arabes et internationales rafiolent des tenues marocaines. Installée sur Rabat, Mme Bennani a des clientes qui lui font confiance au niveau national : Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès, Kenitra, Agadir... .
Elle fait en moyenne deux défilés par an, organisés par sa fille, une collection printemps-été et une collection hiver-automne. Et le travail est toujours conditionné par le mois sacré de Ramadan et sa collection spécial djellabas et gandouras. Cette année, les tissus légers pour l’été accompagnent les femmes marocaines dans ce mois sacré. Elle conçoit aussi les tenues de mariée, des robes caftans mais aussi des robes de mariée avec une touche beldi.
Pour ce qui est du Salon National du Mariage, les difficultés n’ont pas manqué, côté organisation, comme tout d’ailleurs, et sans sponsors, mais on a fini par concrétiser ce magnifique salon, soutenus par quelques partenaires, dont l’Association des Traiteurs du Maroc, le complexe Moulay Abdellah à travers sa directrice Mme Samira Hamama qui a énormément fait pour que ce projet soit une réussite, mais aussi la Chambre de Commerce et de l’Industrie avec lesquels on a signé un accord de partenariat pour d’autres éditions. Certains associés sont à mentionner : la décoration fiorale Orchidéa, la jeune maquilleuse Leila, Leila Frindi pour la programmation artistique, elle-même manager de plusieurs artistes, la Salle éclair pour le diner de gala, des biotraiteurs qui se sont chargés du diner de gala, des photographes Oscar et Tymo.
Tout ce beau monde et d’autres ont contribué impeccablement et offert leurs touches pour concrétiser ce projet. Les artistes , sans exception, dont Nabila Maane, le violoniste Adil maestro, l’orchestre du patrimoine de musique andalouse dirigé par Tariq Hassouni avec Aicha Doukkali et Rachid El Alami, qui ont joué les aprè- midi du Salon, mais aussi, l’orchestre Zekraoui, Yasser Cherqi, l’orchestre Bensaid, le DJ Jimmy be, l’orchestre Amine Debbi ont tous cru en ce projet et sont tous venus à titre gracieux.
La responsable des défilés Salma Abou Al Makarim a tout organisé du début à la fin, elle a réuni les mannequins jeunes filles et jeunes hommes qui ont défilé lors des quatre événements. Les tendances pour tout ce qui est tenues, sont en train d’évoluer vers la légèreté, comme constaté par Mme Bennani. Les clientes qu’elle reçoit ne veulent plus des tenues lourdes, le temps est à la beauté et à la création.
Elles préfèrent porter des tenues pratiques, avec lesquelles, il est facile de bouger et de danser. Elles ne veulent plus être prisonnières du poids de la tenue. Il y a une recherche de plus en plus accentuée vers la légèreté, la finesse, la fluidité. Même le satin duchesse recherché est de soie pour qu’il puisse épouser le corps.
La tendance est pour les couleurs pastel, qui confortent la vue, les couleurs vives n’attirent plus les gens. Côté couture et maalem, les broderies et le perlage sont toujours à la page depuis quelques années. Les industriels ne cessent d’innover de créativité d’année en année pour tout ce qui est perlage. On peut concevoir une fleur en paillettes et l’intégrer dans le tissu ou tenue, tout est fait main.
On retrouve une panoplie de paillettes et de pierres de tous les calibres, grandes, scintillantes, tout dépend des budgets. Tout le travail de l’artisan est valorisé par la qualité des produits mis à sa disposition.
On fait du prêt à porter et du surmesure. La marge des prix, pour une djellaba commence dès 800 dhs et peut s’élever à 8000 dhs, tissu compris, cela dépend des tissus, des goûts et des matériaux utilisés, sachant que tout le travail est fait main uniquement.
Quant aux tenues, le prix commence vers 3000 dhs et peut dépasser 100 000dhs. Il y a des tissus qui peuvent coûter plus de 25 000 dhs, à ce prix s’ajoute la coupe, la couture. Une pièce peut dépasser les 7 millions, d’ailleurs, au caftan 2016, il parait qu’une tenue a été vendue à 30 millions, une pièce unique sertie de pierres précieuses.
Ce n’est plus une tenue qu’on met deux ou trois fois mais une pièce de collection que l’on garde dans un musée comme élément décoratif. De nos jours, on peut payer l’artisan 10 000 dhs pour son travail main, une oeuvre qui lui prend deux mois. Au fait, en comptabilisant le temps que cela lui prend, cela rapporte 5000 dhs par mois à l’artisan, ce qui n’est pas énorme.
