Face au Coronavirus, quelques bons gestes sont à adopter pour bien se protéger. En plus de ces gestes, il serait possible de booster son système immunitaire pour mieux faire face à cette pandémie.
Notre système immunitaire nous permet de combattre les microbes, virus et parasites et de détruire les cellules de notre organisme qui se mettraient à dérégler. S’il est particulièrement important d’en prendre soin toute l’année, il l’est encore plus en cette période d’épidémie de Coronavirus.
Le système immunitaire dépend de notre génétique, mais notre façon de vivre et notre hygiène de vie influent énormément sur ce dernier. Bien manger, bien dormir et bien bouger sont les trois piliers d’un bon système immunitaire. Mais d’autres facteurs entrent également en compte.
Pour une personne qui n’a pas de maladie sous-jacente, « la vitalité du système immunitaire peut être affectée par plusieurs facteurs, dont une mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, le stress et le manque de sommeil », précise Dr Otmane Ameziane, médecin généraliste. Pour favoriser un système immunitaire en santé, il est donc important d’avoir une bonne hygiène de vie. Cela dit, chaque personne est différente et sa réaction face à une infection sera différente.
Manger sainement
Le contenu de notre assiette est sûrement l’un des éléments les plus importants pour entretenir et renforcer notre système immunitaire. Il est établi que les personnes ayant une alimentation variée et équilibrée de type méditerranéen sont mieux préparées à affronter les infections. « La consommation en fruits et en légumes, oléagineux et céréales apporte les vitamines et les oligoéléments essentiels au système immunitaire (vitamines A, E et C, zinc, sélénium) mais aussi des fibres alimentaires », souligne Dr Yousra Moustafid, nutritionniste.
La nutritionniste conseille de ne pas changer brutalement son alimentation, privilégier des produits de saison, et ne pas enrichir son alimentation de sucre ou de gras sous prétexte qu’une dépression se fait sentir. Et dans l’idéal : il faut vraiment lever le pied sur les boissons alcoolisées, pour les personnes qui les consomment, et sur les sodas sucrés, qui peuvent déréguler le système immunitaire.
Pour booster la production de sérotonine (hormone du bonheur), et donc le fonctionnement des cellules immunitaires, neuronales et intestinales, « veillez à privilégier les glucides à digestion lente provenant notamment du pain, des pâtes, des céréales, du riz plutôt que de consommer des glucides à digestion rapide provenant des bonbons, des biscuits, des pâtisseries », insiste Dr Moustafid.
Avoir 7 à 8 heures de sommeil par jour
Avec un bon sommeil, les paramètres du système immunitaire partent dans le bon sens. À l’inverse, si on dort insuffisamment ou qu’on dort mal, le système immunitaire est affaibli. En cette période de pandémie où l’horloge biologique peut être perturbée, il est important de conserver un rythme pour faire de bonnes nuits et limiter les insomnies.
« Dormez 7 à 8 heures par nuit, et durant le jour, laissez pénétrer le maximum de lumière solaire à l’intérieur de votre maison, ou de votre lieu de travail si vous le pouvez », conseille Dr Otmane Ameziane. Mais si vous souffrez de troubles de sommeil en ce moment, essayez de compenser avec des siestes.
Des recherches ont démontré que faire deux siestes qui ne durent pas plus de 30 minutes chacune - une le matin et une l’après-midi - aide à réduire le stress et à compenser les effets négatifs de la privation de sommeil sur le système immunitaire.
L’activité physique, le meilleur immunostimulant
La pratique régulière d’une activité physique, comme simplement la marche à raison de 30 minutes par jour, en améliorant la circulation sanguine, concourt à l’augmentation des cellules de l’immunité et à l’amélioration de leurs fonctions. Mais leur concentration baisse 24 heures après l’effort. « Pour tirer bénéfice de l’activité physique, il faut donc que la pratique soit régulière. Les personnes actives ont environ 50% moins d’infections respiratoires que les inactifs », réclame Dr Ameziane.
L’exercice physique réduit également le taux des hormones du stress comme l’adrénaline et le cortisol, ce qui peut vous protéger contre la maladie. Et enfin, il stimule également la production d’endorphines, des substances chimiques secrétées au niveau du cerveau, considérées comme des analgésiques naturels et des élévateurs d’humeur.
