Dès lors que la géographie est malheureusement immuable, malgré les révolutions scientifiques et technologiques successives, qui sont parvenues à déplacer des maisons, des rivières et des montagnes même, mais pas des pays, les dirigeants algériens n’ont d’autre alternative que d’emprunter les tunnels édifiants de l’histoire pour mieux se reconnaître et surtout pour mieux remémorer les quatre vérités de la région et de leur voisinage immédiat.
Cet exercice incontournable pour ces amnésiques volontaires, est de nature à leur permettre d’en tirer les leçons et les enseignements qui les libéreraient à coup sûr, des ténèbres de leurs illusions et des séquelles de leurs désillusions.
S’il en est un pays sur notre planète-terre, qui connaît encore plus que la France, l’Espagne et le Portugal, les véritables frontières du Maroc, c’est incontestablement l’Algérie.
S’il en est par conséquent, un pays sur notre planète-terre, qui doit moralement, juridiquement, politiquement, être aux côtés du Maroc pour appuyer avec force, l’intégralité de son intégrité territoriale de l’Est au Sud, c’est incontestablement l’Algérie.
Mais, les intérêts étriqués, sordides, diaboliques, des dirigeants algériens, ont des raisons que la raison, aussi bien de l’histoire que de la géographie, ne connaissent guère.
Ils les ont transformés en pire ennemi de notre intégrité territoire, en fervent et généreux promoteur de la tentative malsaine d’un nième saucissonnage de nos territoires, de notre peuple, en défenseur inconditionnel, impitoyable, d’un séparatisme abjecte dans toutes les instances régionales, continentales et internationales.
Que serait le mobile de cette flagrante animosité bien installée, dès le lendemain de l’indépendance de leur pays, et transmise sans le moindre répit, d’un dirigeant à son successeur, tel un lumpen flambeau puant et brûlant de haine, qui met en danger la paix et la stabilité de la région depuis près de soixante ans, et met en otage les aspirations naturelles et légitimes de ses populations pour l’unité, la démocratie et le progrès?!!!
Les dirigeants algériens se sont fixé dès après l’indépendance de leur pays, deux objectifs majeurs et complémentaires, consistants à s’imposer en grande puissance en Afrique du Nord et à affaiblir le plus possible, le voisin concurrent et encombrant, le Maroc.
Pour y parvenir, la stratégie adoptée, consistait en un montage diabolique à trois dimensions :
1 - faire de la fuite en avant au niveau régional, à travers la provocation de la guerre des sables pour remettre les pendules émotionnelles des indépendances à zéro avec le Maroc, de façon à ce qu’il ne revendique aucun de ses riches territoires du grand Est, pourtant géographiquement, historiquement, politiquement, juridiquement marocains;
2 - faire de la victimisation à l’échelle internationale à travers le slogan du “pays du million de martyrs” pour attirer la sympathie des peuples et des dirigeants du monde et se positionner en Etat-victime qui exige excuses et réparation à la France d’un côté, et s’érige comme défenseur naturel et legitime de toutes les “causes” de la planète au niveau des instances internationales, de l’autre côté.
C’est comme si les dizaines d’autres pays qui ont recouverts leur indépendance tout au long du siècle dernier, l’ont fait dans un “Pub” ou dans un “Piano-bar”, autour d’un verre avec leurs colonisateurs respectifs.
En tout cas, l’histoire garde les traces indélébiles d’un Maroc qui n’a pas seulement perdu des centaines de milliers de martyrs, pour recouvrer une partie de son indépendance, mais encore, il avait servi de bras opérationnel et de base arrière inconditionnels, du peuple et des dirigeants algériens dans leur guerre d’indépendance. Et ce, sans jamais en avoir fait, peut-être à tort, un fond de commerce dans ses relations ni locales, ni régionales ni internationales.
3 - porter le coup fatal au niveau local, à son propre compagnon de guerre d’hier, vite devenu concurrent très encombrant, en improvisant de toutes pièces, une “cause sahraouie”, en créant du néant, des “leaders-guignols sahraouis en plastique” pour porter officiellement cette chimérique cause, et en tenant en otages quelques milliers de sahraouis Marocains, qu’ils ont érigé en peuple à part entière, et abrité, qui plus est, sur une infime partie des territoires Marocains, qu’ils occupent indûment encore à l’Est.
Un véritable génie “pourritique” de la part des dirigeants algériens qui se sont montré prêts à tout, capables de tout, pour servir et assouvir leurs désirs hégémoniques pitoyables.
Je dois avouer que le mot “pourritique” est de ma propre invention. Il est composé de “politique” et de “pourri”, que j’utilise à bon escient pour la circonstance, pour qualifier, un tant soit peu, les abjectes stratagèmes des dirigeants algériens à l’encontre de mon pays le Maroc.
Plutôt un véritable gâchis digne des déscentes de quartiers, auxquels nous assistions pendant notre enfance, de la part de jeunes délinquants sans éducation ni scrupule, qui jouaient aux Caïds ripoux, voulant asseoir et élargir leur autorité bien au-delà d’une base arrière elle-même appropriée indûment.