Mon souci, explique Rim Zaki, c’est de reposer la mariée de la pression du mariage et des contraintes du temps et du stress, parfois difficiles à maitriser le jour J, quand on n’est pas du métier. Notre Wedding Planner repose sur trois propositions : soit je m’occupe de tout de A à Z, de l’enterrement de jeune fille jusqu’au départ à la lune de miel, passant par les fiançailles, la cérémonie du henné... La deuxième proposition, c’est d’apporter un complément de services et d’éléments demandés par la mariée ou sa famille, une autre façon de combler les lacunes et de permettre à la mariée et à sa mère de profiter pleinement de la cérémonie de mariage, le plus beau jour de toute une vie.
Chaque mariée a des spécificités, des préférences et des exigences, et quand on ne peut tout apporter, on soustraite auprès de partenaires dans tous les domaines. La présélection est en fonction de leur choix. La dernière prestation ou option, c’est quand tout est préparé par la famille de la mariée et qu’ils veulent se décharger, lors de la réception, sur une personne de confiance.
Ayant tout organisé en amont, ils ne veulent plus se casser la tête mais profiter de la soirée. Je prends ainsi le relais pour la gestion de l’événement pour que la mariée ne se préoccupe d’aucun détail et soit sûre que tout va bien se passer. Ce métier a pour vocation noble de faire du mariage un moment de bonheur aussi bien pour la mariée que pour sa maman.
A la base, toute notre vie, on a organisé des événements au sein de la famille, et avec plaisir et sans stress. Au fur et à mesure, on a pris de l’habitude et de l’expérience. L’une des petites expériences qu’on a eues au sein de la famille est peutêtre, comme stipulé par sa mère Ouafae Bennani, a été le déclic pour ce genre d’initiative de la part de Rime. Un incident survenu le jour du mariage du frère est ce qui l’a poussé à réfiéchir sur ce nouveau métier.
Même si la mère avait l’habitude de tout superviser à temps, elle s’est rendu compte que les serveurs utilisaient des poudres industrialisées aux couleurs impossibles comme base de jus. C’était le choc et l’urgence de prendre un peu de recul dans le service. S’agissant du Salon National du mariage qui s’est déroulé à Rabat du 15 au 19 mars, pour lequel la société familiale Concept Hub était partenaire en matière d’organisation, l’idée de base est venue à Rime Zaki, il y a plus d’un an. L’objectif est d’organiser un événement qui rassemble dans un seul endroit tous les intervenants des métiers de mariage, une grande opportunité pour les jeunes mariés et leurs familles.
La plateforme leur facilite les rencontres avec les prestataires qui proposent les innovations, les nouveaux articles et en même temps, la tâche aux mariés qui se retrouvent servis dans l’espace et dans le temps. Surtout que, ce qui est usuel, c’est l’organisation de salons pour traiteurs, pour neggafas, défilés pour stylistes…
L’innovation, c’est une activité propre aux mariés, dans un seul endroit, pendant 5 jours et avec un éventail de choix, de prestations, une large gamme de produits qui interviennent dans le cadre des cérémonies de mariage. Ayant la chance de travailler et d’évoluer au sein de la société familiale, Rime a proposé ce projet aux parents, ce qui les a intéressés et emballés, vu l’interactivité du concept, entre petites et grandes activités artistiques, défilés…
Ce qui fut une réussite. En marge de perspectives et de continuité, une deuxième édition en février-mars est en discussion sans aucune confirmation pour l’instant. Ouafae Bennani, le stylisme tardif, un don et de la créativité qui s’internationalisent Doctorat en économie Option Gestion mais aussi Coach certifiée, Mme Ouafae Bennani, entame, une fois à la retraite, une formation de stylisme. Elle en apprend les techniques de base, continue seule et développe ses propres compétences, conçoit et coupe ses modèles. C’est sa casquette favorite. Ce n’est pas un travail proprement dit mais un amusement et un plaisir au quotidien. En six ans, elle est arrivée à habiller des stars nationales et internationales telles que Samira Bensaid, Nabila Maane son égérie, Dounia Boutazout, Saadia Ladib, Amal Ayyouch mais aussi une artiste, une réalisatrice et une chanteuse de Canada. Sofiia Manousha l’a été aussi lors du festival du film de Marrakech lorsque Mme Bennani était partenaire officiel en 2015. En 2016, ayant d’autres engagements, elle y a également participé. Cette année, elle a été contactée pour participer, en tant que styliste, dans le cadre du festival Mawazine Rythmes du monde 2017, pour habiller certaines stars qui vont se produire sur scène. Les artistes arabes et internationales rafiolent des tenues marocaines. Installée sur Rabat, Mme Bennani a des clientes qui lui font confiance au niveau national : Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès, Kenitra, Agadir... .
