Le football marocain est en deuil. Il vient de perdre tragiquement l’un des grands cadres des entraineurs : Abdelkhalek Louzani.
Encore une victime du Covid-19 qui a emporté cette année plusieurs personnalités sportives.
Tous les amateurs de la balle ronde se souviennent de lui quand il était sélectionneur national avec l’équipe Maroc A. Sur le banc de touche, il avait beaucoup de personnalité et dans les vestiaires il ne tolérait jamais la présence des dirigeants.
Quand un président du club intervenait dans son travail, il n’hésitait pas à démissionner renonçant aux nombreux avantages inscrits au contrat signé.
Le système de jeu qu’il adorait et préférait était le 4-2-4. Son ami intime Abdelkader Youmir de l’amicale des managers disait : « Le football marocain a perdu un grand entraineur et un grand connaisseur ».
Il y a une quarantaine d’années, en 1982, son nom figurait pour la première fois à la FRMF qui n’avait aucun renseignement sur lui. Le mérite de sa découverte revenait sans aucun doute au Moghreb Athlétic de Tétouan qui l’engageait comme premier responsable de son staff technique.
A cette époque, des entraineurs célèbres et expérimentés travaillaient dans les formations marocaines : Benbarek, Bettache, Akesbi, Tibari, Lamari, Jebrane, Settati, Cluseau, Knayer…Il était difficile pour les dirigeants de faire confiance à un jeune homme de trente sept ans qui venait de Bruxelles mais avec une multitude de diplômes.
Originaire d’Essaouira avec toute une vie de jeunesse et d’études en Belgique, lauréat de l’Institut Supérieur de Heyselles, il avait l’ambition de contribuer et d’œuvrer pour l’épanouissement et le développement du football au Maroc. Le premier président qui décidait de lui confier son club était bel et bien Haj Houcine Boudih qui devait prendre une décision difficile avec ses proches collaborateurs Allal Soussi et Ahmed Boulaich conseillés bien sûr par leur ami Abdejlil Regragui, l’ex président du Youssoufia de Rabat. C’était l’idée de l’ancien grand entraineur feu Ghanmi du MAS de Fès : « Engagez Louzani un jeune cadre de l’Institut où j’ai fait mes études. Il vous sera très utile ».
Cinq années plus tard, il était aux commandes dans une autre formation du nord l’IRT, la première année après son retour en première division sous la tutelle du président Abdeslam Arbaine. Les années suivantes, il avait dirigé plusieurs équipes marocaines avant de prendre en mains la sélection nationale marocaine. Comme palmarès international, il avait obtenu en 1996 avec l’OC Khouribga le titre de champion de Coupe arabe des vainqueurs de coupes.
En carrière de joueur professionnel pendant dix ans, il était à Anderlecht et à Crossing.
Dans une déclaration à la presse, se référant à l’instabilité de son travail avec le changement des villes de résidence, il disait toujours qu’il apprenait la géographie du Maroc. Adieu l’ami ! Toutes nos chaleureuses condoléances à toute la famille Louzani, à ses amis et proches. Puisse Dieu le Tout-Puissant accueillir le défunt en Sa Sainte Miséricorde. « Nous sommes à Allah et à Lui nous retournons ».
Encore une victime du Covid-19 qui a emporté cette année plusieurs personnalités sportives.
Tous les amateurs de la balle ronde se souviennent de lui quand il était sélectionneur national avec l’équipe Maroc A. Sur le banc de touche, il avait beaucoup de personnalité et dans les vestiaires il ne tolérait jamais la présence des dirigeants.
Quand un président du club intervenait dans son travail, il n’hésitait pas à démissionner renonçant aux nombreux avantages inscrits au contrat signé.
Le système de jeu qu’il adorait et préférait était le 4-2-4. Son ami intime Abdelkader Youmir de l’amicale des managers disait : « Le football marocain a perdu un grand entraineur et un grand connaisseur ».
Il y a une quarantaine d’années, en 1982, son nom figurait pour la première fois à la FRMF qui n’avait aucun renseignement sur lui. Le mérite de sa découverte revenait sans aucun doute au Moghreb Athlétic de Tétouan qui l’engageait comme premier responsable de son staff technique.
A cette époque, des entraineurs célèbres et expérimentés travaillaient dans les formations marocaines : Benbarek, Bettache, Akesbi, Tibari, Lamari, Jebrane, Settati, Cluseau, Knayer…Il était difficile pour les dirigeants de faire confiance à un jeune homme de trente sept ans qui venait de Bruxelles mais avec une multitude de diplômes.
Originaire d’Essaouira avec toute une vie de jeunesse et d’études en Belgique, lauréat de l’Institut Supérieur de Heyselles, il avait l’ambition de contribuer et d’œuvrer pour l’épanouissement et le développement du football au Maroc. Le premier président qui décidait de lui confier son club était bel et bien Haj Houcine Boudih qui devait prendre une décision difficile avec ses proches collaborateurs Allal Soussi et Ahmed Boulaich conseillés bien sûr par leur ami Abdejlil Regragui, l’ex président du Youssoufia de Rabat. C’était l’idée de l’ancien grand entraineur feu Ghanmi du MAS de Fès : « Engagez Louzani un jeune cadre de l’Institut où j’ai fait mes études. Il vous sera très utile ».
Cinq années plus tard, il était aux commandes dans une autre formation du nord l’IRT, la première année après son retour en première division sous la tutelle du président Abdeslam Arbaine. Les années suivantes, il avait dirigé plusieurs équipes marocaines avant de prendre en mains la sélection nationale marocaine. Comme palmarès international, il avait obtenu en 1996 avec l’OC Khouribga le titre de champion de Coupe arabe des vainqueurs de coupes.
En carrière de joueur professionnel pendant dix ans, il était à Anderlecht et à Crossing.
Dans une déclaration à la presse, se référant à l’instabilité de son travail avec le changement des villes de résidence, il disait toujours qu’il apprenait la géographie du Maroc. Adieu l’ami ! Toutes nos chaleureuses condoléances à toute la famille Louzani, à ses amis et proches. Puisse Dieu le Tout-Puissant accueillir le défunt en Sa Sainte Miséricorde. « Nous sommes à Allah et à Lui nous retournons ».