Tout autour du globe, on édicte des mesures de sécurité pour éviter la propagation de l’épidémie de coronavirus. Parmi elles : ne plus se saluer en se serrant la main ou en se faisant la bise. Des alternatives voient alors le jour un peu partout sur le web.
Faire la bise, se serrer la main… ces habitudes seraient devenues de véritables gestes à proscrire en temps du Coronavirus. Depuis l’apparition de la maladie, nombreux sont ceux qui réinventent les manières de se dire bonjour. Avec plus de 400.000 morts enregistrés dans le monde, le Coronavirus nous oblige donc à faire preuve d’imagination pour nous dire bonjour.
« L’un des bons côtés de l’épidémie, c’est la fin de la bise. Je hais cette ‘coutume’ et dès que je reculais pour éviter la bouche baveuse sur ma joue qui n’avait rien demandé, les gens étaient vexés », exprime Souhayla, une jeune étudiante de 23 ans. Comme la poignée de main, l’accolade ou le « check », la bise est bannie de nos rapports sociaux depuis plus de trois mois. Calamité ou bonne nouvelle ? Certains se réjouissent de voir disparaître la bise, qu’ils jugent gênante, contraignante ou tout simplement fatigante. Pour d’autres, il s’agit au contraire de l’abandon d’une convention chaleureuse et conviviale.
Pour Amine Bennour, jeune psychologue, « il est impossible que les rituels que sont les gestes de salutation disparaissent ». S’ils prennent du plomb dans l’aile avec la peur des virus et des semaines d’isolement, ils réapparaîtront. Même sous une autre forme.
Parmi les nouvelles salutations, on trouve le salut de la main, un check du coude ou encore du pied, ainsi que la salutation courante en Asie qui consiste à joindre ses deux mains et s’incliner légèrement face à son interlocuteur. Des alternatives qui « réduisent le risque d’infection » et « réjouissent » plusieurs personnes. Le « check », nouvelle planche de salut pour se dire bonjour.
Le coup de coude, « Ebola handshake » ou « elbow bump », est l’une des salutations les plus populaires, et aussi une autre façon originale de saluer ses collègues ou ses proches. Déjà proposé lors de l’épidémie d’Ebola, ce « check » consiste à frotter son coude contre celui de la personne que l’on souhaite saluer.
Wuhan Shake et Footshake : dites-le avec les pieds
Sur les réseaux sociaux, on voit tourner une vidéo très virale : le « Wuhan Shake ». Ce pas de danse est censé présenter la nouvelle façon de se saluer des habitants de la ville d’où est partie l’épidémie. L’idée : se saluer avec les pieds. Elle semble avant tout relever du gag, mais il y a de l’idée ! Une autre vidéo de « footshake », venant d’Iran cette fois, tourne en boucle sur les réseaux sociaux : elle montre trois hommes, dont deux portant un masque, mains dans les poches, se saluant gaiement en se tapant les pieds les uns contre les autres.
Restez «zen» face au virus avec un « namasté »
Comme les hindous, vous pouvez tenter un « namasté » auprès de votre collègue pour dire bonjour. Alors comment on fait ? Il suffit de joindre les deux paumes de mains devant la poitrine, les doigts bien tendus et de s’incliner légèrement face à son interlocuteur. Sans contact, c’est garanti. Ce geste est connu en Occident pour son usage lors des cours de yoga.
Le « coronavirus high five » : l’alternative australienne
En Australie, Anna Musson, experte es étiquette préconise dans le « Sydney Morning Herald » un « high five » remanié pour ces temps de crise. Cela consiste à effectuer un high-five… sans se toucher : on présente sa main ouverte et levée, et on feint d’aller frapper la paume de la personne que l’on souhaite saluer. « Cela nous permet de dédramatiser en riant », indique-t-elle.
Les yeux dans les yeux
Stop la bise ? Optez pour votre regard de braise. D’après Philippe Lichtfus, expert français en étiquette contemporaine et savoir-vivre, « on peut tout à fait se saluer sans se donner la main ».
« On peut se positionner en face de la personne qu’on veut saluer, la regarder dans les yeux, sans la dévisager, en croisant son regard et la saluer avec un visage ouvert, en disant ‘Bonjour Monsieur ou Madame’. Vu qu’il n’y a plus cette poignée de mains, il faut faire appel à d’autres sens que celui du toucher, donc le regard sera d’autant plus important.
