Après avoir été accusé d’avoir manqué à ses engagements financiers vis-à-vis de ses fournisseurs, pour la plupart des TPE et des PME, auprès desquels elle a accumulé des dettes importantes, la société a réagi via un communiqué au ton rassurant en réaffirmant sa disposition à trouver des solutions.
La société a fait savoir qu’elle est actuellement “en contact permanent avec ses fournisseurs pour trouver des solutions en faveur de l’épurement des dettes et du maintien de leurs prestations dans les projets en cours et futurs”.
Cette réponse n’est pas convaincante au yeux de la Confédération des TPE-PME qui, dans un communiqué parvenu à “L’Opinion”, a précisé que LJM continue à "esquiver ses responsabilités et refuse d'honorer ses engagements".
La même source rapporte que plusieurs TPE-PME ont constaté que le gérant était introuvable et que le personnel affirmait qu'il était absent jusqu'à la semaine prochaine, alors que des sources fiables ont confirmé sa présence constante dans l'entreprise, mais qu'il évitait de rencontrer les TPE-PME et les fournisseurs.
Rappelons que LJM a répondu, le 11 septembre, aux accusations de la confédération en précisant qu’elle a connu une situation difficile en raison de marchés conclus sans prise en considération de l’inflation des prix des matières premières.
Les parts de l’ancien gérant de la société ont été rachetées en 2021 à hauteur de 50% par l’actuel président de la CGEM, Chakib Alj, afin d’éviter un arrêt de l'activité et poursuivre l’exploitation de la société.
Puis ce dernier s'est associé à un nouveau gérant expert dans le domaine du BTP et a injecté une somme avoisinant les 200 millions de dirhams dans LJM. Ce qui a permis à l’entreprise d’honorer ses marchés, et d’assainir les dettes fournisseurs, c’est en tout cas la version de LJM.
Actuellement, la société a fait savoir que le gérant actuel, Taoufik Benhaba "est en contact permanent avec ses fournisseurs pour trouver des solutions en faveur de l’épurement des dettes.