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Sport

Dirigeants sportifs : Belhachmi et le MCO, une histoire d’amour


Rédigé par Mostafa YASSINE le Lundi 7 Août 2023



Dirigeants sportifs : Belhachmi et le MCO, une histoire d’amour
Le Mouloudia Club d’Oujda, connu par MCO, est le Club phare de l’Oriental du Maroc qui représente une ville millénaire.
 
Créé vers la fin des années 40 du siècle dernier par quelques nationalistes pour renforcer le mouvement nationaliste, le MCO va vite gravir les échelons pour participer au premier championnat du Maroc indépendant et dominer de la tête aux épaules les premières éditions de la Coupe du Trône puisque il fut vainqueur en 1957, 58, 60 et 62 et finaliste en 1959.


  Derrière ces réalisations, il y avait beaucoup d’hommes, mais Mostafa Belhachmi sort du lot pour avoir présider le Club pendant 40 ans, de 1949 à 1988.
 
Durant sa présidence, le MCO a connu ses années de gloire avec à la clé 4 Coupes du Trône et un titre de champion du Maroc en 1975.
 
 Durant cette période, le MCO n’a jamais connu les affres de la Deuxième Division.
 
 Le Club était un vivier de talents qui ont tant donné à l’équipe nationale tels les frères Filali, Smiri, Maghfour, Tahiri…

Dirigeants sportifs : Belhachmi et le MCO, une histoire d’amour
  Mostafa Belhachmi est né en 1923 et lors de la création du Mouloudia il intégra l’effectif en tant que joueur.
 
En 1948, il fut membre du Comité que présida Abdellatif Sebti avant de devenir président l’année suivante.
 
A partir de 1949, commença l’histoire d’amour entre le MCO et Belhachmi.
 
En tant que passionné de football, sa famille n’était que le football et le MCO.
 
Il a sillonné tout le Maroc pour une seule cause. Il était de ces hommes qui croyaient en une cause et la défendaient bec et ongles.
 
En 1949, lorsqu’il accepta de prendre en main  les destinées du MCO, sa décision fut considérée comme un acte de bravoure face à l’administration du Protectorat.
 
Et ce n’est que justice rendue, lorsqu’il fut félicité par feu Mohammed V en recevant la première Coupe du Trône en 1957.
 
  En tant que dirigeant, il fut respecté de tous et son passage au Bureau Fédéral apporta une plus-value au football national en dépit de ses convictions qui le plaçaient comme un extra-terrestre.
 
Vers la fin des années 80, des politiciens ont voulu exploiter le MCO pour des campagnes électorales, mais le niet de Belhachmi lui apporta des problèmes.
 
  En quittant la scène footballistique, il fut l’un des derniers d’une race de dirigeants qui ont sacrifié leur vie pour la cause du football. Ceux-là qui n’ont rien reçu en contrepartie.







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