Pouvez-vous nous présenter DeepEcho ?
DeepEcho est une start-up marocaine de Health Tech, qui travaille en collaboration avec des chercheurs marocains pour révolutionner le diagnostic prénatal grâce à l’Intelligence Artificielle (IA). De manière concrète, on développe un logiciel qui permet de lire une échographie fœtale pour les femmes enceintes au second et troisième trimestre de leur grossesse.
Le logiciel nous indique s’il y a des risques médicaux identifiés, comme potentiellement des retards de croissance ou des pathologies dont la femme doit être informée pour le bien-être de son enfant. Cela se fait grâce à une IA qu’on développe en interne.
Notre ambition est d’avoir un impact majeur sur la qualité des soins apportés aux femmes enceintes, et faire rayonner la tech marocaine en montrant que l’on peut apporter des solutions innovantes et efficaces pour notre pays, notre continent, mais aussi sur des marchés très avancés dans le domaine médical.
Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce projet ?
Cela fait quelques années qu’on travaille sur ce projet. On a fait plusieurs études cliniques pour nous permettre d’avoir un logiciel à la pointe de la technologie et avec un taux de précision très élevé. Cela nous a permis de réaliser des performances surpassant les normes internationales, puisqu’on est à plus de 95% de précision. Ce qui est un excellent niveau, qui a permis que notre travail soit reconnu comme étant à la pointe de l’innovation mondiale dans la prestigieuse revue « Nature Communications ».
Le modèle a été entraîné sur plusieurs centaines de milliers d’images annotées par des médecins, jusqu’à ce qu’il soit autonome dans la reconnaissance des images. Une IA, c’est comme un enfant auquel on apprend les tables de multiplications à l’école jusqu’à ce que l’exercice devienne automatique.
La prochaine étape est d’être approuvé par des régulateurs, afin de pouvoir commercialiser cette solution d’aide au diagnostic fœtal.
Cette IA est-elle 100% marocaine ?
Le modèle est développé par des programmeurs, des développeurs et une équipe tech marocaine très forte dans son domaine, qui est basée au Maroc. On se veut un produit marocain pour le Maroc et l’Afrique. Nos équipes se composent d’une équipe Tech ( une vingtaine de personnes), et d’une équipe médicale guidée par notre Chief Medical Officer, Dr Saâd Slimani, qui pilote notamment les études cliniques.
Comme le détaille la publication, l’efficacité de notre produit se base sur nos propres études et nos propres modèles validés par des radiologues experts.
Quelles sont les maladies diagnostiquées par cette IA ?
L’utilisation de l’Intelligence Artificielle nous ouvre des portes afin d’apporter une innovation globale et notamment dans le secteur de la Santé. Chez DeepEcho, le but ultime est de couvrir à 100% les étapes d’une échographie fœtale afin de faciliter le travail des médecins de manière générale et de démocratiser l’accès aux soins prénataux dans les zones reculées les plus nécessiteuses où la télémédecine peut jouer un rôle clé.
Là, on s’est d’abord concentré sur les pathologies liées aux restrictions de croissance fœtale (FGR), cause principale de mortalité infantile dans le monde.
Quelles sont vos ambitions pour ce logiciel ?
L’avantage du logiciel qu’on développe est qu'une fois commercialisé, il permettra de faire des échographies rapides et plus précises pour contribuer à l’amélioration du quotidien des médecins.
Sur un plus court terme, nous signerons d’abord des partenariats avec des hôpitaux, et, à ce moment-là, on pourra développer des interfaces pour aligner leur matériel avec notre logiciel. L’avantage de notre produit pour un établissement de santé est le gain de temps, et la possibilité de combler le manque d’expertise pour les médecins encore en formation.
Quand on fait une échographie fœtale, par exemple, on cherche à mesurer la taille du fémur d’un bébé afin de savoir s’il est en avance, en retard ou dans les normes de croissance. L’IA va permettre d’améliorer la qualité de la mesure et garantir sa bonne précision ainsi que sa stabilité et sa répétitivité, tout en réduisant la durée et le coût de l’examen.