Notre système immunitaire nous permet de combattre les microbes, virus et parasites et de détruire les cellules de notre organisme qui se mettraient à dérégler. S’il est particulièrement important d’en prendre soin toute l’année, il l’est encore plus en cette période d’épidémie de Coronavirus.
Le système immunitaire dépend de notre génétique, mais notre façon de vivre et notre hygiène de vie influent énormément sur ce dernier. Bien manger, bien dormir et bien bouger sont les trois piliers d’un bon système immunitaire. Mais d’autres facteurs entrent également en compte.
Pour une personne qui n’a pas de maladie sous-jacente, « la vitalité du système immunitaire peut être affectée par plusieurs facteurs, dont une mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, le stress et le manque de sommeil », précise Dr Otmane Ameziane, médecin généraliste. Pour favoriser un système immunitaire en santé, il est donc important d’avoir une bonne hygiène de vie. Cela dit, chaque personne est différente et sa réaction face à une infection sera différente.
Manger sainement
Le contenu de notre assiette est sûrement l’un des éléments les plus importants pour entretenir et renforcer notre système immunitaire. Il est établi que les personnes ayant une alimentation variée et équilibrée de type méditerranéen sont mieux préparées à affronter les infections. « La consommation en fruits et en légumes, oléagineux et céréales apporte les vitamines et les oligoéléments essentiels au système immunitaire (vitamines A, E et C, zinc, sélénium) mais aussi des fibres alimentaires », souligne Dr Yousra Moustafid, nutritionniste.
La nutritionniste conseille de ne pas changer brutalement son alimentation, privilégier des produits de saison, et ne pas enrichir son alimentation de sucre ou de gras sous prétexte qu’une dépression se fait sentir. Et dans l’idéal : il faut vraiment lever le pied sur les boissons alcoolisées, pour les personnes qui les consomment, et sur les sodas sucrés, qui peuvent déréguler le système immunitaire.
Pour booster la production de sérotonine (hormone du bonheur), et donc le fonctionnement des cellules immunitaires, neuronales et intestinales, « veillez à privilégier les glucides à digestion lente provenant notamment du pain, des pâtes, des céréales, du riz plutôt que de consommer des glucides à digestion rapide provenant des bonbons, des biscuits, des pâtisseries », insiste Dr Moustafid.
Avoir 7 à 8 heures de sommeil par jour
Avec un bon sommeil, les paramètres du système immunitaire partent dans le bon sens. À l’inverse, si on dort insuffisamment ou qu’on dort mal, le système immunitaire est affaibli. En cette période de pandémie où l’horloge biologique peut être perturbée, il est important de conserver un rythme pour faire de bonnes nuits et limiter les insomnies.
« Dormez 7 à 8 heures par nuit, et durant le jour, laissez pénétrer le maximum de lumière solaire à l’intérieur de votre maison, ou de votre lieu de travail si vous le pouvez », conseille Dr Otmane Ameziane. Mais si vous souffrez de troubles de sommeil en ce moment, essayez de compenser avec des siestes.
Des recherches ont démontré que faire deux siestes qui ne durent pas plus de 30 minutes chacune - une le matin et une l’après-midi - aide à réduire le stress et à compenser les effets négatifs de la privation de sommeil sur le système immunitaire.
L’activité physique, le meilleur immunostimulant
La pratique régulière d’une activité physique, comme simplement la marche à raison de 30 minutes par jour, en améliorant la circulation sanguine, concourt à l’augmentation des cellules de l’immunité et à l’amélioration de leurs fonctions. Mais leur concentration baisse 24 heures après l’effort. « Pour tirer bénéfice de l’activité physique, il faut donc que la pratique soit régulière. Les personnes actives ont environ 50% moins d’infections respiratoires que les inactifs », réclame Dr Ameziane.
L’exercice physique réduit également le taux des hormones du stress comme l’adrénaline et le cortisol, ce qui peut vous protéger contre la maladie. Et enfin, il stimule également la production d’endorphines, des substances chimiques secrétées au niveau du cerveau, considérées comme des analgésiques naturels et des élévateurs d’humeur.
Meryem EL BARHRASSI