Elle fait en moyenne deux défilés par an, organisés par sa fille, une collection printemps-été et une collection hiver-automne. Et le travail est toujours conditionné par le mois sacré de Ramadan et sa collection spécial djellabas et gandouras. Cette année, les tissus légers pour l’été accompagnent les femmes marocaines dans ce mois sacré. Elle conçoit aussi les tenues de mariée, des robes caftans mais aussi des robes de mariée avec une touche beldi.
Pour ce qui est du Salon National du Mariage, les difficultés n’ont pas manqué, côté organisation, comme tout d’ailleurs, et sans sponsors, mais on a fini par concrétiser ce magnifique salon, soutenus par quelques partenaires, dont l’Association des Traiteurs du Maroc, le complexe Moulay Abdellah à travers sa directrice Mme Samira Hamama qui a énormément fait pour que ce projet soit une réussite, mais aussi la Chambre de Commerce et de l’Industrie avec lesquels on a signé un accord de partenariat pour d’autres éditions. Certains associés sont à mentionner : la décoration fiorale Orchidéa, la jeune maquilleuse Leila, Leila Frindi pour la programmation artistique, elle-même manager de plusieurs artistes, la Salle éclair pour le diner de gala, des biotraiteurs qui se sont chargés du diner de gala, des photographes Oscar et Tymo.
Tout ce beau monde et d’autres ont contribué impeccablement et offert leurs touches pour concrétiser ce projet. Les artistes , sans exception, dont Nabila Maane, le violoniste Adil maestro, l’orchestre du patrimoine de musique andalouse dirigé par Tariq Hassouni avec Aicha Doukkali et Rachid El Alami, qui ont joué les aprè- midi du Salon, mais aussi, l’orchestre Zekraoui, Yasser Cherqi, l’orchestre Bensaid, le DJ Jimmy be, l’orchestre Amine Debbi ont tous cru en ce projet et sont tous venus à titre gracieux.
La responsable des défilés Salma Abou Al Makarim a tout organisé du début à la fin, elle a réuni les mannequins jeunes filles et jeunes hommes qui ont défilé lors des quatre événements. Les tendances pour tout ce qui est tenues, sont en train d’évoluer vers la légèreté, comme constaté par Mme Bennani. Les clientes qu’elle reçoit ne veulent plus des tenues lourdes, le temps est à la beauté et à la création.
Elles préfèrent porter des tenues pratiques, avec lesquelles, il est facile de bouger et de danser. Elles ne veulent plus être prisonnières du poids de la tenue. Il y a une recherche de plus en plus accentuée vers la légèreté, la finesse, la fluidité. Même le satin duchesse recherché est de soie pour qu’il puisse épouser le corps.
La tendance est pour les couleurs pastel, qui confortent la vue, les couleurs vives n’attirent plus les gens. Côté couture et maalem, les broderies et le perlage sont toujours à la page depuis quelques années. Les industriels ne cessent d’innover de créativité d’année en année pour tout ce qui est perlage. On peut concevoir une fleur en paillettes et l’intégrer dans le tissu ou tenue, tout est fait main.
On retrouve une panoplie de paillettes et de pierres de tous les calibres, grandes, scintillantes, tout dépend des budgets. Tout le travail de l’artisan est valorisé par la qualité des produits mis à sa disposition.
On fait du prêt à porter et du surmesure. La marge des prix, pour une djellaba commence dès 800 dhs et peut s’élever à 8000 dhs, tissu compris, cela dépend des tissus, des goûts et des matériaux utilisés, sachant que tout le travail est fait main uniquement.
Quant aux tenues, le prix commence vers 3000 dhs et peut dépasser 100 000dhs. Il y a des tissus qui peuvent coûter plus de 25 000 dhs, à ce prix s’ajoute la coupe, la couture. Une pièce peut dépasser les 7 millions, d’ailleurs, au caftan 2016, il parait qu’une tenue a été vendue à 30 millions, une pièce unique sertie de pierres précieuses.
Ce n’est plus une tenue qu’on met deux ou trois fois mais une pièce de collection que l’on garde dans un musée comme élément décoratif. De nos jours, on peut payer l’artisan 10 000 dhs pour son travail main, une oeuvre qui lui prend deux mois. Au fait, en comptabilisant le temps que cela lui prend, cela rapporte 5000 dhs par mois à l’artisan, ce qui n’est pas énorme.