Quelle est la date prévue pour la commercialisation ?
Dans les prochains mois. Pour commercialiser, il faut être approuvé par le régulateur de chaque pays. Et on pourra commercialiser une fois l’accord du régulateur donné. On collabore d’ores et déjà avec des hôpitaux au Maroc pour une éventuelle mise en service prochaine, et nous nous développons aussi aux États-Unis, en Inde et au Nigeria.
La priorité sera-t-elle donnée au marché marocain ?
Cela serait avec grand plaisir car nous aimerions déployer notre solution d’abord dans notre pays pour avoir un impact profond sur la qualité des soins pour les femmes marocaines et un retour de nos compatriotes praticiens sur le produit. On a commencé nos études cliniques au Maroc. Aujourd’hui, on fait aussi des études cliniques sur d’autres pathologies à New York. Également, nous avons, bien évidemment, l’ambition de déployer la solution sur les marchés américains et africains plus largement
Il y a énormément de déserts médicaux dans le monde, et quand on sait que sur le continent africain, une femme sur deux n’a pas accès aux soins prénataux et aux échographies fœtales, le chemin est encore très long.
DeepEcho est une start-up marocaine de Health Tech, qui travaille en collaboration avec des chercheurs marocains pour révolutionner le diagnostic prénatal grâce à l’Intelligence Artificielle (IA). De manière concrète, on développe un logiciel qui permet de lire une échographie fœtale pour les femmes enceintes au second et troisième trimestre de leur grossesse.
Le logiciel nous indique s’il y a des risques médicaux identifiés, comme potentiellement des retards de croissance ou des pathologies dont la femme doit être informée pour le bien-être de son enfant. Cela se fait grâce à une IA qu’on développe en interne.
Notre ambition est d’avoir un impact majeur sur la qualité des soins apportés aux femmes enceintes, et faire rayonner la tech marocaine en montrant que l’on peut apporter des solutions innovantes et efficaces pour notre pays, notre continent, mais aussi sur des marchés très avancés dans le domaine médical.
Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce projet ?
Cela fait quelques années qu’on travaille sur ce projet. On a fait plusieurs études cliniques pour nous permettre d’avoir un logiciel à la pointe de la technologie et avec un taux de précision très élevé. Cela nous a permis de réaliser des performances surpassant les normes internationales, puisqu’on est à plus de 95% de précision. Ce qui est un excellent niveau, qui a permis que notre travail soit reconnu comme étant à la pointe de l’innovation mondiale dans la prestigieuse revue « Nature Communications ».
Le modèle a été entraîné sur plusieurs centaines de milliers d’images annotées par des médecins, jusqu’à ce qu’il soit autonome dans la reconnaissance des images. Une IA, c’est comme un enfant auquel on apprend les tables de multiplications à l’école jusqu’à ce que l’exercice devienne automatique.
La prochaine étape est d’être approuvé par des régulateurs, afin de pouvoir commercialiser cette solution d’aide au diagnostic fœtal.
Cette IA est-elle 100% marocaine ?
Le modèle est développé par des programmeurs, des développeurs et une équipe tech marocaine très forte dans son domaine, qui est basée au Maroc. On se veut un produit marocain pour le Maroc et l’Afrique. Nos équipes se composent d’une équipe Tech ( une vingtaine de personnes), et d’une équipe médicale guidée par notre Chief Medical Officer, Dr Saâd Slimani, qui pilote notamment les études cliniques.
Comme le détaille la publication, l’efficacité de notre produit se base sur nos propres études et nos propres modèles validés par des radiologues experts.
Quelles sont les maladies diagnostiquées par cette IA ?
L’utilisation de l’Intelligence Artificielle nous ouvre des portes afin d’apporter une innovation globale et notamment dans le secteur de la Santé. Chez DeepEcho, le but ultime est de couvrir à 100% les étapes d’une échographie fœtale afin de faciliter le travail des médecins de manière générale et de démocratiser l’accès aux soins prénataux dans les zones reculées les plus nécessiteuses où la télémédecine peut jouer un rôle clé.
