C’est une initiative du service de consultation psychologique à distance, destinée au grand public, lancée, deux semaines plutôt, par le département Psychologie de la faculté des lettres Dhar El Mehraz de Fès.
Ce service émane d’une conviction que la psychologie a une dimension pratique et que l’université n’est pas une forteresse isolée de la dynamique de la société et de ses besoins, a indiqué le président de la filière Psychologie au sein de cette faculté, Ismail Alaoui, ajoutant que cette action est née d’une prise de conscience que le climat créé par le Coronavirus et le confinement affecte lourdement toutes les catégories et, surtout, les relations sociales dans le foyer.
« Écouter de manière méthodologique permet à beaucoup de personnes de surmonter leurs idées noires et d’éviter de sombrer dans une précarité psychologique », a dit l’universitaire, expliquant que la « psychologie des catastrophes » est une science qui a ses propres protocoles et ses méthodologies liées aux effets des pandémies sur les comportements des humains, ainsi que ses outils d’intervention et d’orientation.
Cette initiative est menée par un groupe d’universitaires épaulés par des psychiatres et des médecins spécialistes. Tout au long de la journée, 23 personnes se succèdent pour écouter des citoyens qui en ont besoin. « On fait appel, le cas échéant, à des psychiatres, en particulier pour les cas qui ont des antécédents de fragilité psychologique ou qui utilisent des médicaments », a fait savoir M. Alaoui.
L’initiative a eu un grand succès, comme l’atteste l’engouement des citoyens qui reflète une véritable prise de conscience de l’importance du facteur psychologique. Au cours de la première semaine, les équipes ont trouvé du mal à répondre à toutes les demandes avant que la cadence ne baisse en raison du lancement d’autres initiatives similaires, selon la même source.
Le pic des sollicitations est enregistré la nuit, au cours de laquelle s’accentuent les troubles du sommeil et les sentiments de peur, explique-t-on.
La plupart des cas diagnostiqués sont liés à la peur, l’anxiété et au stress qui entraînent l’apparition de symptômes physiques, tels que l’essoufflement, l’augmentation de la fréquence cardiaque, les troubles de l’alimentation et du sommeil, mais aussi la violence conjugale ou des difficultés à gérer ses enfants.
Les promoteurs de cette initiative s’orientent désormais à accorder plus d’attention aux membres du personnel médical qui se trouvent en premières lignes de la lutte contre la pandémie.
M. Alaoui a mis en garde, par ailleurs, contre l’excès d’informations liées au Covid-19, étant donné que le cerveau cumule inconsciemment toutes les informations qui produisent la peur. Les spécialistes recommandent, dans ce cadre, de pratiquer des exercices de maitrise de la respiration et de recourir à des techniques de détente et aux idées positives.
La faculté a mis à la disposition des personnes intéressées une vingtaine de numéros joignables de 10h à minuit, par SMS, messages et audio whatsapp.
Ce service émane d’une conviction que la psychologie a une dimension pratique et que l’université n’est pas une forteresse isolée de la dynamique de la société et de ses besoins, a indiqué le président de la filière Psychologie au sein de cette faculté, Ismail Alaoui, ajoutant que cette action est née d’une prise de conscience que le climat créé par le Coronavirus et le confinement affecte lourdement toutes les catégories et, surtout, les relations sociales dans le foyer.
« Écouter de manière méthodologique permet à beaucoup de personnes de surmonter leurs idées noires et d’éviter de sombrer dans une précarité psychologique », a dit l’universitaire, expliquant que la « psychologie des catastrophes » est une science qui a ses propres protocoles et ses méthodologies liées aux effets des pandémies sur les comportements des humains, ainsi que ses outils d’intervention et d’orientation.
Cette initiative est menée par un groupe d’universitaires épaulés par des psychiatres et des médecins spécialistes. Tout au long de la journée, 23 personnes se succèdent pour écouter des citoyens qui en ont besoin. « On fait appel, le cas échéant, à des psychiatres, en particulier pour les cas qui ont des antécédents de fragilité psychologique ou qui utilisent des médicaments », a fait savoir M. Alaoui.
L’initiative a eu un grand succès, comme l’atteste l’engouement des citoyens qui reflète une véritable prise de conscience de l’importance du facteur psychologique. Au cours de la première semaine, les équipes ont trouvé du mal à répondre à toutes les demandes avant que la cadence ne baisse en raison du lancement d’autres initiatives similaires, selon la même source.
Le pic des sollicitations est enregistré la nuit, au cours de laquelle s’accentuent les troubles du sommeil et les sentiments de peur, explique-t-on.
La plupart des cas diagnostiqués sont liés à la peur, l’anxiété et au stress qui entraînent l’apparition de symptômes physiques, tels que l’essoufflement, l’augmentation de la fréquence cardiaque, les troubles de l’alimentation et du sommeil, mais aussi la violence conjugale ou des difficultés à gérer ses enfants.
Les promoteurs de cette initiative s’orientent désormais à accorder plus d’attention aux membres du personnel médical qui se trouvent en premières lignes de la lutte contre la pandémie.
M. Alaoui a mis en garde, par ailleurs, contre l’excès d’informations liées au Covid-19, étant donné que le cerveau cumule inconsciemment toutes les informations qui produisent la peur. Les spécialistes recommandent, dans ce cadre, de pratiquer des exercices de maitrise de la respiration et de recourir à des techniques de détente et aux idées positives.
La faculté a mis à la disposition des personnes intéressées une vingtaine de numéros joignables de 10h à minuit, par SMS, messages et audio whatsapp.