Un gâchis de près de 60 ans, que ces dirigeants Caïds algériens persistent à infliger à cette région maghrébine de 110 millions d’âmes et de richesses agricoles, maritimes et minières inestimables, qui s’arimerait volontiers au groupement CEDEAO de 400 millions d’habitants, pour se constituer en grande puissance économique régionale et en une des principales locomotives TGV de l’immense et infiniment riche continent africain.
Mais, le fait est là, les dirigeants algériens sont incapables, 60 ans durant, d’imaginer, de concevoir, une perspective où l’on peut gagner et avancer à plusieurs, sans qu’aucun membre du groupe ne soit obligé de dominer, de jouer au Caïd ripoux. “C’est moi le chef suprême ou rien”.
Jusqu’à quand vont-ils tenir à leurs œillères qui leur cachent des horizons sans limites du vivre ensemble, d’une prospérité partagée, d’une multiplication et d’une massification des atouts et des moyens, au lieu d’une division, d’une atomisation permanente des efforts et d’une déstabilisation persistante des Etats voisins ?!!!!
Faut-il donner raison à tous ceux, très nombreux dans toute la région maghrébine, et disons-le sans formalisme stérile, plus particulièrement chez nous au Maroc, qui n’y croient plus?!!!!
En tout cas leurs stratagèmes s’avèrent caduques et ont un effet boomerang sur l’envoyeur. L’état politique, économique et social de l’Algérie, est trop peu enviable. Le pays des océans d’hydraucarbures générant des trillions de dollars annuellement, et de la belle diversité culturelle, pouvant servir de levier d’une symbiose sociale, tourne au Titanic.
Quant au Maroc, pays pourtant coupé jusqu’à présent, de ses territoires de l’Est, s’avérant renfermer des gisements incommensurables de richesses minières, s’entend parfaitement bien dans ses 3500 kms de frontières maritimes, avec ses voisins …. l’Atlantique et la Méditerranée, malgré des vagues scélérates qui surviennent de temps en temps, provoquant quelques dégâts matériels ou même de petits tsunamis, en tout cas, bien plus cléments que le voisin de l’Est.
Bien plus, ce même Maroc millénaire, dont les coups bas récurrents des dirigeants voisins, ne changeront absolument rien ni à sa géographie ni à son histoire, s’est vu magistralement conforté le 10 décembre dernier, dans son intégrité territoriale par la 1ère puissance du monde, que les dirigeants algériens se plaisent à surnommer dans leur lexique fanatique et propagandiste, le Grand Satan.
N’en déplaise à ces dirigeants haineux, qui s’agitent depuis, dans tous les sens et remuent leurs tous derniers alliés, pour semer la brouille autour de la décision historique américaine, l’ouverture du Consulat américain à Dakhla est imminente, le nouveau Président américain élu ne contestera jamais la décision du Président actuel et la côte Atlantique notamment Sud, du Maroc servira d’espace de flux considérables d’investissements, de technologie, de transfert de savoir-faire et de partenariats stratégiques avec le Maroc et à partir de lui, vers l’ensemble de l’Afrique.
Pareil avec Israël, oui Israël, et ses centaines de milliers de juifs Marocains qui se bousculeront à venir appuyer le développement économique et social, et le rayonnement international de leur pays d’origine et de celui de leurs aïeux, qui n’a jamais failli à ses valeurs et traditions millénaires, où ils ont vécu en constante symbiose fusionnelle, en citoyens marocains à part entière. Comment pouvait-il en être autrement ?!!!
Pareil avec un nombre de plus en plus important de pays africains frères, qui s’émancipent successivement de l’emprise démagogique des dirigeants algériens et croient en ce Maroc millénaire, pacifiste, modéré, tolérant, à très fort potentiel, à grande expertise, et foncièrement déterminé à tout déployer pour l’essor de l’Afrique.
Pareil avec des pays d’Europe, d’Amérique Latine et d’Asie, qui n’hésiteront plus à sauter le pas vers une reconnaissance affichée et assumée, de notre intégrité territoriale et qui viendront avec le pragmatisme qui est le leur, soutenir la marche du Maroc vers le progrès, l’utiliser comme hub incontournable d’accès au grand marché africain et donc, faire des affaires et gagner de l’argent en retour.
Le Maroc n’avance jamais à reculons. Il le fait par accumulations progressives et non pas par déconstructions compulsives. C’est juste le temps du futur qui change de temps en temps de vitesse, soit en temporisant un peu sous l’effet de nuisances acharnées et persistantes du frère et néanmoins voisin arabo-amazigho-musulman, soit en galopant sous l’effet de décisions justes et courageuses de frères et de partenaires éclairés et fiables.
Dans les deux cas, la dynamique interne et la détermination indéfectible du Maroc pour la démocratie, le développement économique, la justice sociale et une universalité apaisée et équitable, sous l’Egide de Son Monarque Visionnaire, est un chemin déjà tracé, balisé et emprunté, qu’aucune pourritique voisine ne peut ni entacher ni encore moins, l’en faire sortir.
Les horizons de notre futur, sont plus claires et plus prometteurs que jamais. La balle est chez nous.
Najib Mikou