Là, on s’est d’abord concentré sur les pathologies liées aux restrictions de croissance fœtale (FGR), cause principale de mortalité infantile dans le monde.
Quelles sont vos ambitions pour ce logiciel ?
L’avantage du logiciel qu’on développe est qu'une fois commercialisé, il permettra de faire des échographies rapides et plus précises pour contribuer à l’amélioration du quotidien des médecins.
Sur un plus court terme, nous signerons d’abord des partenariats avec des hôpitaux, et, à ce moment-là, on pourra développer des interfaces pour aligner leur matériel avec notre logiciel. L’avantage de notre produit pour un établissement de santé est le gain de temps, et la possibilité de combler le manque d’expertise pour les médecins encore en formation.
Quand on fait une échographie fœtale, par exemple, on cherche à mesurer la taille du fémur d’un bébé afin de savoir s’il est en avance, en retard ou dans les normes de croissance. L’IA va permettre d’améliorer la qualité de la mesure et garantir sa bonne précision ainsi que sa stabilité et sa répétitivité, tout en réduisant la durée et le coût de l’examen.
Quelle est la date prévue pour la commercialisation ?
Dans les prochains mois. Pour commercialiser, il faut être approuvé par le régulateur de chaque pays. Et on pourra commercialiser une fois l’accord du régulateur donné. On collabore d’ores et déjà avec des hôpitaux au Maroc pour une éventuelle mise en service prochaine, et nous nous développons aussi aux États-Unis, en Inde et au Nigeria.
La priorité sera-t-elle donnée au marché marocain ?
Cela serait avec grand plaisir car nous aimerions déployer notre solution d’abord dans notre pays pour avoir un impact profond sur la qualité des soins pour les femmes marocaines et un retour de nos compatriotes praticiens sur le produit. On a commencé nos études cliniques au Maroc. Aujourd’hui, on fait aussi des études cliniques sur d’autres pathologies à New York. Également, nous avons, bien évidemment, l’ambition de déployer la solution sur les marchés américains et africains plus largement
Il y a énormément de déserts médicaux dans le monde, et quand on sait que sur le continent africain, une femme sur deux n’a pas accès aux soins prénataux et aux échographies fœtales, le chemin est encore très long.
Percée scientifique et technique
DeepEcho est une start-up marocaine de la Health Tech co-fondée par Youssef Bouyakhf, qui occupe le poste de PDG, et Saâd Slimani, qui occupe celui de Chief Medical Officer. Début novembre 2023, l’entreprise a réalisé une percée dans le monde des sciences de la santé en publiant les résultats de ses recherches dans la prestigieuse revue scientifique « Nature Communications ».
Intitulé « Automatisation de bout en bout de la biométrie fœtale et de l'évaluation du volume de liquide amniotique à l'aide du Deep Learning », l’article démontre que l'IA développée par DeepEcho s'avère très performante dans la prédiction et l’identification de certaines pathologies fœtales.
Après ces résultats, la start-up marocaine souhaite désormais commercialiser sa solution au Maroc, en Afrique et dans le monde. Son ambition est d'aider à prévenir les anomalies congénitales, à traiter les naissances prématurées, le faible poids à la naissance et leurs conséquences. Pour ce faire, l’entreprise a déjà réussi une levée de fonds de 6 millions de dirhams.
Intitulé « Automatisation de bout en bout de la biométrie fœtale et de l'évaluation du volume de liquide amniotique à l'aide du Deep Learning », l’article démontre que l'IA développée par DeepEcho s'avère très performante dans la prédiction et l’identification de certaines pathologies fœtales.
Après ces résultats, la start-up marocaine souhaite désormais commercialiser sa solution au Maroc, en Afrique et dans le monde. Son ambition est d'aider à prévenir les anomalies congénitales, à traiter les naissances prématurées, le faible poids à la naissance et leurs conséquences. Pour ce faire, l’entreprise a déjà réussi une levée de fonds de 6 millions de dirhams.