C’est peut-être le moment de réapprendre à être plus sincère en saluant quelqu’un », explique Philippe Lichtfus.
Faire la bise, se serrer la main… ces habitudes seraient devenues de véritables gestes à proscrire en temps du Coronavirus. Depuis l’apparition de la maladie, nombreux sont ceux qui réinventent les manières de se dire bonjour. Avec plus de 400.000 morts enregistrés dans le monde, le Coronavirus nous oblige donc à faire preuve d’imagination pour nous dire bonjour.
« L’un des bons côtés de l’épidémie, c’est la fin de la bise. Je hais cette ‘coutume’ et dès que je reculais pour éviter la bouche baveuse sur ma joue qui n’avait rien demandé, les gens étaient vexés », exprime Souhayla, une jeune étudiante de 23 ans. Comme la poignée de main, l’accolade ou le « check », la bise est bannie de nos rapports sociaux depuis plus de trois mois. Calamité ou bonne nouvelle ? Certains se réjouissent de voir disparaître la bise, qu’ils jugent gênante, contraignante ou tout simplement fatigante. Pour d’autres, il s’agit au contraire de l’abandon d’une convention chaleureuse et conviviale.
Pour Amine Bennour, jeune psychologue, « il est impossible que les rituels que sont les gestes de salutation disparaissent ». S’ils prennent du plomb dans l’aile avec la peur des virus et des semaines d’isolement, ils réapparaîtront. Même sous une autre forme.
Parmi les nouvelles salutations, on trouve le salut de la main, un check du coude ou encore du pied, ainsi que la salutation courante en Asie qui consiste à joindre ses deux mains et s’incliner légèrement face à son interlocuteur. Des alternatives qui « réduisent le risque d’infection » et « réjouissent » plusieurs personnes. Le « check », nouvelle planche de salut pour se dire bonjour.
Le coup de coude, « Ebola handshake » ou « elbow bump », est l’une des salutations les plus populaires, et aussi une autre façon originale de saluer ses collègues ou ses proches. Déjà proposé lors de l’épidémie d’Ebola, ce « check » consiste à frotter son coude contre celui de la personne que l’on souhaite saluer.
Wuhan Shake et Footshake : dites-le avec les pieds
Sur les réseaux sociaux, on voit tourner une vidéo très virale : le « Wuhan Shake ». Ce pas de danse est censé présenter la nouvelle façon de se saluer des habitants de la ville d’où est partie l’épidémie. L’idée : se saluer avec les pieds. Elle semble avant tout relever du gag, mais il y a de l’idée ! Une autre vidéo de « footshake », venant d’Iran cette fois, tourne en boucle sur les réseaux sociaux : elle montre trois hommes, dont deux portant un masque, mains dans les poches, se saluant gaiement en se tapant les pieds les uns contre les autres.
Restez «zen» face au virus avec un « namasté »
Comme les hindous, vous pouvez tenter un « namasté » auprès de votre collègue pour dire bonjour. Alors comment on fait ? Il suffit de joindre les deux paumes de mains devant la poitrine, les doigts bien tendus et de s’incliner légèrement face à son interlocuteur. Sans contact, c’est garanti. Ce geste est connu en Occident pour son usage lors des cours de yoga.
Le « coronavirus high five » : l’alternative australienne
En Australie, Anna Musson, experte es étiquette préconise dans le « Sydney Morning Herald » un « high five » remanié pour ces temps de crise. Cela consiste à effectuer un high-five… sans se toucher : on présente sa main ouverte et levée, et on feint d’aller frapper la paume de la personne que l’on souhaite saluer. « Cela nous permet de dédramatiser en riant », indique-t-elle.
Les yeux dans les yeux
Stop la bise ? Optez pour votre regard de braise. D’après Philippe Lichtfus, expert français en étiquette contemporaine et savoir-vivre, « on peut tout à fait se saluer sans se donner la main ».
« On peut se positionner en face de la personne qu’on veut saluer, la regarder dans les yeux, sans la dévisager, en croisant son regard et la saluer avec un visage ouvert, en disant ‘Bonjour Monsieur ou Madame’. Vu qu’il n’y a plus cette poignée de mains, il faut faire appel à d’autres sens que celui du toucher, donc le regard sera d’autant plus important.
C’est peut-être le moment de réapprendre à être plus sincère en saluant quelqu’un », explique Philippe Lichtfus.
Meryem EL BARHRASSI