Selon nos sources, l’argent était dissimulé en grosses liasses enveloppées dans du papier aluminium couvert de papier d’emballage, dans une valise embarquée comme bagage à soute de l’avion. Ces précautions n’ont pas suffi pour détourner l’attention des douaniers français. Ces derniers, sans peine aucune, interpellent deux jeunes hommes âgés de 36 et 39 ans alors qu’ils s’apprêtaient à quitter la zone douane de l’aéroport.
Interrogés sur le contenu de leur valise, ils exhibèrent leurs billets à destination de la Turquie pour faire croire que l’argent ne fait que transiter par le territoire français. Guère convaincants, les deux passagers, détenteurs de passeport algérien, sont vite pris en charge par l’office national anti-fraude. Ils seront placés en garde à vue, en attendant de passer devant les instances judiciaires.
A Alger, le ciel venait de tomber sur la tête des véritables commanditaires de l’opération. Ce ne sont pas deux jeunots dont la profession est ignorée jusqu’ici, qui seraient les propriétaires de cette mirobolante somme. Une somme qu’il est impossible d’aller chercher dans n’importe quelle banque algérienne. Les 2,4 millions d’euros ont été récoltés sur le marché parallèle. Et ce n’est pas une personne ordinaire qui pourrait se permettre le risque d’envoyer une si importante somme en bagage à soute d’un vol régulier Alger-Paris. Habituellement, le change de devises entre Algériens s’effectue à distance. Vous remettez des dinars en Algérie et on vous remettra des Euros en France. Nul besoin de faire voyager l’argent par avion ou par bateau. Seuls les résidents en Algérie sont obligés de faire le change sur le marché parallèle pour pouvoir faire transiter par la banque la somme considérée comme allocation touristique. Cette somme ne doit pas dépasser 7500 euros par personne et doit dormir en banque au moins 24 heures. Une façon de blanchir légalement l’argent récupéré sur le marché parallèle. Une pratique algérienne unique au monde.
Dans le cas, des deux passagers arrêtés à l’aéroport de Paris, l’argent est loin d’être une allocation touristique ou destinée à l’acquisition d’un bien immobilier comme ont l’habitude de le faire les hommes du pouvoir et leurs proches. Cette somme est destinée à financer la campagne électorale de Tebboune.
Marqués par le boycott historique de la présidentielle, de décembre 2019, par la diaspora algérienne dont près d’un million d’inscrits sur les listes électorale sur les quelques 6 millions de résidents, les parrains d’Abdelmadjid Tebboune ont voulu mettre les bouchées doubles pour la joute électorale du 7 septembre. Ils projettent d’organiser de nombreux meetings en France et particulièrement dans les villes à forte concentration d’Algériens. Paris, Marseille, Lyon, Lille, Toulouse et leurs périphéries sont ciblées par la direction de la campagne électorale de Tebboune. Les meetings sont l’occasion idoine pour attirer les Algériens en leur offrant, casquette, sandwich et un billet de 100 euros. Du temps de Bouteflika, on offrait 50 euros. Il faudrait ajouter à ces dépenses les coûts de location des salles et des bus qui transportent la foule invitée à assister. Les organisateurs, aussi, sont payés pour drainer le maximum de personnes. Ils touchent entre 5000 et 10.000 euros. Avec les 2,4 millions d’euros envoyés à partir d’Alger, on aura du mal à faire face à toutes les dépenses. On compte, évidemment, sur des donateurs sur place qui attendent le retour d’ascenseur, une fois Tebboune réélu.
La saisie de cette faramineuse somme va mettre en difficulté le staff de Tebboune que mène de main de maître le ministre de l’intérieur, Brahim Merad, qui avait compté sur la complicité des services de polices et de douanes à l’aéroport d’Alger sans compter avec la vigilance de leurs homologues français.
