C'est désormais une course contre la montre qui s'engage avec en ligne de mire les Jeux de Tokyo à partir du 23 juillet. Dans un communiqué, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a indiqué qu'il allait "immédiatement reprendre la procédure" contre le nageur mais le calendrier est totalement incertain.
Le Tribunal fédéral, la plus haute instance judiciaire du pays alpin, qui ne juge pas sur le fond, a pointé des tweets racistes antichinois du président du panel de juges, l'Italien Franco Frattini, en 2018.
Le TAS, qui prend soin de souligner que ces tweets personnels "ne représentent pas l'opinion du TAS", va maintenant devoir trouver un remplaçant à l'ancien ministre italien des Affaires étrangères.
Le tribunal suprême en matière de sport, qui siège à Lausanne, "regrette beaucoup que les objections contre le Président de la Formation n'aient pas été soulevées plus tôt et qu'elles n'aient pas pu être examinées au cours de la procédure devant le TAS" qui s'est déroulée bien après les tweets incriminés. L'audience s'était tenue en novembre 2019 en public, une mesure exceptionnelle.
Cette suspension était l'une des décisions les plus spectaculaires du TAS, en raison de sa sévérité et de la stature du nageur, superstar dans son pays. Il était devenu à Londres le premier Chinois champion olympique de natation.
Cet appel devant la justice civile de Sun Yang contre une décision "injuste" était son ultime recours.
De son côté, l'Agence mondiale antidopage (AMA) s'est dite "prête à présenter à nouveau son cas de manière robuste devant un panel du TAS différent en temps voulu".
Sacré aux Jeux de Londres en 2012 (400 m et 1500 m) et Rio en 2016 (200 m), l'imposant Chinois (1,98 m) compte également onze titres de champion du monde à son palmarès.
En février, le TAS n'avait pas annulé ses titres remportés postérieurement au contrôle rocambolesque, notamment les médailles d'or des 200 et 400 m libre aux Championnats du monde à Gwangju (Corée du sud) en juillet 2019, notamment parce qu'il n'avait pas fait l'objet de contrôle antidopage positif.
Le nageur chinois de 29 ans avait déjà été suspendu trois mois en 2014 pour un contrôle positif à un stimulant (trimétazidine). Dans le plus grand secret, puisque cela n'avait été rendu public qu'une fois sa sanction largement purgée.
Son avocat Zhang Qihuai, qui a confirmé jeudi à l'AFP avoir eu notification de la décision de la justice suisse sans en avoir eu la teneur, avait dit l'intention de son client d'entamer des poursuites contre un inspecteur qui avait selon lui fourni de "fausses preuves" dans un communiqué. Il avait accusé également l'AMA d'avoir "falsifié les faits et abusé de son pouvoir".
Lors de l'audience devant le TAS, le nageur a argué que les contrôleurs n'avaient pas produit "les documents prouvant leur identité". Ce qui n'avait pas été retenu.
Pour le TAS, le sportif n'avait "pas établi qu'il avait une explication valable pour détruire son échantillon" et "il ne (lui) revenait pas de décider seul qu'un contrôle antidopage devait être invalidé et un échantillon détruit."
La suspension de Sun avait été saluée par de nombreux sportifs. L'Australien Mark Horton avait refusé de lui serrer la main et de monter sur le podium du 400 m libre à Gwangju (Corée du Sud). Le Britannique Duncan Scott, en bronze sur 200 m, avait aussi refusé de serrer la main du natif de Hangzhou, près de Shanghaï.
David Sharpe, qui dirige l'Agence antidopage australienne, avait estimé pour sa part que l'arbitrage du TAS restaurait "la confiance dans le système antidopage".
L'affaire de l'échantillon détruit avait atterri devant le TAS après un recours de l'AMA contre de précédentes conclusions controversées de la Fédération internationale de natation (Fina), qui avait blanchi Sun Yang pour vice de forme.
Le Tribunal fédéral, la plus haute instance judiciaire du pays alpin, qui ne juge pas sur le fond, a pointé des tweets racistes antichinois du président du panel de juges, l'Italien Franco Frattini, en 2018.
Le TAS, qui prend soin de souligner que ces tweets personnels "ne représentent pas l'opinion du TAS", va maintenant devoir trouver un remplaçant à l'ancien ministre italien des Affaires étrangères.
Le tribunal suprême en matière de sport, qui siège à Lausanne, "regrette beaucoup que les objections contre le Président de la Formation n'aient pas été soulevées plus tôt et qu'elles n'aient pas pu être examinées au cours de la procédure devant le TAS" qui s'est déroulée bien après les tweets incriminés. L'audience s'était tenue en novembre 2019 en public, une mesure exceptionnelle.
Cette suspension était l'une des décisions les plus spectaculaires du TAS, en raison de sa sévérité et de la stature du nageur, superstar dans son pays. Il était devenu à Londres le premier Chinois champion olympique de natation.
Cet appel devant la justice civile de Sun Yang contre une décision "injuste" était son ultime recours.
De son côté, l'Agence mondiale antidopage (AMA) s'est dite "prête à présenter à nouveau son cas de manière robuste devant un panel du TAS différent en temps voulu".
Sacré aux Jeux de Londres en 2012 (400 m et 1500 m) et Rio en 2016 (200 m), l'imposant Chinois (1,98 m) compte également onze titres de champion du monde à son palmarès.
En février, le TAS n'avait pas annulé ses titres remportés postérieurement au contrôle rocambolesque, notamment les médailles d'or des 200 et 400 m libre aux Championnats du monde à Gwangju (Corée du sud) en juillet 2019, notamment parce qu'il n'avait pas fait l'objet de contrôle antidopage positif.
Le nageur chinois de 29 ans avait déjà été suspendu trois mois en 2014 pour un contrôle positif à un stimulant (trimétazidine). Dans le plus grand secret, puisque cela n'avait été rendu public qu'une fois sa sanction largement purgée.
Son avocat Zhang Qihuai, qui a confirmé jeudi à l'AFP avoir eu notification de la décision de la justice suisse sans en avoir eu la teneur, avait dit l'intention de son client d'entamer des poursuites contre un inspecteur qui avait selon lui fourni de "fausses preuves" dans un communiqué. Il avait accusé également l'AMA d'avoir "falsifié les faits et abusé de son pouvoir".
Lors de l'audience devant le TAS, le nageur a argué que les contrôleurs n'avaient pas produit "les documents prouvant leur identité". Ce qui n'avait pas été retenu.
Pour le TAS, le sportif n'avait "pas établi qu'il avait une explication valable pour détruire son échantillon" et "il ne (lui) revenait pas de décider seul qu'un contrôle antidopage devait être invalidé et un échantillon détruit."
La suspension de Sun avait été saluée par de nombreux sportifs. L'Australien Mark Horton avait refusé de lui serrer la main et de monter sur le podium du 400 m libre à Gwangju (Corée du Sud). Le Britannique Duncan Scott, en bronze sur 200 m, avait aussi refusé de serrer la main du natif de Hangzhou, près de Shanghaï.
David Sharpe, qui dirige l'Agence antidopage australienne, avait estimé pour sa part que l'arbitrage du TAS restaurait "la confiance dans le système antidopage".
L'affaire de l'échantillon détruit avait atterri devant le TAS après un recours de l'AMA contre de précédentes conclusions controversées de la Fédération internationale de natation (Fina), qui avait blanchi Sun Yang pour vice de forme.