Si en France, la presse s’était emparée de l’événement dès les premières heures de la matinée, en Algérie c’est motus et bouche cousue. Les médias, publics et privés, ont reçu pour ordre de ne pas en parler. Aucun organe de la presse écrite, parlée ou télévisée n’ont soufflé mot. Comme si les 2,4 millions d’euros n’étaient pas sortis d’Algérie et soustraits au trésor public algérien. Une affaire à étouffer au plus vite.
Interrogés sur le contenu de leur valise, ils exhibèrent leurs billets à destination de la Turquie pour faire croire que l’argent ne fait que transiter par le territoire français. Guère convaincants, les deux passagers, détenteurs de passeport algérien, sont vite pris en charge par l’office national anti-fraude. Ils seront placés en garde à vue, en attendant de passer devant les instances judiciaires.
A Alger, le ciel venait de tomber sur la tête des véritables commanditaires de l’opération. Ce ne sont pas deux jeunots dont la profession est ignorée jusqu’ici, qui seraient les propriétaires de cette mirobolante somme. Une somme qu’il est impossible d’aller chercher dans n’importe quelle banque algérienne. Les 2,4 millions d’euros ont été récoltés sur le marché parallèle. Et ce n’est pas une personne ordinaire qui pourrait se permettre le risque d’envoyer une si importante somme en bagage à soute d’un vol régulier Alger-Paris. Habituellement, le change de devises entre Algériens s’effectue à distance. Vous remettez des dinars en Algérie et on vous remettra des Euros en France. Nul besoin de faire voyager l’argent par avion ou par bateau. Seuls les résidents en Algérie sont obligés de faire le change sur le marché parallèle pour pouvoir faire transiter par la banque la somme considérée comme allocation touristique. Cette somme ne doit pas dépasser 7500 euros par personne et doit dormir en banque au moins 24 heures. Une façon de blanchir légalement l’argent récupéré sur le marché parallèle. Une pratique algérienne unique au monde.
Dans le cas, des deux passagers arrêtés à l’aéroport de Paris, l’argent est loin d’être une allocation touristique ou destinée à l’acquisition d’un bien immobilier comme ont l’habitude de le faire les hommes du pouvoir et leurs proches. Cette somme est destinée à financer la campagne électorale de Tebboune.
Marqués par le boycott historique de la présidentielle, de décembre 2019, par la diaspora algérienne dont près d’un million d’inscrits sur les listes électorale sur les quelques 6 millions de résidents, les parrains d’Abdelmadjid Tebboune ont voulu mettre les bouchées doubles pour la joute électorale du 7 septembre. Ils projettent d’organiser de nombreux meetings en France et particulièrement dans les villes à forte concentration d’Algériens. Paris, Marseille, Lyon, Lille, Toulouse et leurs périphéries sont ciblées par la direction de la campagne électorale de Tebboune. Les meetings sont l’occasion idoine pour attirer les Algériens en leur offrant, casquette, sandwich et un billet de 100 euros. Du temps de Bouteflika, on offrait 50 euros. Il faudrait ajouter à ces dépenses les coûts de location des salles et des bus qui transportent la foule invitée à assister. Les organisateurs, aussi, sont payés pour drainer le maximum de personnes. Ils touchent entre 5000 et 10.000 euros. Avec les 2,4 millions d’euros envoyés à partir d’Alger, on aura du mal à faire face à toutes les dépenses. On compte, évidemment, sur des donateurs sur place qui attendent le retour d’ascenseur, une fois Tebboune réélu.
La saisie de cette faramineuse somme va mettre en difficulté le staff de Tebboune que mène de main de maître le ministre de l’intérieur, Brahim Merad, qui avait compté sur la complicité des services de polices et de douanes à l’aéroport d’Alger sans compter avec la vigilance de leurs homologues français.
Si en France, la presse s’était emparée de l’événement dès les premières heures de la matinée, en Algérie c’est motus et bouche cousue. Les médias, publics et privés, ont reçu pour ordre de ne pas en parler. Aucun organe de la presse écrite, parlée ou télévisée n’ont soufflé mot. Comme si les 2,4 millions d’euros n’étaient pas sortis d’Algérie et soustraits au trésor public algérien. Une affaire à étouffer au plus vite.